La maison « Le Saintier »

Bonsoir à toutes et à tous, Une nouvelle maison de retraite a ouvert en septembre 2022 à St Jean de Braye, au 8 Avenue Pierre et Marie Curie : Située à 5 kilomètres d’Orléans, et implantée à Saint Jean de Braye, la nouvelle maison de retraite médicalisée Korian Le Saintier bénéficie d’un environnement urbain à proximité des commerces. Elle offre aux résidents et leurs proches un cadre de vie confortable, moderne et sécurisé. La résidence propose un hébergement en court et long séjour ainsi qu’un accompagnement de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés. (Sources : Flyer Journée Portes Ouvertes du vendredi 9 septembre 2022 de 10h à 17h - Maison Le Saintier). Certains s’interrogent, pourquoi ce nom : Le Saintier ? En fait, la Direction de l’établissement a voulu choisir un nom à son établissement en rapport avec l’histoire de la ville. Elle s’est donc rendue aux archives municipales et après de longs échanges avec l’archiviste, a choisi de nommer son établissement « Maison Le Saintier » en hommage aux nombreuses générations de fondeurs de la famille Bollée. Photo Le Saintier : flyer portes ouvertes Carte postale Le Maître Saintier (D. Bollée) : collection personnelle Excellente soirée à vous, et à demain Carte postale "Le maître saintier" Le Saintier - Maison de retraite

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Louis-Joseph SOULAS – 4 – l’avenue

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez découvert dernièrement, Louis Joseph Soulas et quelques unes de ses œuvres. Les gravures et les eaux-fortes de LJ Soulas - paysages beaucerons, La Loire, paysages solognots - l’ont rendu célèbre bien au-delà des frontières régionales. A Saint Jean de Braye, c’est le 17 décembre 1958, que le Conseil Municipal a donné son nom à : l’Avenue Louis-Joseph Soulas. Elle commence avenue Charles Péguy et finit avenue Pierre et Marie Curie. Ces quelques photos ou cartes postales vous permettront de parcourir l’avenue LJ Soulas autrefois : 1 - La villa Saint Martin 2 - La mère poule (commerce) 3 - La première poste 4 - L’ancienne boulangerie 5 - Le Narval 6 - La pancarte de rue : LJ Soulas à SJDB Très bonne soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet - Photos JJR La villa St Martin - 1916 La mère poule (épicerie) L'ancienne poste Ancienne boulangerie Le café de la Gare (Le Narval aujourd'hui fermé) Plaque de rue

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Louis-Joseph SOULAS – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec le récit sur Louis-Joseph Soulas. (Récit provenant du catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010). En 1939, LJ Soulas est nommé directeur de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts d’Orléans, il enseigne la gravure sur bois, sur cuivre, le croquis et le dessin d’art. Il est également nommé conservateur-adjoint du cabinet des estampes du musée des Beaux-Arts d’Orléans, et président de la Commission permanente des sites du loiret. Mobilisé en Alsace, il continue pourtant à graver, entre autres une série d’affiches pour l’Armée. 1940 : Il est fait prisonnier et emmené en Poméranie, affecté à des travaux de la terre. Octobre 1941 : Rapatrié pour cause de maladie, il découvre Orléans en ruines. 1942 : Il participe à la création de la Société des Amis des musées d’Orléans. Ses œuvres entrent dans les musées de Strasbourg, d’Epinal, de Philadelphie. 1943/1954 : Il est nommé président de la Société des Artistes Orléanais. Il poursuit inlassablement son travail, expose et illustre de nombreux ouvrages. 1946, 1948 et 1952 : Il est membre du Jury pour le prix de Rome de gravure. 1950 : Maurice Genevoix remet à Louis-Joseph Soulas la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Il décède le vendredi 26 mars 1954 à Paris. Gravure : Le pêcheur de Loire (1951) Le pêcheur de Loire- 1951 -

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Louis-Joseph SOULAS – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuez à découvrir Louis-Joseph Soulas au travers de ce récit provenant du catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010. En mai 1933, Louis-Joseph Soulas épouse Simone Domergues, étudiante à l’école des Beaux-Arts de Paris. Six enfants naîtront de leur union de 1934 à 1948. A partir de 1933, il expose au Salon des Indépendants. En 1934, il obtient le Grand prix du ministère des Affaires étrangères à l’Exposition Internationale de Varsovie. Ses œuvres entrent dans les collections publiques : Musées du Luxembourg, de Boston, d’Honolulu, du Havre et à la Chalcographie du Louvre à Paris. Il participe en 1935 à sa première exposition d’ensemble à la Galerie Guiot où il présente environ 70 pièces, bois et burins. Il participe en 1936 à une exposition de groupe à la Biennale de Venise. Il est désigné comme membre du Jury Blumenthal pour l’attribution de la bourse en gravure, et membre de la Commission administrative de l’Ecole des Beaux-Arts d’Orléans. Lors de l’exposition internationale de Paris en 1937, il obtient le premier prix international de la gravure. Puis, en 1938, ses œuvres entrent dans les musées de Belfort, de Collioure, de Mulhouse, de Pau, de Périgueux, de Saint-Etienne de la Haye, au British Museum à Londres, et au musée des Beaux-Arts d’Orléans. Il représente la gravure française à la Biennale de Venise, et reçoit le prix de la Jeune Gravure. À suivre….. Bonne soirée et à demain pour la fin. Chécy - Les vignes

