Exposition « Voie G » du 7 au 25 avril – Mairie de proximité Est
Vous avez loupé l'exposition "De la voie G à l'avenue Jean Zay, 30 ans déjà" que AMAE a proposé à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine en septembre 2024 ?
Vous avez loupé l'exposition "De la voie G à l'avenue Jean Zay, 30 ans déjà" que AMAE a proposé à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine en septembre 2024 ?
Le vendredi 25 avril 2025 à 19h en salle 1 de l’Argonaute (Orléans), Jules Richard présentera des éléments de son mémoire de Master soutenu en 2024 à Sorbonne Université qui avait pour objectif d'interroger les formes de pauvreté à Orléans sur la période 1920-1960. Résumé : Dans son mémoire de master soutenu en 2024 à Sorbonne Université, Jules Richard se donne pour objectif d’interroger les formes de la pauvreté et ses évolutions à l'échelle de la localité orléanaise sur la période 1920-1960. Dans ce travail ambitieux, cet orléanais d'origine, cherche à mieux comprendre les modes de vie et les habitudes des orléanais de cette époque, mais également la façon dont les populations habitaient et s'appropriaient la ville. En s'attachant à restituer les parcours de vie de ces chômeurs, mal-logés ou journaliers précaires, on découvre tout l'univers sensible et quotidien, d'un Orléans parfois disparu dans la mémoire populaire. Son travail montre également comment les grandes crises des années 1930 (logement, chômage, montée du fascisme...) ont joué le rôle de "liquidateur" d'une société traditionnelle issue du XIXème siècle. En l’espace de vingtaine d’années, les crises ont mis à mal le tissu social et économique de la ville, ainsi que les conceptions des nouveaux acteurs politiques locaux. Le rapport des Orléanais à la pauvreté et à la protection sociale est à ce titre particulièrement révélateur de ces changements. Aujourd'hui professeur certifié en Lycée à Marseille, Jules Richard viendra spécialement de Provence nous présenter certains aspects de cette vie quotidienne et de ces transformations de l'Entre-deux guerres à Orléans.
AMAE et l’Union Sportive des Joutes de St Loup / St Jean de Braye vous convient à l’Argonaute le vendredi 21 mars prochain à une soirée projection/débat. Ça baigne à l’US St LOUP ! Lorsqu’un jouteur met son adversaire à l’eau on dit qu’il le baigne. Un jouteur qui n’est jamais tombé à l’eau est déclaré roi sec En 1937, un natif originaire de Villefranche-sur-Saône, Antoine AUBOUSSIER (grand sportif et meilleur ouvrier de France recruté par l’usine d’Ambert) crée, au sein des Sauveteurs du Loiret, une section joutes nautiques. Il faudra attendre 1946 pour que l’Union Sportive des Joutes de St Loup soit officiellement créée. En 1950, Guy CARROUÉ devient le premier champion de France abraysien. En 1998, la Fédération Française de Joutes et de Sauvetage Nautique (FFJSN) confie à l’Union Sportive des Joutes de St Loup le soin d’organiser des Championnats de France (méthodes alsacienne et parisienne). C’est plus d’une centaine de jouteurs et de jouteuses qui vont s’affronter pour le titre de Champion de France les 12 et 13 septembre. Pour couvrir l’évènement, la DRAC du Centre et la Mission Val de Loire Patrimoine mondial (volet culturel plan Loire grandeur nature) font appel à une équipe de tournage composée des journalistes Pierre et Marieke AUCANTE. Au fil des images et des interviews, c’est l’histoire des joutes et du quartier St Loup, des témoignages d’anciens, l’amour pour ce sport passion et n final le premier titre dans la catégorie lourds du président de la société abraysienne André WEIGEL. Des belles tranches de vie. Afin de laisser la parole aux jouteurs présents et au débat, Gaëtan Lemasne présentera huit petits panneaux sur les différentes activités de la fédération : le sauvetage, les courses de barques et les cinq méthodes de joutes pratiquées.
Dans le cadre d'un projet artistique avec l'école Olympia Cormier, Vincent Reignier a réalisé des portraits sonores du quartier (rues Bellébat, Pellerine, Château-Gaillard et Gaston Couté). Accompagné des enfants de la classe de Madame Cou, il a parcouru les rues à l'écoute du quartier, en s'appuyant sur les plaques patrimoniales crées par AMAE (voir les Circuits Découverte sur notre page d'accueil) et sur les témoignages d'habitants. Pour accéder à ces portraits sonores du quartier, il vous faut télécharger l'application gratuite SoundWays sur votre smartphone et, une fois installée, l'ouvrir puis chercher le projet "Portrait sonore d'un quartier" de l'école Olympia-Cormier. Vous pouvez parcourir le quartier de manière virtuelle ou (mieux, vous balader dans le quartier et écouter chaque séquence à chaque lieu repéré).
