La Belottière – avant-hier, hier et aujourd’hui

Bonsoir à toutes et à tous, Le 6 février, nous vous présentions une carte postale ancienne « Les vendanges à Saint Loup » sur laquelle on pouvait voir « La Belottière », une vieille et remarquable bâtisse, située près du Château de Saint Loup, entre la Loire et la route nationale. (photo 1) A plusieurs reprises, les différents propriétaires y avaient effectué des transformations. Parmi eux, on notait depuis 1836 : les familles Labbé d’Orléans, Bertrand, Paris de la Brugère, Legeay- Bélisaire, Guérin, Pilate, Labalette, Mercier ( de la Chocolaterie Saintoin à Orléans) et Cordon (Mr Cordon était représentant en bonneterie pour une fabrique de la rue des Carmes à Orléans) pour les plus anciens. Les derniers propriétaires ont vendu cette demeure à un promoteur, elle a été démolie en fin d’année 2019 (photo 2). La résidence « Harmonie de Loire » est désormais achevée et les nouveaux habitants ont pris récemment possession de leur appartement. A proximité des commerces, du parc du Vallon Saint Loup et du groupe scolaire Louis Gallouédec, cette résidence bénéficie d’un bel emplacement (photo 3). Quelques photos (JJR) de la Belottière (hier) et de la résidence « Harmonie de Loire » (aujourd’hui) ainsi que la CPA provenant de la collection de G. Creusillet. Pour votre information : Notre publication d’hier soir sur la page Facebook du groupe, et concernant la Société ACP et la fresque des Vins des bords de Loire, a touché 2254 personnes en 24 heures, nombreux commentaires et partages. Il en ressort que les abraysiens (et aussi les gens de passage) sont très attachés à cette fresque et que très nombreux, ils souhaitent sa restauration. Nous ne manquerons pas de vous inviter à voter du 1er au 30 avril pour cette proposition, déposée dans le cadre du budget participatif n°3 de la ville pour 2021/2022. Très bonne soirée à tous, et à demain. La résidence "Harmonie de Loire"…

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ACP – la fresque murale « Les vins des bords de Loire »

Bonsoir, Hier, la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre) vous a conté le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye. Mais, que savez-vous de cette société ? La société ACP : En 1884, la famille Champilou, viticulteurs et négociants en vins, fit l’acquisition d’une propriété de dix mille mètres carrés, délimitée au Nord par la ligne de chemin de fer, au Sud par la route, à l’Ouest par un chemin qui allait devenir la rue du Pont Bordeau. La propriété fut ensuite morcelée en 1950 : la ville acheta la partie Nord alors que la partie Sud fut destinée à l’activité professionnelle du négoce de vins avec la création de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Les activités de la société se développèrent d’une façon importante pour culminer au cours des années 1975 - 1984. Les infrastructures permettaient de produire 10 millions de bouteilles par an, soit 5000 bouteilles par heure ! La capacité de stockage atteignait 10 000 hectolitres et 7500 hectolitres étaient vendus chaque année. Vingt-cinq personnes travaillaient chez ACP et la clientèle se composait essentiellement de particuliers et d’hypermarchés. Les vins étaient vendus dans un rayon de 150 Km en France mais également à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas voire Etats-Unis d’Amérique). En 1998, la maison Champilou s’est installée à l’emplacement de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Aujourd’hui connue sous le nom de Maison des Jeunes et des Sportifs, elle accueille les Abraysiens et leur propose des activités culturelles et sportives. La fresque murale de l’ancienne société ACP, illustrant les « Vins des bords de Loire » est bien connue des Abraysiens. Elle est encore à peu près visible mais s’efface malheureusement de plus en plus. Le Gris Meunier, vin local : Il faut rappeler que Saint Jean de Braye était une commune viticole depuis son origine. Le cépage « Gris Meunier » le plus utilisé, produisait un vin…

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Le Gris Meunier par ACP

Bonsoir à toutes et à tous,Depuis deux jours, les poèmes écrits par MM. Louchain et Liénard nous parlent de Saint Jean de Braye et de son vin. Ce soir, laissez vous conter le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye,  par la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Excellente soirée à vous, et à demain.   Sources : Plaquette ACP Plaquette ACP

