L’école de filles de la « Maison de la Grillère »

Bonsoir à toutes et à tous, Suite de notre publication d’hier soir : Mais, en 1837, le propriétaire de « La Croix d’Or » , M. Charles Aubert donne congé pour le 1er novembre. Force est de trouver un autre local (CM du 2 avril) pour cette école de filles. Le choix du conseil se porte sur la maison de François Madre à la « Grillère » et le bail est signé le 6 avril 1837 ; il est renouvelé ensuite avec le nouveau propriétaire, M. Noël Alais, le 1er août 1840 « pour tenir la Maison d’école de filles ». Bail renouvelé le 20 août 1843. Puis, M. Alais donne congé pour le 1er novembre 1946. La maison de la Grillère a été l’habitation de Mme et M. (Gisèle et Joseph) Méret-Guilbon, elle est très ancienne et elle est toujours propriété de la famille Méret.. Elle a donc sa petite histoire à Saint Jean de Braye, ayant été « Maison d’école des filles » plusieurs années. Les familles Méret et Guilbon sont parmi les plus anciennes de Saint Jean de Braye ; nous les retrouvons dans les plus vieux registres, avec il est vrai, une orthographe changeante : Parfois Meiret, parfois Guillebon. La maison de la « Grillère » possédait des coins et recoins qui furent très utiles pendant la terrible occupation prusienne de 1870. Ils servirent de caches…..inviolées. Sources : Livre de François Marchand Photo de la « Maison de la Grillère » - rue de la Gare, aujourd’hui : JJR Très bonne soirée à vous, et à demain La maison de la Grillère, rue de la Gare La maison de la Grillère, rue de la Gare La maison de la Grillère, rue de la Gare La maison de la Grillère, rue de la Gare

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L’école de filles de la « Maison de la Croix d’Or »

Bonsoir à toutes et à tous, Une école a été créée à Saint Jean de Braye, à la suite d’une pétition faite « par un grand nombre de pères de famille ». L’arrêté de création est du 24 juin 1832 : elle fut ouverte le 2 juillet à Vomimbert « Maison de la Croix d’Or », actuellement café « Le Gallia » au 55 avenue du Général Leclerc. L’institutrice était Mademoiselle Victoire Bombon. L’article 2 de l’arrêté stipulait : « à dater de ce jour, il ne sera plus reçu de jeunes filles dans l’école de garçons tenue par Monsieur Aubert » et l’article 4 : « Nous invitons instamment nos concitoyens à ne pas envoyer leurs jeunes fils ou filles ailleurs que dans les écoles de la commune afin de contribuer autant qu’il est en eux, à la prospérité de ces deux établissements dont chacun doit apprécier les avantages et la nécessité. Signé : Jules Dulong, maire. Mais, en 1837, le propriétaire de « La Croix d’Or » , M. Charles Aubert donne congé pour le 1er novembre. Force est de trouver un autre local (CM du 2 avril). Sources : François Marchand Photo JJR : Le Gallia -------------- Suite à notre publication d’hier soir, concernant l’ancienne école libre de filles de « La Haute Croix », Sylvie nous a posé cette question à laquelle nous ne pouvons répondre : - « Est-ce que c'était là qu'il y avait les locaux dévolus aux Jeannettes et aux louveteaux dans les années 60 ? Il me semble bien reconnaître les lieux... Le caté, à l'époque, avait lieu dans une petite salle à côté du presbytère ». Si vous avez une réponse, n’hésitez pas à commenter. Merci Le Gallia aujourd'hui au 55 avenue du Gal Leclerc Publicité

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L’ancienne école libre de filles « La Haute Croix » – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre question d'hier soir, voici la réponse. Cette statue se trouve dans la cour de l'ancienne école libre de filles de "La Haute Croix". Ecole créée à la Haute Croix en 1898. Elle a fermé ses portes dans les années 1940. Si vous avez des informations supplémentaires, nous sommes preneurs, sinon il nous faudra faire des recherches aux archives. Elle se trouve au croisement de la rue Jeanne d'Arc (93) et de l'avenue Louis-Joseph Soulas (98). Très bonne soirée, et à demain. Photos ChR : aujourd'hui, sur place. Rue Jeanne d'Arc, dans la cour Rue Jeanne d'Arc Rue Jeanne d'Arc Rue Jeanne d'Arc Rue Jeanne d'Arc Rue Jeanne d'Arc Rue Jeanne d'Arc avenue Louis-Joseph Soulas. avenue Louis-Joseph Soulas. avenue Louis-Joseph Soulas.

