La maison « Le boeuf mort » – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous avons besoin de vous ! Aux archives départementales du Loiret, nous avons trouvé il y a quelque temps, le plan de la maison appelée "Le Boeuf Mort" à Saint Jean de Braye, ainsi qu'une note de frais de Maître Robert, Notaire, 7 Place Ste Croix à Orléans, établie en 1870 au nom de M. Moullé-Leroy. Nous avons recherché dans le livre de François Marchand, (Saint Jean de Braye, par ses rues et ses lieux-dits), et M. Marchand a indiqué : " le Boeuf Mort" : son nom viendrait de l'enseigne d'une très ancienne auberge sise en bordure de la rue de Charbonnière (à l'époque Route de Pithiviers). Dans sa chanson de 1801, Sébastien Gangneux dit : "Le Boeuf Mort ne fait pas de gestes, nous offre du vin assez bon." Ce sont les seules informations en notre possession ! Auriez-vous une carte postale ancienne, une ou des photo(s), ou des informations à nous transmettre en commentant ? Merci. Excellente soirée à vous, et à demain. Plan : sources AD45

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4ème anniversaire de notre page Facebook

Bonsoir à toutes et à tous, Un peu de soleil, de couleurs et de joie, nous sommes heureux, aujourd'hui 30 Janvier, notre page Facebook fête son 4ème anniversaire ! Elle compte 714 followers à ce jour. Une publication chaque jour (ou presque), sur l'histoire locale de Saint Jean de Braye. Vous consultez régulièrement cette page, vous y êtes abonné et vous l'aimez, alors n'hésitez pas à la faire découvrir à vos parents, amis, voisins et collègues. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous écrire un petit message en commentant. Merci, et bonne soirée.

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La maison des Grands champs – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, La maison des Grands champs : Suite et fin Autrefois, une épicerie-buvette était exploitée au numéro 205 rue du Faubourg de Bourgogne, puis par la suite un restaurant, très apprécié des abraysiens "La Grange". Inoccupé pendant plusieurs années, suite à la fermeture de ce restaurant, l'immeuble a ensuite abrité le Cabinet d'Imagerie Médicale de la Pointe Saint Loup, jusqu'à fin mars 2019. L'activité du cabinet est désormais transférée au Pôle Santé d'Oréliance à Saran depuis le 1er avril 2019, au grand regret des habitants du quartier ! Aujourd'hui encore, ce bâtiment attend toujours de nouveaux occupants. En complément de la carte postale ancienne du pittoresque escalier du numéro 203 contenue dans notre publication d'hier soir, nous vous joignons ce soir des photos actuelles de ce même escalier. CPA : Collection de G. Creusillet : La Grange Photos actuelles : JJR Publicité ancienne (Menus à partir de 12 francs). Bonne soirée à vous, et à demain. Prenez soin de vous et des vôtres.

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La maison des Grands champs – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes ce soir dans le quartier Saint Loup et nous nous intéressons à la "Maison des Grands Champs", rue du Faubourg de Bourgogne : Située aux numéros 203 et 205 rue du Faubourg de Bourgogne (face au restaurant Courtepaille), la maison des Grands Champs est une très ancienne bâtisse, et dans sa cour intérieure, vous pouvez toujours découvrir son pittoresque escalier (voir CPA). Sur la 2ème carte postale ancienne ci-dessous, la maison des Grands Champs se trouve tout de suite sur la gauche, on y voit une enseigne "Epicerie". Au numéro 203, toujours une maison d'habitation où ont vécu Monsieur Moussu et sa famille de 15 enfants, de 1869 à 1934. Monsieur Moussu était voiturier et fournissait également la famille Bollée en crottin de cheval qu'il ramassait avec sa brouette. En effet, la fonderie utilisait le purin de crottin pour le décapage des cloches. Autrefois, une épicerie-buvette était exploitée au numéro 205, puis par la suite............................... Cartes postales anciennes : Collection de G.Creusillet Bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.

