Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici le deuxième épisode de notre feuilleton "Les pionniers de l'aviation", dont le héros : Raymond GRANGER, abraysien est un "mordu" de l'aviation. Son service militaire terminé, M. Granger se mit à son compte comme mécanicien-serrurier, route de Gien à Saint Jean de Braye, près du lieu actuel de son entreprise. La bicyclette était reine, ses clients étaient nombreux. Il existait alors, autour d’Orléans, deux écoles d’aviation : l’école Bonnet-Labranche, à Saran et l’école Sommer à Cercottes. Raymond Granger allait souvent à Saran pour y admirer longuement les évolutions d’un « Antoinette », le matin à l’aube, lorsqu’il n’y avait pas de vent ou le soir à la tombée de la nuit, quand l’atmosphère avait retrouvé son calme. Car on ne s’était pas encore rendu compte que c’est précisément quand il y a du vent et face au vent que les avions pouvaient voler le mieux. En dehors de l’ «Antoinette »,l’école Bonnet ne possédait qu’un autre appareil…..qui n’avait pas de moteur. Mais c’était là plus qu’il n’en fallait pour meubler les rêves du jeune mécanicien abraysien. Un avion pour 500 francs or : Ces rêves devaient se réaliser le jour où il put réunir les fonds nécessaires – 500 francs or ou le prix de trois bicyclettes – pour s’acheter un appareil Bonnet-Labranche, sorte de « Blériot »équipé d’un moteur pipes de 60 CV mais dont les magnétos avaient mystérieusement disparu. C’étaient des pièces précieuses qu’on se procurait difficilement. On imagine donc qu’elles pouvaient exciter les convoitises. à suivre ........... Très bonne soirée à tous, et à demain Photos ChR : Hier : atelier de mécanique Granger - route de Gien. Au même endroit, aujourd'hui : l'Instant beauté, au 143 Avenue LJ Soulas. Sources : bulletin municipal - année 1976 Hier, l'atelier GRANGER Aujourd'hui : L'Instant Beauté

Continuer la lectureRaymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 2 –