Les maires de 1983 à ce jour

Bonsoir à toutes et à tous,Afin de compléter notre série sur « Les Maires de Saint Jean de Braye",  voici le nom des maires après 1983 :  - LAPAIRE Jean-Pierre (1983-2001) - photo 4 - CHEVALIER Jacques (2001-2008) - photo 3  - THIBERGE David (2008-2018) - photo 2 - SLIMANI Vanessa (depuis 2019) : 1ère femme maire de notre ville - photo 1 Très bonne soirée à vous, et à demain Vanessa Slimani David Thiberge Jacques Chevallier Jean-Pierre Lapaire

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Diaporama sur le Canal d’Orléans

Le 12 novembre à 18h30, Salle 1 de l'Argonaute (Bd Marie Stuart, Orléans), AMAE et le Groupe Mémoires et Patrimoine du Comité des Sages de Saint Jean de Braye vous convient à la présentation d'un diaporama commenté sur le thème du Canal d'Orléans (construction, navigation, utilisation, cafés et restaurants, loisirs, 100ème anniversaire, etc.). Carte postale de la collection de G. Creusillet Durée : ~1h30Entrée libre et gratuite, Pass Sanitaire obligatoire.

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Marcel JORIOT

Bonsoir à tous, Parlons ce soir de Monsieur Marcel JORIOT - Maire de mars 1971 à mars 1983 Après avoir exercé des responsabilités au niveau départemental et régional dans le domaine sportif, M. Joriot, jeune retraité devient Maire en mars 1971. Durant ses deux mandats il continua l’expansion de St Jean de Braye afin d’en faire une ville répondant aux besoins de ses habitants : remembrement des zones agricoles, début de réaménagement du Centre ville, création du complexe sportif du Petit Bois, préservation du Château des Longues Allées et de son parc devenu public, mise en place des premiers transports urbains en commun, opposition à l’aménagement d’une « voie rapide » sur le canal ! La clinique des Longues Allées s’est également installée à cette époque. Ce Maire inspiré a beaucoup œuvré dans le domaine scolaire en créant trois écoles maternelles entre 1971 et 1976 (Anne Franck, Château-Foucher et Courtil Loison), deux groupes scolaires mixtes (Paul Langevin et Jacques Prévert), et en lançant la deuxième tranche du groupe scolaire Louis Petit. Son mandat a également vu la création du second collège Pierre de Coubertin. Dans le domaine sportif il a présidé à la naissance de la SMOC, issue de bénévoles dynamiques et créé les premiers équipements sportifs de la ville : les terrains de sport, la piscine, les gymnases, le stand de tir. Le développement de l’action sociale a permis la création en 1972 de la crèche familiale, l’ouverture au printemps 1977 du centre social du Pont Bordeau dont la gestion a été confiée à l’ASCA. Les personnes âgées n’ont pas été oubliés puisque qu’en 1982 la coordination des services permettant leur maintien à domicile a été créée et avec elle le Foyer de vie Pablo Picasso. Dans le domaine culturel il a permis à l’école de musique d’intégrer des locaux rénovés, fait la promotion des chemins piétonniers, a rassemblé la…

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André LAURENCEAU

Bonsoir à tous, Poursuivons ce soir avec : Monsieur André LAURENCEAU, Maire de juin 1963 à mars 1971 Habitant le quartier St Loup, M. Laurenceau a terminé sa carrière comme Directeur de la Société Générale. Passionné d’histoire, il est l’auteur de nombreux manuscrits et notices, la plupart sur Saint Jean de Braye, source d’informations précieuses pour l’histoire locale. Durant ses 8 années de mandat et pour pallier l’arrivée massive de nouveaux habitants (population qui a doublé en 10 ans), de nouvelles constructions ont été réalisées sur le territoire de la commune, aussi bien des maisons individuelles que des immeubles (logements locatif ou en propriété). Cette expansion s’est également traduite par de nombreux travaux d’équipements : assainissement (canalisation de l’Egoutier et de la Corne), voirie, distribution d’eau, équipement sociaux, culturels et sportifs. La vie scolaire a également beaucoup évolué : construction du groupe scolaire Louis Petit au Pont Bordeau, agrandissement des groupes scolaires Gallouédec et Jean Zay, construction du collège Saint Exupéry. ouverture du Centre de Loisirs de la Godde. D’autres équipements ont vu le jour : la nouvelle caserne des pompiers, le bureau de poste de la rue Jean Zay, l’école de musique sans oublier le développement de la Zone Industrielle et déjà un nouveau projet fort : la venue à Saint Jean de Braye de la Société des Parfums Christian Dior dont l’implantation définitive sera réalisée en 1973. Pour la première fois, en 1965, les anciens de la commune se sont retrouvés autour d’un goûter complété un an plus tard par un déjeuner, ces deux manifestations étant toujours d’actualité. Les abraysiens doivent à Monsieur Laurenceau la création d’un « bulletin municipal » annuel, et ce dès la fin de l’année 1964, bulletin très complet sur la vie de la commune avec, en plus, des articles historiques concernant le patrimoine. Portrait de M. Laurenceau en 1968…