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Louis-Joseph SOULAS – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez raison, l’œuvre publiée hier soir (Paysage à Saint Jean de Braye - Burin) était bien de Louis-Joseph Soulas ! Mais qui était il ? Découvrez ses jeunes années (1905-1925) au travers de ce récit prélevé dans le catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010. Louis-Joseph Soulas est né le 1er septembre 1905 à Orléans, au 74 rue Saint Marceau. Aîné de cinq enfants, il passe son enfance jusqu’à 12 ans à Lignerolles (commune de Coinces) dans la ferme familiale de la plaine de Beauce dont les étendues, à l’époque encore entrecoupées de quelques haies et de bosquets, vont marquer son esprit : un cadre dépouillé, piqueté de meules de blé en attente de battage, ou de paille destinée au bétail, des tracés linéaires qui s’étirent à perte de vue et dont les courbes varient au gré des saisons, le tout sous un ciel sans cesse démesuré. Ce décor trouvera son reflet dans toute une part de l’œuvre accomplie. Son père, très perspicace, a compris les dons exceptionnels de Louis-Joseph Soulas pour le dessin. Aidé de son instituteur, l’enfant reçoit alors les cours de dessin de la prestigieuse manufacture des Gobelins. De 1918 à 1922, il apprend la gravure sur bois à l’Ecole Estienne (Paris), avec Léon Jouenne, et a également comme professeurs Henri de Waroquier, Robert Bonfils, et Mathurin Méheut. En 1923, il obtient ses premières commandes de bois gravés pour des romans des Éditions Mornay, et expose à la Société Nationale à partir de 1923. En 1925/1926, il effectue son service militaire au Service Géographique de l’Armée, où il rencontre André Jacquemin qui l’initie à l’eau-forte. En 1928 : Membre fondateur de la Jeune Gravure Contemporaine.…

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Question du 04 décembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Une visite au Musée nous a permis de découvrir ce burin représentant un paysage à Saint Jean de Braye. Le burin est le nom de l'outil, une lame d'acier biseautée et de la technique employée par le graveur. Il incise directement la plaque de cuivre à l'aide de son burin, soulevant un copeau de métal à chaque déplacement. La tige de l'outil est tenue entre le pouce et l'index et le champignon repose dans la paume de la main. Cette technique est des plus exigeantes, son apprentissage est long et le geste requiert une parfaite maîtrise ainsi qu'une grande puissance technique et physique pour réaliser es traits réguliers et déliés. il faut parfois des semaines pour réaliser une plaque. "Il faut conduire le burin comme une mariée à la messe, c'est un geste de tendresse et de sensibilité qui passe par le coeur" a dit l'artiste. Dites nous qui est l'artiste qui a réalisé cette oeuvre ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une bonne soirée et une excellente semaine. A demain. Quel artiste a réalisé cette oeuvre ?

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L’ancienne école libre de filles « La Haute Croix » – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Hier, nous vous disions que nous allions revenir sur les écoles abraysiennes plus tard, lorsque nous aurons terminé nos travaux de recherches. Mais, nous ne résistons pas ce soir à l'envie de vous publier, avec son accord bien évidemment, ces photos transmises par Maurice Poulard, senior abraysien bien connu de tous. Nous le remercions très sincèrement. Ces clichés ont été pris près de la statue située dans la cour de l'ancienne école libre de la Haute Croix qui a fait l'objet d'une de nos publications, il y a quelques jours. Maurice nous indique que la photo des jeunes filles costumées (pour un spectacle) date de 1926. Bientôt 100 ans ! Si vous reconnaissez un de vos proches ou l'une de ces jeunes filles, n'hésitez pas à commenter. Notre page est très suivie , vivante et conviviale, et c'est comme çà que nous la souhaitons ! Alors, maintenant, c'est à vous de partager vos souvenirs en commentant. Merci Excellente soirée et bon week-end à tous. A dimanche Sources : photos famille Poulard Maurice Jeunes filles costumées (pour un spectacle) - 1926. Ecole libre de la Haute Croix - 1926 ??????????

