Jour de givre

Bonjour,

Nous espérons que vous avez passé de joyeuses fêtes de Noël en famille et avec vos enfants, grands et petits.

Nous sommes pourtant en hiver mais il ne fait pas très froid, contrairement à décembre 1948 comme nous raconte Daniel Maslet, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de la mairie en 1948 : Jour de givre.

Pendant les vacances de Noël, je suis allé à pied de Vomimbert jusqu’au bourg.

Le matin, après avoir déjeuné, j’endossai mon gros pardessus et mon capuchon, j’enfilai mes mitaines de laine, je partis.

Dehors, l’air était calme et glacé, bientôt j’eus les oreilles et le bout du nez gelés. On aurait dit qu’il était tombé de la neige pendant la nuit. La campagne était silencieuse mais très jolie. Les toits, les arbres, et les fils électriques étaient recouverts d’une épaisse couche de givre. Le grillage du « Clos de la Vallée » ressemblait à une belle dentelle blanche.

Quand je suis passé devant le jardin de notre coopérative, un coup de vent secoua les arbres et les fils téléphoniques et du givre tomba sur mon capuchon. J’étais tout blanc. Près du pont de la ligne de chemin de fer, la route était recouverte de verglas. J’ai essayé de glisser. Je suis tombé sur le dos, mais je ne me suis pas fait mal.

Pas loin vers les Laboratoires de la « Biomarine », la couche de givre était plus épaisse et derrière moi, je voyais les empreintes de mes chaussons.

Texte de Daniel Maslet

Sources : En grappillant – revue mensuelle – École publique de garçons – St Jean de Braye – Loiret –

3ème année – numéro 15 – Décembre 1948.

(image gratuite)

Bonne journée à vous.

Peut être une image de nature

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