Bonsoir à toutes et à tous,
Terminons ce soir, avec le parc de Coquille :
C’est en 1987, que les descendants des familles Colas des Francs/de Laage de Meux ont vendu le parc à la ville de Saint Jean de Braye. C’était un très beau parc composé de taillis et de futaies de très bonne tenue. On y trouvait des chênes, des frênes, charmes, érables, quelques résineux, et diverses autres essences peu représentées. Le château de Coquille doit son nom, comme nous l’avons déjà dit, à la disposition des allées du parc, rappelant la forme d’une coquille; le tracé de celui-ci serait dû à Le Nôtre, architecte des parcs de Louis XIV, qui habitait le vieux manoir de la Motte Saint-Euverte à St Jean de Braye et qui, dit-on aurait possédé l’une des maisons les plus anciennes de notre ville, « La Fosse Belaude », ainsi nommée à cause des belles eaux claires que renferment ses bassins. Le Nôtre aurait donc dessiné les jardins de Coquille, ceux de Miramion et de la Fosse-Belaude. Les eaux de ruissellement sont collectées dans un bassin bordé d’un talus. Lors des Journées du patrimoine 2008, nous avons eu le plaisir d’accueillir deux arrières petites-filles des familles Colas des Francs/de Laage de Meux, qui enfants venaient en vacances au château de Coquille. Elles se souvenaient bien des statues qui se trouvaient dans le parc, dont deux en terre, détruites par le gel en 1940 : Gérés, déesse de l’agriculture et Flore, déesse des fleurs et des jardins. Aujourd’hui, ce parc, propriété de la ville depuis 1987 est ouvert au public ! Nous pouvons y faire de belles promenades ombragées au milieu des perce-neige au printemps, et des cyclamens en automne.
Chantiers internationaux en 2018 et 2019 au Bois de Coquille : Niché à quelques pas de la tangentielle, le petit bois de la Coquille est un lieu naturel très peu connu des Abraysiens. Mais pas des habitants du quartier qui viennent le temps d’une promenade, dans les allées soigneusement délimitées en éventail, comme les stries d’une coquille ! Un lieu atypique rempli de secrets, où vivent et paraissent, en ces temps de chaleur, de petits animaux qui viennent s’abreuver autour d’un petit plan d’eau sauvage. Cet endroit baptisé modestement par les riverains, l’étang de la Coquille, a été choisi par la municipalité en 2018 pour servir de support à un projet de chantier international, mené par l’association Concordia, en collaboration avec le service jeunesse de la ville, l’ASCA et le CRIJ d’Orléans. L’objectif était de faire participer des étudiants volontaires à la revalorisation de cet espace, par le biais d’une opération d’aménagement des berges, avec la réouverture d’un petit chemin d’accès envahi par la végétation et l’aménagement d’une future aire de pêche. La ville de Saint-Jean-de-Braye a donc accueilli pour quinze jours, 16 étudiants âgés de 17 à 28 ans, venus de Pologne, de Taïwan, de Chine, de Corée, d’Espagne, de Suisse, et du Mexique, auxquels s’étaient joints trois jeunes migrants abraysiens. Après un premier succès à l’été 2018, la ville a décidé de lancer un nouveau chantier international, et de renouveler l’expérience en 2019. Aussi, elle a accueilli, jusqu’au 16 septembre 2019, onze étudiants étrangers venus des quatre coins du monde. L’objectif était de poursuivre, dans le même esprit de partage, les travaux de revalorisation du bois de Coquille entamés en 2018. Le résultat de cette première mission est aujourd’hui très apprécié des promeneurs. Après la création d’un chemin d’accès jusqu’à l’étang et un réaménagement des berges, c’est dans les allées de ce magnifique site boisé que l’aventure a continué pour les bénévoles. Ces jeunes étaient originaires de Russie, du Mexique, du Japon, d’Algérie et du Vietnam, auxquels s’étaient joints trois migrants. L’objectif de ce nouveau chantier était la réalisation de bancs en bois de récupération et de bordures en matériaux naturels afin de délimiter les allées du parc. En 2020, en raison du coronavirus, aucun chantier n’a été organisé.
Sources : La république du centre pour les chantiers internationaux
Photos : JJR
Bonne lecture, bonne soirée, et à demain
