Dans une lettre du 22 octobre 1935 adressée au Maire d’Orléans et au Préfet, Marcel Meunier demande l’autorisation d’ouvrir une « salle de distraction » de 100 places assises. Elle « servira de salle de réunion au Comité de l’Argonne, aux conférences et chaque semaine à une séance de cinéma parlant. » Il entreprend des travaux pour la sécurité. Il décrit ainsi la salle : « Batti (sic) au niveau du sol, aéré et éclairé (sic) par trois grandes fenêtres avec une porte de sortie ouvrant extérieurement et donnant passage de deux mètres, cette salle est montée et couverte en dure. »

Parallèlement, dans une lettre en date du 29 octobre 1935, Jean Zay, député du Loiret appuie auprès du Maire la demande d’autorisation d’ouverture exceptionnelle de cette salle de spectacles avant le passage de la commission de sécurité. En effet, Marcel Meunier souhaite y donner un bal à l’occasion des fêtes du 11 novembre. Le maire y répond favorablement.

La commission de sécurité fait la visite de la salle le 12 novembre 1935 et prescrit des travaux supplémentaires qui sont réalisés.

Le 17 janvier 1936, Marcel Meunier répond favorablement à la demande de la municipalité d’utiliser sa salle pour les prochaines élections législatives. Il précise qu’elle porte le nom suivant : salle du cinéma de l’Argonne et dessine un plan de situation et un plan de la salle.

Aussi, par courrier adressé au directeur des Travaux municipaux du 3 mars 1936, au vu des modifications demandées par la commission de sécurité, le Cabinet du Maire demande-t-il l’ouverture de la salle au public pour des réunions et des séances de cinématographe.

Il y a aussi des mentions de Keber et Pavard, horlogers (dates inconnues)

Sources :

  • AMO – Cote 4G909 – Propriétés bâties, imposition. – Rue de Reims : fiches auxiliaires cadastrales (1895-1984).
  • AMO – Cote 1J467 – Commission communale de sécurité. – Autorisations d’ouverture et visites (1935-1955).