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Le vin de Saint Jean de Braye – Poème de M. Louchain

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez aimé le poème publié hier soir et vous semblez tous regretter le p’tit vin de Saint Jean de Braye, voici donc un second poème, écrit par M. Louchain, ami de M. Houllier, Conseiller Municipal en 1920. : Le vin de Saint Jean de Braye. Le vin de Saint Jean de Braye Il est un vin que je préfère à tous les crus du monde entier malgré la hausse passagère j'en ai du bon dans mon cellier. A la santé de ma commère en l'honneur du petit dernier je bois d'un trait comme naguère le vieux nectar cher à Houllier. Et dans mon cœur mélancolique j'entends soudain l'écho magique d'une voix tendre aux purs accents. Ce doux breuvage qui m'égaye et dont le goût ravit mes sens : c'est le vin de Saint Jean de Braye. Carte postale ancienne provenant de la collection de G.Creusillet : Vendanges à Saint Loup - à l'arrière de la photo :  La Belottière, aujourd'hui disparue ! Excellente soirée à vous, A demain. Les vendanges à Saint Loup (à l'arrière la Belottière)

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A ma chère commune – Poème de M. Liénard

Bonsoir à toutes et à tous, Des poètes à Saint Jean de Braye ? Et bien oui !!!! A ma chère commune J'aime Saint Jean de Braye, mon paisible village le charme pénétrant de ses prés, de ses bois, ses coteaux délicats, ses pampres, ses ombrages et le murmure berceur, Ô Loire, de ta voix. Sur la place du bourg, témoin des âges antiques l'église est accueillante sous son porche rustique et son clocher qui chante et sanglote parfois est fait de pierres assemblées par la foi. Dispersés au soleil, dans la blonde lumière des hameaux vignerons qu'un labeur fit prospères forment autant de perles dans l'écrin gracieux et tous ces jolis noms par quoi on les désigne les Coutures, Haute-Croix, Vomimbert ont des vignes dont nous buvons le vin que buvaient nos aïeux. Sully Maurice Liénard, époux de Madame Liénard, institutrice qui exerça et demeura dans l'ancienne école du bourg. Sources : 2 Cartes postales anciennes provenant de la collection de G.Creusillet + Recueil d'anecdotes de F. Marchand Bonne soirée à toutes et à tous, et bon dimanche La Loire devant l'église La place de l'église

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La propriété de Feularde

Bonsoir à toutes et à tous, Parlons ce soir de la propriété de Feularde : Avant 1870, une jolie campagne (possédant maison de maître et maison de vigneron où étaient exploitées les vignes qui l'entouraient) se trouvait avenue Pierre et Marie Curie. Cette campagne fut construite en 1790 par Madame et Monsieur Fauneau, Monsieur Fauneau fut maire de Saint Jean de Braye de 1800 à 1811. Il était Inspecteur de la Navigation. Les époux Fauneau avaient acheté des terres et des vignes, pour plus de 6 hectares, pour partie à madame Durey de Morsan épouse de Louis de Rochechouart et pour partie à Madame Laisné de Sainte-Marie. D'autres terres avaient été acquises par adjudication le 7 mars 1791 et le 10 janvier 1791; elles étaient "d'origine nationale" provenant du Chapitre de St Aignan d'Orléans et du duché d'Orléans. Feularde fut vendue en 1827 à M.Cornu Boudot de Paris, marchand de vins, puis en 1868 à M.Ligneau Benardeau. Louis Alexandre Ligneau avait acquis cette propriété pour exploiter les vignes et faire vivre sa famille, mais au prix de durs sacrifices et d'importants emprunts. Le brave homme était un excellent vigneron, amoureux de ses vignes qu'il entretenait avec passion; pas un sarment ne dépassait l'alignement; il arpentait toujours son domaine avec une provision de joncs d'accolage accrochée à sa ceinture ce qui le fit surnommer "Paille au Cul". Malheureusement 1870 vint, avec l'occupation. Feularde n'y échappa pas et, par imprudence des Prussiens, fut incendiée. Louis Alexandre essaya de faire front à son infortune mais, trop endetté, ne put la surmonter et disparut prématurément dans la force de l'âge, il n'avait pas 45 ans. La famille Ligneau et ses descendants se trouvent toujours sur la propriété, mais vignes et vergers ont désormais disparu. Dans certains actes, la propriété n'est pas indiquée sous le nom de "Feularde" mais de "Feuillade".…