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Les dictons du temps – 1 – Décembre

Bonjour à toutes et à tous, Nous reprendrons nos publications sur les écoles abraysiennes, lorsque nos travaux de recherche seront terminés. Déjà le 1er décembre, et bientôt la fin de l’année ! Autrefois nos ancêtres n’avaient pas de service de météorologie pour les renseigner sur le temps à venir, ils apprenaient donc à connaître la nature pour éviter les foudres des éléments et pour déterminer les périodes de semailles et de récoltes. Les dictons transmis de génération en génération constituaient un véritable code de conduite. Ainsi, pour le mois de décembre : Qui en décembre trouve les bourgeons, à Pâques cherchera les tisons. Les jours entre Noël et les rois indiquent le temps des douze mois. Neige à la Saint Nicolas donne froid pour trois mois. Sources : La France Paysanne - magazine de traditions paysannes - N° 24 page 27 - les dictons du temps. Excellente soirée à vous, et à demain.

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L’école de filles de la « Maison de la Grillère »

Bonsoir à toutes et à tous, Suite de notre publication d’hier soir : Mais, en 1837, le propriétaire de « La Croix d’Or » , M. Charles Aubert donne congé pour le 1er novembre. Force est de trouver un autre local (CM du 2 avril) pour cette école de filles. Le choix du conseil se porte sur la maison de François Madre à la « Grillère » et le bail est signé le 6 avril 1837 ; il est renouvelé ensuite avec le nouveau propriétaire, M. Noël Alais, le 1er août 1840 « pour tenir la Maison d’école de filles ». Bail renouvelé le 20 août 1843. Puis, M. Alais donne congé pour le 1er novembre 1946. La maison de la Grillère a été l’habitation de Mme et M. (Gisèle et Joseph) Méret-Guilbon, elle est très ancienne et elle est toujours propriété de la famille Méret.. Elle a donc sa petite histoire à Saint Jean de Braye, ayant été « Maison d’école des filles » plusieurs années. Les familles Méret et Guilbon sont parmi les plus anciennes de Saint Jean de Braye ; nous les retrouvons dans les plus vieux registres, avec il est vrai, une orthographe changeante : Parfois Meiret, parfois Guillebon. La maison de la « Grillère » possédait des coins et recoins qui furent très utiles pendant la terrible occupation prusienne de 1870. Ils servirent de caches…..inviolées. Sources : Livre de François Marchand Photo de la « Maison de la Grillère » - rue de la Gare, aujourd’hui : JJR Très bonne soirée à vous, et à demain La maison de la Grillère, rue de la Gare La maison de la Grillère, rue de la Gare La maison de la Grillère, rue de la Gare La maison de la Grillère, rue de la Gare

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L’école de filles de la « Maison de la Croix d’Or »

Bonsoir à toutes et à tous, Une école a été créée à Saint Jean de Braye, à la suite d’une pétition faite « par un grand nombre de pères de famille ». L’arrêté de création est du 24 juin 1832 : elle fut ouverte le 2 juillet à Vomimbert « Maison de la Croix d’Or », actuellement café « Le Gallia » au 55 avenue du Général Leclerc. L’institutrice était Mademoiselle Victoire Bombon. L’article 2 de l’arrêté stipulait : « à dater de ce jour, il ne sera plus reçu de jeunes filles dans l’école de garçons tenue par Monsieur Aubert » et l’article 4 : « Nous invitons instamment nos concitoyens à ne pas envoyer leurs jeunes fils ou filles ailleurs que dans les écoles de la commune afin de contribuer autant qu’il est en eux, à la prospérité de ces deux établissements dont chacun doit apprécier les avantages et la nécessité. Signé : Jules Dulong, maire. Mais, en 1837, le propriétaire de « La Croix d’Or » , M. Charles Aubert donne congé pour le 1er novembre. Force est de trouver un autre local (CM du 2 avril). Sources : François Marchand Photo JJR : Le Gallia -------------- Suite à notre publication d’hier soir, concernant l’ancienne école libre de filles de « La Haute Croix », Sylvie nous a posé cette question à laquelle nous ne pouvons répondre : - « Est-ce que c'était là qu'il y avait les locaux dévolus aux Jeannettes et aux louveteaux dans les années 60 ? Il me semble bien reconnaître les lieux... Le caté, à l'époque, avait lieu dans une petite salle à côté du presbytère ». Si vous avez une réponse, n’hésitez pas à commenter. Merci Le Gallia aujourd'hui au 55 avenue du Gal Leclerc Publicité

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