Raymond GRANGER, l’homme – 7 –

Bonsoir à toutes et à tous,Comme vous avez pu le lire dans nos récentes publications, Raymond Granger était un "mordu" de l'aviation ! Mais qui était vraiment cet homme ? M. Raymond Granger est né à Saint Jean de Braye le 28 juillet 1887. Il fut dans sa jeunesse un intrépide pionnier de l'aviation. Adolescent, il fabriquait de très grands cerfs-volants pour étudier leur comportement. Après son service militaire, il s'installa à son compte comme mécanicien-serrurier aux Maisons Neuves. En 1911, il tenta de s'élever dans les airs sur une bicyclette volante. Il fut par la suite directeur d'une importante entreprise de constructions métalliques à Saint Jean de Braye, 121 à 127 avenue LJ Soulas. Puis, il sut se dévouer de nombreuses années à ses amis Anciens Combattants, puisqu'il fut Président de la Section de Saint Jean de Braye, succédant à M. Emile Bernon. Il est décédé le 3 août 1979Très bonne soirée à tous, et à demain. Photo ChR : Publicité Ets Granger Publicité dans la revue municipale

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Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 6 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir notre feuilleton "Les pionniers de l'aviation"  par ce dernier épisode : Monsieur Granger mit son "Aviette" en position de départ sur la route de Gien. Ce n’était pas la circulation qui, en ce temps-là, pouvait le gêner ! Et puis, il se mit à pédaler énergiquement. Il atteignit 5 puis 10 kilomètres/heure par la seule force de son hélice. C’était encourageant mais fatigant. Il choisit donc pour les essais suivants de profiter d’une légère déclivité de la rue de la Gare.  L’« Aviette » se souleva à plusieurs reprises. « Je m’en aperçus, dit M. Granger, parce qu’il m'était difficile de conserver ma direction dans le sens de la route. Cependant en dépit de nos efforts, nos essais ne furent jamais vraiment concluants. Mon appareil avait pourtant toutes les qualités d’un bon planeur et je suis sûr qu’il aurait pu voler si nous avions trouvé le moyen de lui donner plus de vitesse au départ. Nous en sommes donc restés là. Un coureur de chez Peugeot nommé Poulain gagna le prix mais je n’ai jamais pu savoir s’il avait réellement quitté le sol sur une distance de 10 mètres . Depuis, malgré les progrès de l’aérodynamique, je ne pense pas qu’une bicyclette volante ait pu se déplacer dans l’air ». Sources : Bulletin municipal de 1976 – pages 31 et 32 CPA - la gare avant-hier - Collection G. Creusillet - Photo JJR - la gare hier. Aujourd'hui, la gare abrite un cabinet de kiné. Pour mieux vous rendre compte de ce qu'était une "aviette", allez donc voir le film "Les aviettes" sur YOU TUBE Excellente soirée à vous, et à demain. La gare, avant-hier La gare, hier

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Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici le quatrième épisode de notre feuilleton "Les pionniers de l'aviation", dont le héros Raymond Granger est un abraysien, un mordu de l'aviation . Ce soir : La naissance de l’« Aviette » : Vint 1911. La firme Peugeot annonça qu’elle accorderait un prix de 10 000 francs au constructeur d’un appareil volant dont l’hélice serait uniquement actionnée par un pédalier et qui pourrait accomplir un bond d’au moins dix mètres sur le terrain d’Issy les Moulineaux. Cette proposition fit renaître l’espoir dans le coeur de M. Granger. Il décida de se mettre immédiatement à l’ouvrage avec le concours d’Alphonse Barrault, mécanicien chez Panhard. Les plans de l’« Aviette » furent dressés et l’on passa à la réalisation.« Des heures et des heures y furent consacrées », nous dit M. Granger. « Le fuselage fut construit avec du sapin rouge de premier choix ; l’aile entoilée au prix de lourds sacrifices avait 7 ou 8 mètres de surface portante, l’appareil mesurait environ 5 à 6 mètres de longueur, le mécanisme comprenait des pédales actionnant un très grand plateau de 40 dents au moins, des chaînes de transmission et puis des pignons, dont un pignon d’angle entraînant l’hélice. Un manche à balai se trouvait à portée de la main du cycliste-aviateur. Les déplacements en altitude s’effectuaient par un simple gauchissement des ailes provoqué par les commandes ». L’heure tant attendue des essais était arrivée. Par un calme matin, aux premières lueurs du jour, M. Granger mit son « Aviette » en position de départ sur la route de Gien. à suivre...... Bonne soirée et à demain. CPA : La route de Gien - Collection G. Creusillet SJDB - Route de GIEN SJDB La Hautre Croix - Route de GIEN

