Les Tamaris

Bonsoir à toutes et à tous, Après la rue Malvoisine, la rue des Longues Allées, nous voici rue Jeanne d’Arc au numéro 31 et découvrons « les Tamaris ». Cette propriété était une « campagne » appartenant à l’Abbé Mérault, vicaire général du diocèse, que nous avons déjà évoqué il y a quelques temps. En 1817, il fit don de sa propriété au séminaire pour y établir des écoles. En 1845, les habitants de la commune avec Monsieur le Curé ouvrirent une souscription et achetèrent la totalité de la maison et ses jardins pour y établir l’école des filles sous la direction des Soeurs de la Charité de Bourges. En 1846, transformations de la maison par la Municipalité en bâtissant l’édifice que nous voyons aujourd’hui surmonté d’un petit clocher. Une cloche y est installée, pour ponctuer le début et la fin des classes. Ce lieu était le siège de la Société de Gymnastique « Le Réveil des Tamaris » fondée en 1909, société qui existe toujours aujourd’hui sous l’appellation « Association Sportive Les Tamaris ». Sources : document GHL édité par la ville en 2005. Photos : ChR Excellente soirée et à demain. Les Tamaris Les Tamaris Les Tamaris

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Ormeteau (l’)

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes rue des Longues Allées ce soir, et nous allons découvrir l’Ormeteau, au numéro 98. Au fronton de la porte d’entrée apparaît la date de 1835, c’est l’année de la reconstruction de la propriété, l’immeuble originel datant du XVème siècle ayant brûlé. C’était le siège d’un important domaine viticole exploité par des moines. Dans sa chanson, Sébastien Gangneux nous dit : « L’Ormeteau et aussi Vincennes sont renommés pour le bon vin ». Cette propriété reposerait sur « de vastes et mystérieux souterrains » qui proviendraient de l’exploitation fort ancienne de carrières ; ils ne traversaient pas la Loire, mais reliaient les propriétés de Bellevue et de Vincennes situés rue de Malvoisine (nos publications récentes). En 1950, Monsieur Paul Lemaire, chrysanthémiste, a racheté la propriété pour continuer son activité en notre commune. Ce nouveau propriétaire cultive les chrysanthèmes dans les terres de la propriété et de ses abords. Il fut l’obtenteur de bien des espèces de chrysanthèmes qu’il expédiait dans le monde entier et qui lui valurent de nombreuses récompenses. Il fit ainsi rayonner le nom de Saint Jean de Braye dans le monde entier ! Il a cessé son activité en 1968. Photos ChR Sources : Livre de F. Marchand et Doc. GHL publié par la ville en 2005 Excellente soirée à vous, et bon dimanche. L'Ormeteau L'Ormeteau L'Ormeteau

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Bellevue

Bonjour à toutes et à tous, Désolés, mais un problème de connexion vous a privés de notre publication d’hier soir. Nous restons dans la rue de Malvoisine pour découvrir Bellevue, une propriété qui date également de la Révolution. Elle faisait partie comme Vincennes dont nous avons parlé mercredi soir, des belles villas et châteaux où des familles nobles organisaient de charmantes soirées qui étaient le rendez-vous de « tout ce qui avait un nom, de l’esprit, du mérite, un titre pour y être reçu ». (Abbé Patron - Recherches historiques). Photos ChR Sources : Doc. GHL publié par la ville Excellente journée à vous. Bellevue Bellevue Bellevue

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Vincennes

Bonsoir à toutes et à tous, Allons faire un tour ce soir, rue de Malvoisine. La propriété "Vincennes" date de 1821 (plaque au-dessus de la porte d'entrée) et pour sa reconstruction de 1848 (plaque retrouvée sur la façade). Elle existait déjà à la Révolution et figurait parmi les belles villas de la commune. A l'origine viticole, elle est devenue par la suite une exploitation arboricole comme en témoignent les arbres fruitiers toujours en place à proximité, dans le Clos de Malvoisine. Photos : ChR Nous vous souhaitons une très bonne soirée, et à demain. VINCENNES - 1821 Vincennes aujourd'hui Poiriers (fruits emballés)

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La campagne de la Jeunesse Ouvrière à Saint Loup

