Vitesse limitée à 12km/heure en 1905 à Saint Jean de Braye !

Bonsoir à toutes et à tous, De nos jours, la presse locale nous informe régulièrement des contrôles routiers effectués chaque week-end et des infractions relevées entraînant les retraits de permis de conduire et les immobilisations de véhicules des auteurs de ces infractions. Mais, savez que : Déjà des excès de vitesse en 1900 ! On relève dans la revue "Le chasseur français" du 1er mars 1900 : Casse-cou ! ça va mal, ça va très mal : la vitesse exagérée de certains chauffards qui, prenant les routes de France pour des automobilodromes les brûlent à 50 ou 60 kilomètres à l'heure, soulève dans tout le pays un haro général et les plaintes de tous les côtés affluent au Ministère. Si bien, que M.Pierre Baudin, Ministre des Travaux Publics, favorable cependant à la cause de la locomotion nouvelle, ne se cache pas pour déclarer que si cet état de choses ne cesse pas et dans un avenir très prochain, il sera obligé de prendre des mesures catégoriques : imposer par exemple aux constructeurs des dispositifs verrouillés, indémontables, empêchant les automobilistes de dépasser 30 kilomètres à l'heure, vitesse maximale autorisée par le règlement général de circulation. Plus que jamais donc, chauffeurs, nous vous crions : Casse-cou ! doucement, plus doucement, si vous voulez éviter des vexations outrancières. Sur les larges routes désertes, loin des agglomérations, embrayez si cela vous fait plaisir votre quatrième vitesse, mais pour Dieu, dans les villes, dans les villages, et à leur approche, restez à la seconde. Notre maire devait être encore plus prudent que M. le Ministre puisqu'il prenait le 20 août 1905, un arrêté fixant la vitesse des véhicules automobiles à 12 kilomètres à l'heure. Cette décision coûta à la caisse de la commune la somme de 40,08 francs versée à M. Doucet, peintre, rue aux Ligneaux, pour la confection de six panneaux…

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Notre page Facebook fête son 2ème anniversaire.

Bonjour à toutes et à tous, Un peu de soleil, de couleurs et de joie, nous sommes heureux, aujourd'hui 30 Janvier, notre page Facebook fête son 2ème anniversaire ! Elle compte 482 abonnés à ce jour. Une publication chaque jour (ou presque), sur l'histoire locale. Vous consultez régulièrement cette page, vous y êtes abonné et vous l'aimez, alors n'hésitez pas à la faire découvrir à vos parents, amis, voisins et collègues. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous écrire un petit message en commentant. Merci, et bon dimanche à vous. à bientôt 2ème anniversaire Notre page Facebook

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La maréchalerie Hilt-Lacroix – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à nos interrogations d'hier soir, Frédéric M. nous a donné la bonne réponse à la première question, BRAVO ! Voici donc les réponses : Lieu : 125 rue du faubourg de Bourgogne à St Jean de Braye Qui était M. Lacroix : M. Lacroix était le gendre de M. Hilt. Le maréchal ferrant Lacroix était installé au 125 rue du faubourg de Bourgogne, entre le n°123 le bar Le Celtique et le n°127 la pharmacie Saint Loup. Sur les annuaires de 1888 à 1912, la maréchalerie est mentionnée HILT-LEMESLE au 48 fbg de Bourgogne (numérotation de l'époque). Après guerre, elle apparaît ensuite au nom de Lacroix . C'est cet atelier que l'on voit sur ce cliché datant de 1924 avec l'inscription en façade " Ancienne maison HILT". Il est possible que le gendre et le beau-père aient travaillé ensemble puisqu’un S a été conservé à « Ferrant ». En 1931, un maréchal nommé Daguin a pris la place et est allé ensuite s’installer 40 avenue du Capitaine Jean. François Marchand, dans son livre « St Jean de Braye, par ses rues et ses lieux-dits » a écrit en 1986 : « Le dernier fermier de l’île Charlemagne , M. Le Ferrec venait faire ferrer ses chevaux chez M. Hilt dont l’enclume se tenait dans le faubourg de Bourgogne. La maréchalerie fut ensuite exploitée par son gendre M. Lacroix ; encore une force de la nature, à la moustache gauloise amplement fournie et que les gamins n’avaient pas intérêt à contrarier ». Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain. Sources : Le Carto n° 148 – Juillet 2020 – bulletin de liaison Cercle des Carthophiles du Loiret -page 28 La maréchalerie HILT-LACROIX

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La maréchalerie Hilt-Lacroix – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, C'est à vous de travailler un peu ce soir ! Le maréchal-ferrant Lacroix était installé autrefois à Saint Jean de Braye : à quelle adresse exerçait il ? et qui était il ? Excellente soirée à vous, et à demain. CPA : source inconnue La maréchalerie HILT-LACROIX