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Louis PETIT

Bonsoir à tous, Monsieur Louis PETIT - Maire de octobre 1947 à mai 1963 M. Petit était négociant en café et torréfacteur rue de l’Orbette à St Jean de Braye, à la limite d’Orléans. Son mandat qui dura 15 années fut marqué par la construction de grands ensembles apportant de nombreux logements nouveaux, le premier se situant au Clos du Larry. Ces constructions ont eu pour effet de doubler la population de la commune qui est passée de 3577 habitants en 1946 à 6829 en 1962. La construction et l’agrandissement des écoles ont suivi cette évolution (groupes scolaires Gallouédec et Jean Zay) Durant l’année 1958 l’acquisition de terrains en vue de construire un nouveau groupe scolaire rue du Pont Bordeau fut décidée. Ce groupe qui sera dénommé Louis Petit ne fut ouvert que pour la rentrée de 1966. La propriété de la Motte-Fresnaie fut également achetée en 1962 afin de créer un Centre aéré. Devant l’expansion démographique de sa commune, de nombreuses innovations sont intervenues : modernisation de l’éclairage public, amélioration de la voirie, dotation d’un matériel nouveau pour les services d’incendie, autonomie du ramassage des ordures ménagères par l’acquisition de bennes, etc …. Un projet de Zone Industrielle fut également lancé, tout comme la création d’un écusson héraldique aux armoiries de la ville. L’intérieur de la Mairie a été modernisé, la salle du Conseil Municipal rajeunie et le mobilier remplacé. Décédé en mai 1963, hommage lui a été rendu par le Conseil Municipal et le Personnel de la commune pour son civisme et son dévouement pour l’intérêt public. FIN Bonne soirée et à demain Sources : Portrait de M. Petit : Ville de St Jean de Braye Ecusson : Archives municipales Louis PETIT Blason de Saint Jean de Braye

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Emile BERNON

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : Emile BERNON Maire de février 1937 à octobre 1947 C’est le 19 février 1937, suite au décès de Louis Gallouédec qu’il fut élu Maire à l’unanimité. Chef de division à la Préfecture du Loiret, il habitait à Plaisance, route de Gien (83, Avenue Charles Péguy). La même année, le 27 juin, entouré des conseillers municipaux, il inaugura la salle des fêtes sous la présidence de Jean Zay, Ministre de l’Education Nationale et de plusieurs personnalités du département. Cette manifestation se déroula, aux dires des journaux, « dans une atmosphère de joie, d’entrain, de cordialité et à laquelle le radieux soleil d’été apporta son tribut ». Après une réception officielle à la Mairie et un dépôt de gerbe au monument aux morts, un premier concert se déroula à la salle des fêtes suivi d’un second concert en plein air par la Société Musicale et la Société de Trompes de Chasse « Les Echos de Saint Jean de Braye ». Une démonstration du Corps des Sapeurs Pompiers compléta le programme de cette journée. Pendant l’occupation Emile Bernon fut maintenu dans ses fonctions bien qu’il n’eût fait aucune concession au régime de l’époque. Patriote ardent, il n’hésita pas à affronter les autorités allemandes de 1940 à 1944 dans des circonstances qui firent craindre pour sa liberté. Il facilita les mouvements de la résistance locale. Il présidait de nombreuses associations, notamment celle de la cantine des écoles. Il était également Président d’honneur de la Société Musicale dont il fut longtemps un exécutant de qualité. C’est pendant ses divers mandats que furent exécutés ou entrepris d’importants travaux concernant les bâtiments communaux, les locaux scolaires et le réseau d’adduction d’eau. C’est, en effet, le 13 août 1947 qu’il signa la convention entre Orléans et St Jean de Braye relative à l’installation d’un réseau…