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Question du 27 novembre 2022 : Où sommes-nous ?

Bonsoir à toutes et à tous, Petite promenade cet après-midi à Saint Jean de Braye, le temps est couvert, mais aujourd'hui, nous sommes plus curieux que d'habitude, et profitons de l'ouverture du portail. Nous nous trouvons devant cette statue, mais où sommes-nous donc exactement ? Excellente soirée à vous, nous attendons vos propositions. A demain pour la réponse. Où sommes nous ?

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Ecole de la Pomme de pin – Journal – Texte 2 – Une queue aux halles

Bonsoir à toutes et à tous, Au hasard de nos recherches aux Archives départementales du Loiret, nous avons découvert une petite revue mensuelle datant de Novembre-Décembre 1947, rédigée et imprimée par l'école publique de garçons de la Pomme de Pin à Saint Jean de Braye. Vendue à l'époque 10 francs, au profit de la Coopérative de l’École de garçons, on y trouve des textes rédigés par les garçons, des charades, et en dernière page la composition du bureau de la coopérative scolaire et le nom du gérant : R.PIFEAUX. Dans l'un des textes, on retrouve ce nom qui n'est autre que celui du maître d'école ! En dernière page : Coopérative de l'école de garçons de la Pomme de Pin Année 1947-1948 Bureau : Président : LEBRUN Georges - Vice-président : LAURENT José - Secrétaire : MASURE Jean - Trésorier : RIVIERE Gilles - Bibliothécaire : SCHRICKE Claude - Membres : DELAUNAY André – MOREE Jacques – SEVILLE Guy. Si vous avez en votre possession, dans vos placards ou au grenier, des journaux scolaires anciens de ce genre, soit de l'école de la Pomme de pin, devenue groupe scolaire Louis Gallouédec ou des écoles de la mairie à Saint Jean de Braye, nous sommes très intéressés. On y trouve des textes illustrant la vie de l'époque que nous aimerions partager avec vous, comme le texte qui suit : Une queue aux halles : Celui-ci vous permettra de vous rendre compte que nous n'étions pas les premiers, lors des confinements, à attendre devant les magasins pour pouvoir y faire nos courses alimentaires et à ne pas y trouver parfois, le produit recherché ! Claude, élève de l’école de la Pomme de pin, en 1947, nous raconte : Une queue aux Halles Le facteur vient d’arriver. Maman ouvre le journal et lit l’article : Cet après-midi, distribution de…

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La Camardière

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, comme promis hier : La Camardière, autrefois avenue Charles Péguy C’était une très jolie gentilhommière, entourée d’un beau parc surplombant la Loire. Son nom « La Camardière » nous interroge un peu, quand on sait que « la camarde » dans l’ancien langage populaire, désignait la mort. Plusieurs propriétaires se sont succédés : les familles Daire-Bignon, Adam-Daire, Legendre, Renou. Nous ne possédons aucune photographie de cette propriété, aussi, si vous en possédez, nous sommes intéressés. Merci. Dans cette propriété, près de la route nationale, existait autrefois, une chapelle domestique privée. Celle ci aurait été démontée en 1968, pierre par pierre, par l’ancien propriétaire Monsieur Renou, fabricant de poupées à Orléans. La chapelle de la Camardière fut bénite par Monseigneur l’Évêque d’Orléans en 1869. Monsieur Ricard, l’architecte n’avait rien négligé, pour répondre aux pieux désirs de la fondatrice. La chapelle était construite dans le style ogival du XIIIème siècle. L’autel en pierre sculptée était orné de statues de Notre Seigneur et des quatre évangélistes. Les fenêtres possédaient de beaux vitraux des ateliers de Monsieur Lobin de Tours. La CIPS a conservé une partie du parc ainsi que l’accès direct au Canal, qui existe d’ailleurs toujours de nos jours. Photo JJR : dans le parc de la CIPS, ce magnifique cèdre était encore là lors des journées du patrimoine de septembre 2009. Très bonne soirée à tous, et à demain. Le cèdre - septembre 2009

