Daniel Gélis dans son atelier rue Saint-Marc en octobre 2019. Photo (c) L. Lordet

Daniel Gélis est né en 1942 à Orléans. Peintre de la transparence des lumières, il vit et travaille dans le quartier Saint-Marc. C’est à l’âge de douze ans, à l’occasion de la visite d’une exposition Van Gogh, à Paris, qu’il est séduit par la peinture. Sa première exposition à la Galerie de Saxe, à Paris, à 27 ans, lui ouvre les portes de galeries renommées. Après avoir étudié au Beaux Arts d’Orléans, puis enseigné l’initiation artistique, Gélis décide de se consacrer à plein temps à son art. Quatre thèmes l’inspirent particulièrement:  l’eau, les corps, les paysages et les scènes de vie, avec, toujours, cette recherche de la transparence. « ça toujours été un peu une obsession, j’ai toujours recherché la transparence par la lumière, une lumière que j’essaie de faire ressortir de la toile », confie l’artiste. Daniel Gélis expose dans le monde entier: à Paris et en province, à Amsterdam, Tokyo, Washington. A New York et en Allemagne, en Italie et en Suisse, au Canada, en Chine, à Singapour, à Tahiti et en Nouvelle Calédonie, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Sénégal. Plus de 120 expositions et sa présence dans de nombreuses collections publiques et privées témoignent du rayonnement de son œuvre et de sa grande notoriété sur le marché de l’art international. Lauréat de plusieurs prix, dont le Prix Jean Meunier du Gemmail et la Médaille d’Or du salon des Artistes Français, l’artiste a aussi illustré un recueil de poésies d’Alain Naud, « Pour l’oiseau bleu qui brûle ». Deux monographies ont été éditées sur sa peinture, « L’eau féconde du désir » et « Transparences et lumières rêvées ». Daniel Gélis, poète de la lueur et des présences, artisan de haute peinture, aime à se définir comme un peintre « transfiguratif ».

Auteur : L. Lordet