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Emile ROSSIGNOL – 4 –

Bonsoir, Suite de la publication d’hier soir, Emile Rossignol, maire du 14 février 1890 au 15 mai 1904 : M. Georges Bollée, notamment, s’exprima en ces termes : « Quoi qu’il advienne des projets de retraite de M. le Maire, je me tiens pour certain d’être l’interprète des sentiments de la commune et de tout le Conseil Municipal en lui témoignant notre gratitude des services rendus, depuis 14 ans qu’il a assumé la charge de l’Administration de Saint Jean de Braye, en lui adressant nos plus sincères remerciements pour son assiduité, son esprit de suite et persévérant, son caractère ferme, mais si bienveillamment conciliant, grâce auquel, malgré les divergences d’opinions, la paix et la concorde ont toujours été maintenues dans nos réunions et dans la Commune ». Bien que n’étant pas candidat aux élections municipales du 1er mai 1904, M. Rossignol obtint 256 voix sur 512 suffrages exprimés. Le 2 juin, à la première séance du nouveau Conseil, M. Georges Bollée soumit un projet de délibération adressant à l’ancien Maire, M. Rossignol, un témoignage de reconnaissance : « Le Conseil Municipal de Saint Jean de Braye, nouvellement élu, considère comme un premier devoir de témoigner à M. Rossignol, Maire, les regrets qu’il éprouve de ne plus l’avoir à sa tête. Il tient à rappeler que pendant 14 années M. Rossignol a dirigé les Services Communaux avec une ponctualité exemplaire, que son administration a été marquée par la solution de questions importantes, notamment l’achèvement du réseau vicinal si bien amorcé saus la Municipalité précédente de M. Brouard Désiré et la grande œuvre de construction de notre Groupe Scolaire. En conséquence, le Conseil décide : - que le témoignage de sa reconnaissance, pour tant de services désintéressés, sera mentionné au procès-verbal et qu’une copie en sera portée à M. Rossignol par la nouvelle Municipalité. » Cette proposition fut adoptée par 13 voix contre une, celle de…

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Emile ROSSIGNOL – 3 –

Bonsoir, Poursuivons ce soir, avec Emile ROSSIGNOL, maire de 1890 à 1904 Enfin, le 10 septembre 1891, M. Rossignol donne lecture du rapport de la Commission Supérieure d’Hygiène, lequel constate que le terrain destiné à la construction de la Mairie et de l’Ecole « est élevé et sain et non bas et marécageux comme on l’avait prétendu ». Un Conseiller tente alors une dernière manœuvre en demandant que la question de l’emplacement soit ajournée jusqu’aux élections municipales de mai 1892. Sur intervention de M. Rossignol, cette proposition n’est pas prise en considération. La dépense concernant la maison d’école et la Mairie s’est élevée à 55 000 francs, (3 000 F pour les terrains et 52 000 F pour les constructions). Le financement a été assuré par une subvention de 27 500 F et un emprunt de même somme d’une durée de 30 ans auprès du Crédit Foncier. L’inauguration de la Mairie et de l’Ecole eut lieu le 10 octobre 1893. Cinq ans après, le 22 décembre 1898, il est décidé de construire une Ecole de Filles avec annexe enfantine, sur le terrain attenant à la Mairie et à l’Ecole de Garçons. Cette Ecole - qui paraît avoir été mise en service en 1901 - est devenue en 1959 : l’Ecole Maternelle Jean Zay. C’est sous l’administration de M. Rossignol qu’une salle des fêtes, sise au dessus de l’Ecole de Filles, fut réalisée. En outre, le 12 novembre 1893, une Ecole de greffage a été instituée ; en 1900, l’éclairage au gaz du Faubourg Bourgogne fut décidé ainsi que le rattachement de la Commune au réseau téléphonique. Au cours de la séance du 17 février 1904, M. Rossignol annonça qu’en raison de son état de santé in ne se représenterait pas aux élections de mai 1904. Plusieurs Conseillers intervinrent pour essayer de le faire revenir sur sa décision et le remercier…

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Emile ROSSIGNOL – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite de la publication d’hier soir : Emile Rossignol, maire du 14 février 1890 au 15 mai 1904 : La commissions présenta son rapport le 21 mai 1890. Les avis des Commissaires furent très partagés - il n’y eut pas moins de six propositions différentes - car il fallait choisir, lisons-nous dans le rapport « un emplacement assez central pour égaliser autant que possible les distances des points extrêmes de la Commune, tenir compte du groupement des maisons qui est loin d’être régulier, du nombre d’enfants envoyés à l’école par chaque section de la Commune et de la viabilité des chemins pendant la mauvaise saison ; il ne fallait pas aussi trop s’éloigner de l’Église où les enfants vont une fois par semaine suivre le catéchisme ». La majorité de la Commission proposa de choisir pour emplacement le terrain situé à l’ouest du carrefour formé par les croisements des rues de la Vallée et de Grasdoux. La proposition fut adoptée par 12 voix contre 4. La séance du conseil du 18 décembre suivant devait être consacrée uniquement à étudier la délimitation et l’acquisition des terrains nécessaires. Une première escarmouche eut lieu. M. Dervaux, Conseiller, demanda l’ajournement de la séance, ce qui fut repoussé par 11 voix contre 4. Enfin, au cours de la séance du 19 janvier 1891, le Maire annonça qu’il avait été saisi de deux pétitions : l’une demandant que la construction envisagée ait lieu à Vomimbert, l’autre que l’Ecole de Garçons et la Mairie soient maintenues au Bourg ». Avec la plus grande énergie, M. Rossignol demanda au Conseil de confirmer son vote, ce qui fut obtenu par 10 voix contre 5. Le 5 mars 1891, M. Rossignol donna connaissance des résultats de l’enquête « de commodo et incommodo » concernant l’emplacement de la Mairie et de l’Ecole : 300 contribuables ont protesté : - 150 donnent comme…

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