Les venelles abraysiennes

Bonsoir à toutes et à tous,

Ce soir, nous vous proposons un petit tour dans : LES VENELLES, les plus anciennes.

L’expression « enfiler la venelle » signifiait autrefois prendre la fuite : aujourd’hui, c’est tout simplement pour le plaisir d’une promenade qu’on utilise les venelles abraysiennes. Sans oublier celles créées dans les nouveaux quartiers, citons les plus anciennes, plus longues aussi :

– La Venelle du Persillard ou Corne de Cerf : de l’avenue de Verdun – face à la rue de la Borde – jusqu’à la Salle des fêtes, elle longe puis passe sur le Corne avant de déboucher dans la rue de la Mairie.

– Le Sentier des venelles : se raccordait autrefois à celui de la Sente aux Veneurs et se prolongeait jusqu’à Boigny sur Bionne. Actuellement, il relie à travers champs la rue de la Bissonnerie au doublement de la RN 60, en traversant la rue de Frédeville.

– Le Sentier de l’Orme aux loups : relie la rue du Petit Bois au Hameau des Coutures et à la rue de Frédeville.

– Le Sentier de la Sente : de la rue de Charbonnière, le long de la Croix de Pierre, il rejoint le lotissement les Tamaris, après avoir coupé l’avenue de la Paix et la rue Jean Zay.

– Le Sentier de Villeserin : de la rue de Villeserin, le long du stand de tir, il rejoint la rue de la Grand’Maison, dans les vergers où l’on peut se documenter sur les variétés de pommes et de poires récoltées par les arboriculteurs de ce quartier.

– La Venelle du Mont ou Venelle à quatre sous :

Commence au chemin de Halage et finit rue du Faubourg de Bourgogne.

Trois versions sont données à propos de l’appellation « Venelle à quatre sous » :

– Un bandit aurait dévalisé un pauvre de sa cagnotte garnie de quatre sous.

– ou bien : Au temps de la marine de Loire, les mariniers fréquentaient les lieux proches du Port Saint Loup, où une fille offrait ses faveurs pour quatre sous.

– ou encore : L’octroi à l’entrée de la ville d’Orléans, situé à proximité dans le Faubourg de Bourgogne s’élevait à quatre sous.

– La Venelle des Grands Champs :

Dans ce quartier, en limite de Saint Jean de Braye, on peut se promener dans un petit dédale de venelles étroites situées de part et d’autre de la rue d’Ambert, parfois non baptisées, et dont il fait chercher l’entrée, cachée entre les murs des jardins ou des habitations.

Sources : carte piétonne Mairie de SJDB – Mars 1987

Photos ChR : La venelle des Grands Champs vue du Parc du Vallon Saint Loup

Très bonne soirée à vous,

et à demain.

Venelle des Grands Champs (vue du parc du Vallon St Loup)

Laisser un commentaire