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Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, voici le troisième épisode de notre feuilleton "Les pionniers de l'aviation", dont le héros : Raymond GRANGER, abraysien est un "mordu" de l'aviation. M. Granger remisa son appareil dans son atelier où il lui accorda une place d’honneur qui en laissait bien peu aux bicyclettes. Mais il fallait trouver des magnétos. Heureusement M. Granger avait un ami qui travaillait chez Delaugère, fabricant d’autos, faubourg Madeleine à Orléans. Celui-ci parvint à se faire prêter pour les jours non ouvrables les indispensables magnétos. Dès lors on entendit, s’élevant de l’atelier de M. Granger, le bruit assourdissant de son moteur. Ce n’était qu’un premier stade. Restait à voler. L’essence ne manquait pas mais elle était chère et M. Granger n’avait plus d’argent. Or, il lui fallait encore apprendre à piloter et obtenir des autorisations coûteuses. Il forma une société dans le but d’exposer son avion moyennant finance. L’appareil fut hâlé jusqu’à Mardié et garé sous la toile d’un bal. Et l’on attendit les clients. Il n’en vint qu’une dizaine. Les autres se contentèrent de soulever les toiles pour regarder l’avion sans bourse délier. Ce fut un fiasco ! Déçu, M. Granger revendit son appareil en pièces détachées puis, comme il ne pouvait se passer de la vue d’un aéroplane, il racheta un« Vendôme » qu’il dressa en pylône derrière son atelier où le temps se chargea de le réduire petit à petit en un amas de ferraille et de bois. à suivre ......... Bonne soirée à vous, et à bientôt. Photos : Véhicules Delaugère (source inconnue) - Texte Saint Jean de Braye - Bulletin municipal de 1976

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Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici le deuxième épisode de notre feuilleton "Les pionniers de l'aviation", dont le héros : Raymond GRANGER, abraysien est un "mordu" de l'aviation. Son service militaire terminé, M. Granger se mit à son compte comme mécanicien-serrurier, route de Gien à Saint Jean de Braye, près du lieu actuel de son entreprise. La bicyclette était reine, ses clients étaient nombreux. Il existait alors, autour d’Orléans, deux écoles d’aviation : l’école Bonnet-Labranche, à Saran et l’école Sommer à Cercottes. Raymond Granger allait souvent à Saran pour y admirer longuement les évolutions d’un « Antoinette », le matin à l’aube, lorsqu’il n’y avait pas de vent ou le soir à la tombée de la nuit, quand l’atmosphère avait retrouvé son calme. Car on ne s’était pas encore rendu compte que c’est précisément quand il y a du vent et face au vent que les avions pouvaient voler le mieux. En dehors de l’ «Antoinette »,l’école Bonnet ne possédait qu’un autre appareil…..qui n’avait pas de moteur. Mais c’était là plus qu’il n’en fallait pour meubler les rêves du jeune mécanicien abraysien. Un avion pour 500 francs or : Ces rêves devaient se réaliser le jour où il put réunir les fonds nécessaires – 500 francs or ou le prix de trois bicyclettes – pour s’acheter un appareil Bonnet-Labranche, sorte de « Blériot »équipé d’un moteur pipes de 60 CV mais dont les magnétos avaient mystérieusement disparu. C’étaient des pièces précieuses qu’on se procurait difficilement. On imagine donc qu’elles pouvaient exciter les convoitises. à suivre ........... Très bonne soirée à tous, et à demain Photos ChR : Hier : atelier de mécanique Granger - route de Gien. Au même endroit, aujourd'hui : l'Instant beauté, au 143 Avenue LJ Soulas. Sources : bulletin municipal - année 1976 Hier, l'atelier GRANGER Aujourd'hui : L'Instant Beauté

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Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Notre interrogation d'hier soir : En 1911, un constructeur abraysien tente de s’élever dans les airs sur une bicyclette volante ! Qui est ce personnage ? Daniel nous a donné la bonne réponse, il s’agit de M. Raymond Granger - Pages 31 et 32 du bulletin municipal de 1976, on peut lire : « Les pionniers de l’aviation », un texte que nous allons vous publier sous la forme d’un feuilleton. Autrefois, nos grands-mères aimaient suivre les feuilletons qui paraissaient dans leur quotidien, à raison d’un petit épisode chaque jour. Reprenons leurs habitudes ce soir pour quelques jours : Les pionniers de l’aviation Ce n’est pas d’hier que les hommes ont imaginé de s’élever dans l’espace avec la seule force des bras et des jambes, la moins coûteuse de toutes les sources d’énergie. Déjà en 1911, un de nos compatriotes, M. Raymond Granger, alors mécanicien serrurier, aujourd’hui directeur d’une importante entreprise de constructions métalliques à Saint Jean de Braye, avait tenté de le faire sur une machine construite de ses mains qu’il avait baptisée « l’Aviette ». C’était au temps héroïque des pionniers de l’aviation. Il fallait beaucoup d’audace et d’ingéniosité pour s’élancer dans les airs sur des engins ne possédant pas toujours techniquement les qualités requises pour voler dans de satisfaisantes conditions de sécurité. Il fallait être un passionné de l’aviation. M. Raymond Granger en était un ! Aussi, bien qu’âgé maintenant de 89 ans, a t il gardé un souvenir vivace de l’époque où toutes ses heures de loisirs se passaient autour des aérodromes de fortune sur lesquels les premières machines volantes faisaient leurs essais. Un « mordu » de l’aviation :« Très tôt, nous dit-il, je fus un « mordu » de l’aviation. Etant adolescent, je fabriquais de très grands cerfs-volants pour étudier leur comportement et leurs…