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Saint Jean de Braye – Centre industriel en 1991 – 2 –

Bonsoir Suite de la publication d’hier soir : Saint Jean de Braye, centre industriel en 1991 : Nous ne gardons du siècle dernier que la Fonderie de Cloches du faubourg de Bourgogne, créée en 1840 par Jean-Baptiste Bollée, toujours exploitée par ses descendants. Juste avant la dernière guerre se créait rue de la Mairie, une petite mais prospère usine où l'on fabriquait la machine à décoller le papier bien connue des peintres. C'est un abraysien, M. Louis Dupré qui était l'inventeur de cet appareil et qui dirigeait son établissement. A cette même époque, les Établissements Racaud s'installaient près de la gare. Ils fabriquaient des fers à bœufs; c'était la plus importante fabrique dans cette spécialité; elle existe toujours sur notre sol mais elle a dû se reconvertir dans d'autres fabrications, toujours dans le domaine du matériel agricole. N'oublions pas l'Usine d'Ambert installé dans la rue du même nom pendant la guerre 1914/1918 qui a connu plusieurs appellations et qui de nos jours est en pleine mutation. L'atelier Guillot, vers 1900, était situé Faubourg de Bourgogne , près de la rue d'Ambert. Il devint l'importante entreprise Guillot-Pelletier, rue de la Gare à Orléans. Très bonne soirée à toutes et à tous et à demain. (Sources : François Marchand - En singeant et papotant - recueil d'anecdotes abraysiennes – 1991. CPA et photos : Georges Bollée et son équipe en 1910 : archives municipales 4 générations de Bollée : Dominique Bollée Exposition de cloches au musée campanaire et Dominique Bollée, maître saintier : source inconnue 4 générations de Bollée Georges Bollée et son équipe en 1910 Le maître saintier - Dominique Bollée Musée campanaire Bollée

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Saint Jean de Braye – Centre industriel en 1991 – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous,En 1991, M. François Marchand écrivait : Saint Jean de Braye, centre industriel :Il est de coutume de dire, que notre commune avait autrefois une vocation uniquement viticole et de résidence pour les bourgeois d'Orléans qui possédaient nombre de propriétés sur notre sol. Il est vrai qu'en 1880, nous avions 939 hectares de vignes, mais l'industrie n'était pas inconnue. Ainsi : - En 1822, une fonderie de suif était exploitée par Monsieur Villoing.- En 1847, une fonderie de fer et fonte était exploitée au Fort Saint Aignan (angle de la rue de la Glacière et de la rue du Faubourg de Bourgogne par Monsieur Lefèvre avec une machine à vapeur à haute pression de la force de 12 chevaux. - En 1852, Monsieur Escot dirigeait une fabrique de vernis gras à l'Orbette. - En 1856, la veuve Maria faisait tourner le moulin de Bionne avec une machine à vapeur de la force de 10 chevaux. - En 1858, Monsieur Bertheau transférait au moulin Chardon (155/157 rue du faubourg de Bourgogne) sa fabrique d'allumettes chimiques exploitée en 1863 par Monsieur Goussu. Celui-ci adjoint à son entreprise sa fabrique d'eau de javel qui ne disparut que dans les années 1970, ses successeurs furent Monsieur Morand en 1881 puis Monsieur Victor Galet en 1886, Madame Galet prit la suite jusqu'à la disparition définitive. - En 1862, nous avions les vinaigreries Leveillé et Leroy-Ripouteau, Aignan Gourdin, fabricant d'Eau de Vie de Marc employait deux hommes et avait produit 70 hectolitres d'eau de vie à 56 degrés.- En 1862 également s'installait l'usine à Gaz portatif, rue de la Glacière, dirigée par Messieurs Blanchet et Le Roux puis par Monsieur Chagot- En 1892, Monsieur Labrut était autorisé à installer rue de la Glacière, son importante poterie qui créa avec l'association de son gendre M. Recullé, les Grès Labrec…

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Agriculture à Saint Jean de Braye en 1976