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Louis Gallouédec et la Motte Fresnaie

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous allons nous intéresser à la Motte Fresnaie : Cette propriété se trouve à l'angle de la rue de la Borde et de la rue de la Godde, son entrée est au numéro 23 de cette dernière, et cette propriété a toute une histoire ! Pour en faire sa résidence, Monsieur Louis Gallouédec, maire de 1912 à 1937, avait réuni deux propriétés : - La Fosse-Pochette -et la Motte. Il avait acquis la Motte en 1901; la Fosse-Pochette fut la demeure de son beau-père, Monsieur Fournat, jusqu'en 1912. Les anciens ne disaient pas Fosse Pochette mais "Fouille Pouchette" car, à cent pas de cette maison, fut trouvé en novembre 1733, à trois pieds de profondeur, une quantité de pièces d'or en forme d’œuf d'oiseau, marquées de petites croix, le tout estimé à plus de 200 000 livres. En 1920, on note la démolition de la Fosse Pochette, et en 1924, le cadastre fait état de La Motte Fresnaie que Louis Gallouédec avait fait édifier en transformant et en adjoignant à La Motte, un important corps de logis. Monsieur Gallouédec avait mis plusieurs années à réunir les deux propriétés ; le parc s'étendait jusqu'à la route de Pithiviers, aujourd'hui avenue du Général Leclerc. L'ensemble a été morcelé en 1962, pour faire place : - à quatre pavillons en bordure de l'avenue, - au Centre de Loisirs Municipal, - puis bien sûr, il en est resté la Motte Fresnaie qui est encore aujourd'hui une belle résidence. La Motte, que l'on écrivait anciennement La Mothe, avait eu un hôte que l'on peut signaler en la personne de M.Abriou, qui fut serviteur de Louis XVI. Ce valet avait apporté à La Mothe une console du Cabinet de Marie-Antoinette et une partie des habits du Dauphin. D'après l'abbé Patron, M.Abriou les prêtait quelquefois…

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Le nouvel équipement culturel attendu par les habitants de l’Argonne, à Orléans, ne se fera pas

A lire dans La République du Centre du 1er février 2022 : la médiathèque prévue dans le cadre de l'ANRU à côté de l'Argonaute ne verra pas, finalement, le jour. Le projet est abandonné.

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2 Février, on fête la chandeleur !

Bonsoir, Comme chaque année, le 2 février, on fête la Chandeleur.  Une tradition dont le nom remonte à l’Antiquité. Aujourd'hui, les traditions chrétiennes et païennes sont bien loin et on célèbre surtout la Chandeleur pour manger de bonnes crêpes ! Qu'elles soient sucrées ou salées, au blé noir, au froment ou au sarrasin, les crêpes du 2 février sont avant tout l'occasion de passer un bon moment en famille, entre amis ou même entre collègues. Cependant, une tradition est parvenue jusqu'à nous, celle de la pièce d'or ! Ainsi, il faut faire sauter la première crêpe de la main droite, en tenant une pièce en or, dans la main gauche. Cela garantirait la prospérité pour l'année à venir… Quelques dictons : 1) Quand pour la Chandeleur, le soleil luit, quarante jours d’hiver suivent. 2) A la Chandeleur, l’hiver cesse, ou prend vigueur. 3) Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure, Chandeleur claire, laisse l’hiver derrière. 4) S’il pleut à la Chandeleur, les vaches donnent beaucoup de beurre. S’il pleut pour la Chandeleur, il y aura beaucoup de cire et de miel. Ces deux derniers dictons signifient qu’en mars et avril, herbe et fleurs nouvelles permettront aux vaches de donner du lait et aux abeilles de commencer à butiner. Sources : Grand’mère y croyait - Jean-Michel Le Corfec - 1500 superstitions, croyances, et coutumes de nos provinces - Editions Sud Ouest. Très bonne soirée et à demain

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