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Qui est ce personnage ?

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, pour une fois, c'est à vous de travailler ! En 1911, un constructeur abraysien tente de s'élever dans les airs sur une bicyclette volante. Qui est ce personnage ? Nous attendons vos réponses et vous souhaitons une excellente soirée. A demain. CPA : Collection de G. Creusillet CPA - Souvenir de St Jean de Braye

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Paul Lemaire – CNC et SHOL – 7 –

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous vous l’annoncions récemment, un partenariat de longue date existe entre le Conservatoire du Chrysanthème (CNC) et la Société d’Horticulture d’Orléans et du Loiret (SHOL- section abraysienne). Souvenirs, souvenirs ! C’est ainsi qu’en Octobre 2012, les enfants du Jardin des écoliers, encadrés par les bénévoles de la SHOL, se sont rendus au centre technique municipal (CTM) afin de visiter le conservatoire des chrysanthèmes, avec leurs parents et les bénévoles du jardin. Madame Marie-Hélène Durand, responsable du service des espaces verts les a guidés, a donné toutes les explications sur la culture de la « fleur d’or »et a répondu aux questions posées. Par la suite, en mai 2013, les membres du conservatoire sont venus travailler avec les enfants et ont créé tous ensemble un joli parterre de chrysanthèmes dans le jardin des écoliers. Ce parterre, visible de la rue, a été un beau travail intergénérationnel et une belle vitrine pour le CNC. Désormais, depuis quelques années, en lieu et place du Jardin des écoliers, se trouvent « les Jardins intergénérationnels partagés des Longues Allées », animés par les bénévoles de la SHOL. Très bonne soirée à vous, et à demain. Sources : La république du centre - archives personnelles - photos ChR La république du centre La république du centre Plantation des chrysanthèmes Les membres du CNC et les enfants du jardin des écoliers

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SHOL (Société d’horticulture d’Orléans et du Loiret) – Section de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Parlons ce soir, de la SHOL abraysienne : Une société d’horticulture pour entretenir son jardin : tel est le titre de l’article paru dans la République du Centre du samedi 3 et dimanche 4 Octobre 1992. Il était une fois quelques personnes de Saint Jean de Braye, des professionnels de la terre, qui pressaient Bernard Denis de créer une section abraysienne de la Société d’Horticulture. Jean Noé et André Pouet semblaient y tenir beaucoup. Une autre personne appuyait leur demande : Monsieur Le Forestier, Président Départemental de la SHOL ( Société d’Horticulture d’Orléans et du Loiret). Un soir de janvier 1991, une réunion amicale regroupa ces personnes chez Bernard Denis et à partir de cette date, tout s’accéléra. Le 16 mars 1991 se tenait la première assemblée générale. La 22ème section dans le Loiret de la SHOL venait de naître. « C’était une réunion de quelques personnes qui voulaient apprendre à entretenir leur jardin et fleurir leur maison » se souvient Jacqueline Dagues , qui, depuis est devenue la secrétaire omniprésente de la section de Saint Jean de Braye. Il faut dire que, dès sa première apparition, la municipalité n’a pas ménagé ses appuis et ses encouragements à la toute jeune section, et que James Desbrosses, directeur technique des jardins de la ville, apporte tous les éléments nécessaires à une meilleure connaissance, alors que Danielle Jacquelin, toujours apprenant du nouveau au centre de la Mouillère, est devenue une spécialiste de l’art floral, et n’hésite pas à partager son savoir avec tous les adhérents de la SHOL. Soixante adhérents composent la section abraysienne, mais le bureau directeur souhaiterait atteindre rapidement les cent membres pour avoir la possibilité d’aller encore plus loin. « Nos adhérents veulent tout apprendre, depuis le coup de sécateur jusqu’à la réalisation d’un jardin et la conservation des plantes. Nous sommes à l’écoute…

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