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal de 1976, on pouvait lire : Adieu veaux, vaches et taureaux ! Avant qu'ils ne disparaissent, nous avons tenu à fixer pour la postérité le souvenir des derniers représentants de la race bovine abraysienne. Ces vaches et taureaux appartenaient à M. Amy qui les a remplacés par quelques moutons. Cette photo est un des reflets de la mutation de notre commune où ce qui est du domaine rural cède peu à peu la place à la prolifération urbaine et industrielle. Il ne reste plus que 477 hectares de terres cultivées sur un total de 1370 hectares. Saint Jean de Braye détient encore deux vaches. Il y en avait : - 159 en 1944, - 64 en 1961, - et 18 en 1968. Puisque nous sommes dans le domaine agricole, signalons que le dernier recensement fait état de 55 exploitations agricoles dont 2 maraîchers, 8 arboriculteurs et un élevage caprin. Superficie des vergers : 163 hectares - Superficie des vignes : 9 hectares. Sources : texte et photo : bulletin municipal de 1976 - Photo de la ferme de M. Amy : Yvon Coguelet Excellente soirée à vous, et à demain Les derniers bovins abraysiens en 1976

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Paul Archambault, résidant au Cormier

Bonsoir à toutes et à tous, Connaissez - vous Paul Archambault ? Paul Archambault est né le 8 Avril 1883 à Orléans d’une famille chrétienne et démocrate, sévère et sérieuse comme aimait à le dire Charles Péguy, compatriote et de dix ans son aîné. Paul Archambault écrit « au Sillon » le 10 Mai 1906, un article sur la situation des domestiques « une institution surannée ». En1911, il enseigne la Philosophie au collège Sainte-Croix de Neuilly. Ce sera l’occasion de publier entre 1910 et 1914, pour les élèves de l’enseignement secondaire, une série d’ouvrages consacrés aux grands philosophes, Montesquieu, Boutroux, Leibniz, Hegel Pascal et Guyau. Un de ses nombreux élèves, Henri de Montherlant, sera académicien. Un essai écrit en 1913 sur l’individualisme reçoit le prix Montyon et sera couronné par l’académie française. Pendant la première guerre, comme Officier de Réserve dans l’infanterie, il sera Commandant de compagnie, blessé et plusieurs fois cité. Il sera démobilisé comme Capitaine avec la Légion d’honneur. Paul Archambault parmi ses divers ouvrages, a publié un livre sur Charles Péguy mort pendant la bataille de la Marne le 5/9/1914 « Image d’une vie héroïque ». La paix revenue, il va reprendre son travail de fonctionnaire au Pavillon de Flore, tout en continuant à publier 50 cahiers jusqu’en 1950. A la retraite, avec son épouse également écrivain, ils s’installeront dans la propriété familiale au Castel, aujourd'hui appelée "Le Cormier" , (57 rue du Petit Vomimbert) où ils aimaient tant se ressourcer dans un parc propice au calme et à la réflexion. Toujours actif, il participe à des conférences sur la famille et sur les problèmes sociaux. Son dernier livre paru en 1950 « La Famille, œuvre d’Amour » sera salué par la critique littéraire. Alors qu’il parlait des problèmes de réformes scolaires, il meurt subitement à la tribune des Journées Familiales à…

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L’arbre de lumière – 2 –

Bonsoir, Suite à notre interrogation d'hier soir : Voici l'histoire de l'arbre de lumière. Depuis 1988, l'association l'Atelier offre aux enfants abraysiens une ouverture sur l'Art en les associant à la création. Pour fêter ses dix ans, l'Atelier s'est consacré en 1998 à la lumière. Les objets peints, les sculptures, mais surtout les vitraux ont été au cœur du travail effectué par l'association avec les enfants des différentes écoles abraysiennes. Résultat final : un arbre de lumière de quatre mètres de haut dont chacune des branches a été réalisée par une école. Beau cadeau d'anniversaire ! Par courrier en date 11 juin 1998, les enfants de l'Atelier ont remercié le Conseil Municipal et les services municipaux pour leur soutien dans la mise en place de l'Arbre de Lumière, création de l'année 1998, et ont offert à la ville cette réalisation collective. Le Conseil municipal les a remerciés pour ce cadeau et les a félicités pour leur travail. L'Arbre de Lumière, c'est un peu de chacun d'eux, il a ensuite pris sa place à côté des bassins dans le jardin de la commune, où il se trouve toujours aujourd'hui. Il est pour nous tous, l'illustration permanente du dynamisme et de la créativité des enfants, de l'Atelier, et des enseignants. Sources : Revues municipales Photo : l'Arbre de Lumière (site de l'Atelier) Excellente soirée à toutes et à tous, et à demain. L'arbre de lumière - site de l'Atelier

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L’arbre de lumière – 1 –

Bonsoir,Comme beaucoup d'abraysiens, vous passez sans doute devant cet ouvrage sans y prêter vraiment attention ! mais, connaissez-vous son histoire ? Racontez.Très bonne soirée à toutes et à tous, et bon week-end. Photos : ChR Arbre de lumière - Centre ville - 1 Arbre de lumière - Centre ville - 2

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