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Le Petit Cormier – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Depuis trois jours, nous nous sommes intéressés au Petit Cormier, vous avez pu découvrir hier soir, quelques photos de l’extérieur, de l’intérieur et de la chapelle, mais ce que vous ignorez encore aujourd'hui, c’est la présence d’un très grand meuble dans la sacristie de cette chapelle ! Mais d’où vient ce meuble de trois mètres de long, destiné au rangement des vêtements sacerdotaux ? Et bien, sachez qu’il vient de la Camardière, belle demeure, que la CIPS (Caisse Interprofessionnelle et de Prévoyance des Salariés) a fait démolir en 1968 afin de construire les bâtiments de son Siège Social, avenue Charles Péguy. (Depuis, Malakoff-Médéric et Malakoff-Humanis ont remplacé la CIPS au même endroit). En effet, à ce moment là, ne sachant que faire de ce meuble, la CIPS l'avait offert aux Bénédictines de Notre Dame du Calvaire qui se trouvaient encore au Petit Cormier à St Jean de Braye. Par la suite, trop volumineux, il n’a pas suivi les Bénédictines à Bouzy la Forêt ! il est resté dans la sacristie. Excellente soirée à vous, et à demain pour la découverte de la Camardière Photo du meuble : JJR Le meuble de la chapelle de la Camardière, dans la sacristie du Petit Cormier

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Le Petit Cormier – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous vous faisons découvrir le Petit Cormier : Monastère, extérieurs, intérieurs, parc, chapelle ......... Bonne soirée à vous, et à demain pour une autre découverte. Carte postale vendue autrefois au Monastère Photos JJR Le petit Cormier (les bâtiments) Statue dans le parc Le parc : statue Le monastère - carte postale La chapelle La chapelle La chapelle La chapelle La chapelle Intérieur un jour de fête Petit Cormier (extérieur) Petit Cormier (extérieur)

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Le Petit Cormier – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d’hier soir, vous avez pratiquement tous reconnu la statue qui se trouve dans le parc du Petit Cormier. Bravo ! En conséquence, ce soir, nous allons vous parler du Petit Cormier : "Cormier" vient du bas latin Corma, d'origine gauloise. C'est l'équivalent du latin classique Sorbus qui signifie Sorbier (ou Cormier). Le cormier, un bel arbre, donne comme fruit les Cormes qui rappellent un peu les nèfles. Le bois sert à faire les "rollons" d'échelle. Le Petit Cormier est un manoir du 18ème siècle, situé au 65 de l’avenue de Verdun à Saint Jean de Braye. Plusieurs propriétaires se sont succédés dans cette propriété. En 1945, le domaine appartenait à la famille CLERICO propriétaire du Lido à Paris, cabaret mondialement connu, où triomphaient les revues et spectacles rehaussés par la beauté des Blue Bell Girls. Il est probable que ces belles créatures aient rendu visite au Petit Cormier ! La propriété du « Petit Cormier » a abrité ensuite le Prieuré des Bénédictines de Notre Dame du Calvaire. Le conseil municipal avait donné un avis favorable le 30 mai 1956 pour l’installation de cette communauté sur le territoire de notre commune. Celle ci résultait de la fusion des monastères de Vendôme fondé en 1625 et d’Orléans en 1638. La communauté d’Orléans avait acheté en 1956 la propriété du « Petit Cormier » dont les bâtiments constituaient l’hôtellerie actuelle. Toutes les moniales y trouvaient place mais, dès 1960, la construction d’un monastère s’avéra nécessaire. La première pierre fut posée le 27 juin 1964. On commença par construire l’église et la dédicace en fut faite par Monseigneur RIOBE, Evêque d’Orléans, le 29 mai 1965. Les deux autres ailes : cellules, parloirs, et deux conventuels furent terminés en 1967. Cette communauté a développé la fabrication de l’Eau d’Emeraude. Le 24…

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Question du 21 novembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Nous profitons d'une belle journée ensoleillée pour travailler à la préparation de circuits touristiques dans notre ville. Nous marchons tranquillement dans les rues de Saint Jean de Braye et soudain, à notre grande surprise, cette statue s'offre à nos yeux. Où sommes nous ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une excellente soirée. A demain. Photo JJR ?????

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