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La Loire embaclée

Bonsoir à toutes et à tous, Le froid va revenir, puis la neige, c’est l’hiver ! Ce soir, Pierre DENIS (12 ans), élève de M. Gobin en 1947 nous raconte : La Loire embaclée Pendant les vacances de Noël, la Loire charriait des glaçons. On les voyait venir au loin comme un tapis roulant. Ces glaçons se bousculaient les uns contre les autres et une partie d’entre eux, pour aller en petite Loire, passait par la brèche. En la franchissant, beaucoup se brisaient contre les pierres et d’autres le long du duit. Sur la petite Loire, ils coulaient entre deux lits de sable tout blancs de givre. Dans l’angle formé par le pont, ceux du bord se tamponnaient et s’amoncelaient près de la jetée avant d’être repoussés dans le courant par les suivants. On les voyait venir au loin comme un tapis roulant blanc qui parcourait toute la campagne. Puis, ils suivaient le courant avec un bruit de verre cassé. Sources : En grappillant – Revue mensuelle de la Coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie- 3ème année – numéro 16 – Janvier 1949. Photo internet : La Loire en février 2012 Excellente soirée et prenez soin de vous.

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La fête de Noël

Bonsoir à toutes et à tous, Les 24 et 25 décembre sont passés, mais Noël se fête parfois avant ou après dans les familles ou dans les Entreprises. C’est ainsi que Claude Bourdier, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de garçons en Janvier 1949, nous raconte : La fête de Noël du 9 janvier 1949, dont il a sans doute conservé quelques souvenirs. Le dimanche 9 janvier, je suis allé, par le car, avec mes parents et ma sœur à l’arbre de Noël de l’E.G.M. d’Orléans. Aussitôt arrivés, nous traversons une grande salle aux murs recouverts de branches de gui et de sapin. A gauche, sur de longues tables, s’alignent des bols encore vides. A droite, sur des tables également, trônent des jouets aux couleurs fraîches et vives. Dans une deuxième salle, celle du spectacle, de nombreuses chaises attendant les spectateurs avec au fond, la scène cachée par un rideau. Après que l’orchestre du 1er Bataillon du Matériel eut joué quelques morceaux, le spectacle débute avec les marionnettes de Mr Deschamp qui nous présente « La mère Michel ». Puis, deux gracieuses chanteuses nous charment. Des enfants costumés chantent diverses chansons parmi lesquelles : Trois jeunes tambours, Le petit cordonnier, Jimbo l’éléphant, Les Africains……. Puis, un prestidigitateur célèbre nous étonne par ses tours d’adresse. Il prend un cylindre de carton et nous le montre. Il est vide. Alors le prestidigitateur saisit un petit carré d’étoffe blanc, l’enfonce dans le cylindre et souffle dans ce dernier. Le carré d’étoffe ressort, il est jaune. Il le replace dans le cylindre, puis il ressort bleu, puis vert, puis rouge. Il fait encore plusieurs tours, tous plus étonnants les uns que les autres. C’est maintenant, les clowns qui montent sur scène. La figure enfarinée et le bout du nez rouge, ils nous amusent par leurs drôleries et leurs répliques…

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Jour de givre

Bonjour, Nous espérons que vous avez passé de joyeuses fêtes de Noël en famille et avec vos enfants, grands et petits. Nous sommes pourtant en hiver mais il ne fait pas très froid, contrairement à décembre 1948 comme nous raconte Daniel Maslet, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de la mairie en 1948 : Jour de givre. Pendant les vacances de Noël, je suis allé à pied de Vomimbert jusqu’au bourg. Le matin, après avoir déjeuné, j’endossai mon gros pardessus et mon capuchon, j’enfilai mes mitaines de laine, je partis. Dehors, l’air était calme et glacé, bientôt j’eus les oreilles et le bout du nez gelés. On aurait dit qu’il était tombé de la neige pendant la nuit. La campagne était silencieuse mais très jolie. Les toits, les arbres, et les fils électriques étaient recouverts d’une épaisse couche de givre. Le grillage du "Clos de la Vallée" ressemblait à une belle dentelle blanche. Quand je suis passé devant le jardin de notre coopérative, un coup de vent secoua les arbres et les fils téléphoniques et du givre tomba sur mon capuchon. J’étais tout blanc. Près du pont de la ligne de chemin de fer, la route était recouverte de verglas. J’ai essayé de glisser. Je suis tombé sur le dos, mais je ne me suis pas fait mal. Pas loin vers les Laboratoires de la « Biomarine », la couche de givre était plus épaisse et derrière moi, je voyais les empreintes de mes chaussons. Texte de Daniel Maslet Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 3ème année - numéro 15 - Décembre 1948. (image gratuite) Bonne journée à vous.

