Henri Gaudier-Brzeska – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous,

Henri Gaudier-Brzeska : Suite

Cette première année londonienne est marquée par la pauvreté et la solitude. Ils ne connaissent personnes, survivent tant bien que mal grâce à des petits emplois et se chamaillent continuellement.

Elle est instable et acariâtre, lui coléreux et entier. Leur passion est forte mais trouble à la fois : rapports de mère à fils mais aussi d’amants promis l’un à l’autre. Contre toute logique, leur liaison durera jusqu’en 1914.

Fin 1911, ils se font passer pour frère et sœur et décident d’accoler leurs deux noms. A partir de 1911, Henri signera ses oeuvres GAUDIER-BRZESKA : elles ne sont d’ailleurs pas nombreuses cette année, même s’il continue à se passionner pour l’art et pour Rodin qui reste son modèle.

Au cours de l’année 1912, il commence à sortir de son isolement. Il fait la connaissance de journalistes et d’artistes dont Jacob EPSTEIN qui remarque son travail. Il obtient quelques commandes et publie des dessins dans une revue.
En fait, sa véritable chance est de pouvoir pénétrer les cercles artistiques où le couple Henri-Sophie ne passe pas inaperçu. Gaudier est passionné, intarissable dès qu’il s’agit d’art, il porte des jugements sans nuances; Sophie est impossible, se brouillant très vite avec les amis de la veille, elle est jalouse, soupçonneuse. Elle en veut à Henri de son début de succès alors qu’elle cherche en vain depuis des années à se faire publier. Son soutien et son amour restent néanmoins déterminants.

En 1912, il a 21 ans. Il refuse de faire son service militaire………………………………………………………….
à suivre.

Sources : Henri Gaudier-Brzeska – 1891/1915 – Vu et raconté par les élèves du Lycée Professionnel de Saint Jean de Braye

Bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.

Portraits de Sophie, de son père M.Gaudier.

M. Gaudier (père d’Henri)
Sophie B

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