"Attrapez les tous" Pour les adeptes du célèbre jeu qui incite les jeunes et moins jeunes à capturer et collectionner des pokemon, ces êtres virtuels qui peuplent virtuellement nos contrées, à l'aide d'une application sur téléphone mobile : Depuis quelques temps, on voit fleurir des "pokestops" aux couleurs d'AMAE. Des pokestops, ce sont des lieux virtuels dans lesquels il est possible de récupérer des objets utiles pour chasser les pokemons. Et bien figurez-vous que NIANTIC, l'entreprise qui développe PokemonGO, ou du moins sont représentant local, se sont pris de passion pour les petits panneaux informatifs qui agrémentent les circuits découverte d'AMAE ! Et ces derniers temps, ces pokestops aux couleurs d'AMAE se multiplient dans le quartier. A quoi cela peut-il bien servir ? En quoi est-ce utile pour AMAE ? En quoi cela contribue-t-il aux missions d'AMAE ? Et bien à une large diffusion du travail de mémoire réalisé par les bénévoles d'AMAE, notamment auprès des publics jeunes. Alors, si vous envisagez de parcourir l'un des circuits découverte consacré aux Artistes du quartier, aux Anciens commerces Bellébat/Pellerine/Château-Gaillard/Couté, De la Loire à la Loire ou aux Venelles Saint-Marc, vous pourrez argumenter autour de vous que ce sera l'occasion d'une chasse aux pokemons, et faire aprticiper les plus jeunes à vos balades dans le quartier. Et... chut, mais AMAE et ses bénévoles travaillent à de nouveaux circuits. Vous voulez en savoir plus, ou participer à la création de ces nouveaux circuits ?A qui incite les jeunes et AdhérezAllez, un petit jeu : Êtes-vous capables de localiser dans le quartier ces pokestops ? En avez-vous identifié d'autres aux couleurs d'AMAE ?
Le vendredi 20 décembre 2024 à 19h en salle 1 de l'Argonaute (Orléans), Christian Veillon nous fait l'amitié de présenter une conférence sur l'histoire de la verrerie de la Chapelle Saint-Mesmin et de Duralex. A l'issue de la conférence, Christian Veillon présentera des éléments de sa collection personnelle d'objets. Résumé : L’origine de la verrerie de La Chapelle Saint-Mesmin est liée au fabricant de vinaigre Dessaux, figure de l'industrie orléanaise. En 1850, Dessaux est propriétaire de vergers et de vignes autour du hameau de la Gabelière et utilise le raisin récolté pour fabriquer le vinaigre dans son usine d'Orléans. L’entreprise possède aussi une distillerie et commercialise de l'alcool de fruits. Vers 1900, cette activité est abandonnée au profit du stockage du vinaigre, et c’est en 1927 que l’on décide d'installer une verrerie afin de produire les bonbonnes nécessaires au conditionnement du produit. Cette verrerie est cédée en 1931 au parfumeur François Coty qui souhaite y produire des flacons. Il agrandit la verrerie et automatise la production. La verrerie commence à produire des articles de gobelèterie. En juillet 1934, Coty meurt subitement à l'âge de 60 ans. Il laisse derrière lui des dettes abyssales et l’usine est à vendre. La Compagnie de Saint-Gobain décide de l'acquérir dès septembre 1934. Elle continue à produire les flacons Coty, mais y expérimente aussi la technique du verre trempé pour la vaisselle. Le brevet de la vaisselle en verre trempé est déposé en 1944 et la marque Duralex enregistrée en 1945.La production du fameux Gobelet "Gigogne" des cantines démarre fin 1946. Il sera suivi par de nombreux articles de vaisselle diffusés dans le monde entier… C'est en 1954 que sera créé le célèbre gobelet "Picardie "qui connaît un succès mondial. L'activité de gobelèterie tourne à plein régime jusque dans les années 1970, époque à laquelle les difficultés apparaissent : sur-effectifs, concurrence, désintérêt progressif du groupe pour…
AMAE vous convie à une nouvelle conférence de Gérard Mazzochi intitulée "Le château de l’Isle et son environnement avant et après sa construction" le vendredi 22 novembre à 19h à l'Argonaute. Résumé : L’environnement doit être pris comme l’ensemble des éléments naturels, faune, flore, ainsi que les traces laissées par les activités humaines. À Saint-Denis-en-Val un château a marqué l’histoire de notre pays pendant les guerres de religion : Le château de l’Isle. En 1530, le bailli d’Orléans Jacques Groslot chevalier, chancelier d’Alençon, de Berry et conseiller du roi, entreprend la construction du château dit de l’Isle. 1545, Jérôme succède à Jacques, son père, à la fonction de bailli d’Orléans. 1552, Jacques Groslot décède. Son hôtel de la place de l’Étape à Orléans est encore en cours de construction. Fervent partisan de la Réforme, Jérôme Groslot se voit signifié son arrestation, ainsi que Condé, lors du passage de François II à Orléans. Il est sauvé par le décès du roi dans l’hôtel Groslot en décembre 1560. Orléans est occupée par les armées protestantes en 1562 puis 1567. Jérôme Groslot tombe alors en disgrâce et perd sa charge de bailli. Il est condamné à mort en 1570 pour crime de lèse-majesté. L’édit de pacification de 1571 lui permet de rentrer en grâce. Il est autorisé par Charles IX à tenir un prêche dans son château de l’Isle. 1572, Jérôme Groslot est victime du massacre de la Saint-Barthélemy à Paris. Aujourd’hui, en ruine détruit par la Loire après la grande crue de 1866, nous ignorons presque tout de ce bâtiment, comment était-il et quel était le paysage avant et après sa construction ? L’histoire et l’archéologie peuvent nous aider à retrouver et à comprendre partiellement son environnement.
https://youtu.be/BZl6kLgiQJk?si=qI7oSHpi_CR16tku A l'occasion des Journées européennes du Patrimoine 2024, les bénévoles de AMAE ont réalisé une exposition sur la Voie G. Revivez le vernissage de l'exposition, avec les prises de paroles de Eliane Bauthier, présidente de AMAE, Jean-Pierre Sueur, ancien maire d'Orléans, Antoine Prost, ancien adjoint à l'urbanisme, et Hélène Mouchard-Zay, ancienne adjointe à l'éducation, à la jeunesse et aux sports, et aux droits de l'Homme. Vidéo réalisée par Philippe Sevestre.
Vous avez loupé la conférence donnée par Gérard Mazzochi le mardi 1er octobre à l'Argonaute ? Pas grave. Voici ci-dessous l'enregistrement de la conférence. https://youtu.be/_N9MX2USJoE