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Veillée de Noël

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd'hui, B. Pigniaux, élève de M. GOBIN, instituteur à l'école de garçons de la mairie en décembre 1947 nous raconte : La veillée de Noël : Lors du premier Noël du retour de captivité de papa, nous avons organisé une veillée de Noël en famille. Quand mes oncles et mes tantes furent là, nous sommes tous partis à Orléans à pied, tous joyeux. Arrivés à Orléans, nous sommes allés d’abord au cinéma, et ensuite à la messe de minuit. Le messe terminée, nous avons repris le chemin de la maison. Après le dîner, nous avons dansé et chanté. Vers quatre heures du matin, je suis allé me coucher pour que le père Noël descende dans la cheminée. Quelle fut ma joie, en me réveillant quelques heures plus tard, de trouver dans mes souliers des bonbons, et à côté, de nombreux jouets : un train mécanique, un jeu de construction et un jeu de dames. J’étais bien content car le Père Noël m’avait apporté ce que je désirais. Texte de B. Pigniaux Sources : En grappillant - revue mensuelle - Ecole publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 2ème année - numéro 3 - Décembre 1947. Excellente soirée à vous, et à demain.

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Arbre de Noël à l’école Gallouédec en décembre 1967

Bonsoir à toutes et à tous, En décembre 1967 (le19), à l’occasion des arbres de Noël, la Municipalité et plusieurs conseillers municipaux ont visité les diverses écoles maternelles. Au groupe Gallouédec, les édiles furent accueillis par Madame Joriot, Directrice, accompagnées de Mmes Picard et Chaillou, institutrices. Les 90 bambins de la Maternelle, avant de recevoir leurs jouets, chantèrent quelques rondes enfantines avec un ensemble touchant, n’hésitant pas à déclencher eux-mêmes les applaudissements de la Municipalité en frappant dans leurs mains. Les fillettes du Cours primaire vinrent aussi participer à cette petite séance récréative. Sources : ancien bulletin municipal Photo : République du centre Excellente soirée à vous, et à demain.

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Aujourd’hui, à l’approche de Noël, la ville gâte ses aînés, mais avant ?

Bonsoir à toutes et à tous, Ballotin de chocolats depuis longtemps, spectacle au cirque Gruss, mercredi après midi, à l’approche de Noël, la ville gâte ses aînés ! Mais, que se passait il autrefois au moment de Noël ?Nous avons voulu le savoir et avons recherché dans les anciens bulletins municipaux. Noël 2023 :Madame le maire, Vanessa Slimani, son premier adjoint, Olivier de la Fournière et Ghislaine Hurot, déléguée aux personne âgées, distribuaient récemment les boîtes de chocolats et de gâteaux aux personnes âgées des deux EHPAD abraysiens.Mercredi après-midi, les seniors de plus de 75 ans étaient tous invités au cirque Gruss pour un spectacle offert par la ville suivi de la distribution des ballotins de chocolats. Les temps changent ! Il y a 57 ans, pour Noël 1966, dans le numéro 4 de janvier 1968 de la revue municipale, on peut lire : « Le bureau d’Aide Sociale, poursuivant une heureuse initiative remontant maintenant à une dizaine d’années, a fait remettre la veille de Noël, au domicile des Anciens les plus défavorisés, un substantiel colis comprenant :- deux boîtes de sardines- un bon de viande de 20 francs- un paquet de pâtes- un fromage- un pot de confitures- une boîte de gâteaux- une tablette de chocolat- un sachet de bonbons- un kilo de sucre- des fruits- et une bouteille de vin.Cette année, 96 colis ont pu être confectionnés et distribués à la plus grande satisfaction des bénéficiaires, si l’on en juge par le nombre de messages de gratitude qui ont été adressés aux organisateurs ». Très bonne soirée à vous,et à demain. 

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