Henri Gaudier-Brzeska – 5 –

Bonsoir à toutes et à tous,

Henri Gaudier-Brzeska : Suite

En 1912, il a 21 ans. Il refuse de faire son service militaire malgré les pressions du maire de Saint Jean de Braye. Celui-ci lui envoie en effet, une lettre mémorable lui enjoignant de rentrer faire son devoir : « Venez vite, mon cher enfant, réparer la faute que vous avez commise ». C’était mal connaître Gaudier qui lui répond par huit pages d’invectives. Il se place ainsi en position de déserteur.

1913, est une année essentielle.
Il s’installe dans un atelier qui sera le moyen et le symbole de son émancipation. Ses rapports avec Sophie deviennent de plus en plus difficiles. Il sort beaucoup, rencontre des gens, s’habille de manière excentrique pour offusquer les bourgeois : chemise rouge, cape et chapeau noirs. sa malice est féroce, son humour érotique.
Il rencontre Horace BRODZKY, WOLMARK, aussi bohèmes que lui, ainsi qu’un groupe d’artistes influencés par Matisse et « les Fauves ». C’est dans ce contexte qu’il réalise de superbes pastels dont le portrait de Sophie Brzeska (voir publication d’hier soir) et celui de Brodsky.
Il travaille comme un forcené, le jour dans un bureau pour gagner sa vie, la nuit il dessine et sculpte.
Brodsky raconte qu’il est resté des nuits à regarder Henri tailler la pierre : « il travaillait d’une manière inquiétante, dit-il, apparemment sans méthode ». Cet ami fidèle admire en Gaudier l’assemblage « d’un faune, d’un clown, et d’un bourreau de travail ».

Fin 1913 : 22 ans
Mais l’événement capital qui marque une rupture dans l’œuvre de Gaudier-Brzeska est …………………………………….

à suivre.

Photo de l’oeuvre « Maternité »
Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain

Maternité – Oeuvre de HGB

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