Bonsoir à toutes et à tous,Suite à la question posée hier soir, Maurice a bien identifié la Campagne de la Jeunesse Ouvrière d'Orléans, qui était située Venelle du Mont, (dite venelle à quatre sous) dans le quartier Saint Loup. Elle a été détruite pour laisser la place à la Résidence du Mont. La campagne de la vallée du Mont appartenait à cette institution religieuse dont le Siège se trouvait au 29 rue du Colombier à Orléans. La Société de patronage des jeunes apprentis, œuvre fondée à Orléans en 1852, «  offrait aux jeunes un lieu de réunion qui les préservait des occasions dangereuses et leur procurait en même temps les meilleurs moyens de persévérance ». Puis, aux apprentis, se sont joints par la suite une section de jeunes gens et une section d’hommes, et l’ensemble forma l’Oeuvre de la Jeunesse Ouvrière ».Si vous avez fréquenté cette campagne quand vous étiez jeunes, dites nous ce que vous y faisiez ? Cours professionnels ? Sports ? Jeux et activités manuelles ? Nous vous remercions à l'avance de bien vouloir nous transmettre des informations supplémentaires, nous en avons très peu. Merci et bonne soirée à vous. À demain 2 CPA : Collection Gérard Creusillet : « La partie de ballon » et « La gymnastique » La partie de ballon La gymnastique

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Question du 17 avril 2023

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : une question ? Ce cliché a été pris à l'époque sur le territoire de la commune de Saint Jean de Braye, mais où ? Nous attendons vos propositions, et vous souhaitons une agréable soirée. A demain soir. CPA : collection Gérard Creusillet Où ?

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Le Gris-Meunier communal

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal de 1983, on pouvait lire en page 14 l’article suivant « Le Gris-Meunier communal au parc des Longues Allées » : Voilà un siècle et plus, Saint Jean de Braye connaissait la prospérité grâce à ses vignes et plus particulièrement à son vin léger et rafraîchissant de Gris Meunier, hautement apprécié des connaisseurs. Et puis, ce fut le déclin. Le phylloxéra et les aléas économiques contraignirent les vignerons à abandonner une culture qui ne nourrissait plus son homme. En 1880, 939 hectares de notre commune étaient recouverts de vigne. Il n’y en a plus aujourd’hui que 4 hectares 70 appartenant à onze exploitants et qui ont produit en 1982, 109 hectolitres de Gris-Meunier. Comme à Montmartre, au train où vont les choses, les vendanges abraysiennes ne seront plus bientôt qu’une tradition purement symbolique. Pour qu’elles ne tombent pas complètement dans l’oubli, la Municipalité (1) a cru bon de faire planter, voilà un an, une petite vigne de Gris-Meunier sur une parcelle de terrain dans le domaine des Longues Allées. Cette vigne communale a bonne apparence. Elle portera ses premières grappes à l’automne prochain. (1) : Marcel JORIOT, maire ---------- Aujourd’hui, 40 ans plus tard, sachez que la vigne n’est pas prête à disparaître du parc des Longues Allées à Saint Jean de Braye ! En effet, en 2022, dans le cadre de l’extension de ce parc, Madame le maire (2) et l’équipe municipale ont fait replanter 355 pieds de vigne. La superficie du parc est passé de 6,5 à plus de 12 hectares. C’est un bel espace culturel, de détente et de loisirs privilégié pour toutes les générations. 74 arbres d’ornement, 61 arbres fruitiers, 43 arbres en cépées, 1500 arbres en jeunes plants, et 7883 vivaces ont été plantés en plus des 355 pieds de vigne. Et ce n’est pas tout !…

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes encore en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur – l’Agriculture – pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 – Suite ET FIN : Au printemps, dès la floraison, le travail consiste à surveiller et fertiliser les plantations. La surveillance est fondée sur la protection avec deux sortes de traitement. L’un est systématique, selon la pluviométrie et la croissance de la végétation, pour éviter les maladies à la plante, ou la soigner. C’est une lutte préventive. L’autre aspect de la surveillance est la lutte contre les insectes, les acariens, les pucerons. Ce combat de chaque jour se fait en renfort des insectes utiles, lorsque ceux-ci sont trop débordés pour venir à bout des nuisibles. Les agriculteurs essaient d’utiliser le moins de produits toxiques possible. Ils traitent pendant la période de végétation de l’arbre la plus éloignée possible du temps de la cueillette. L’été, les tâches sont variées : traitement toujours, mais aussi éclaircissage (suppression du surplus de fruits pour obtenir un certain calibre), taille d’été, entretien du sol, irrigation et fertilisation. Les exploitants sont en général propriétaires de leur matériel : tracteurs, remorques, atomiseurs, appareils de sarclage et broyage. Certains ont installé dans leur ferme des chambres froides pour conserver leurs fruits. D’autres se sont équipés de plates-formes de cueillette et de taille ou de chariots élévateurs. Les agriculteurs abraysiens ont très bonne réputation pour la qualité et le sérieux de leur travail sur l’agglomération. Ils sont très à la pointe et très compétitifs. FIN du témoignage de M. Poulard Bonne soirée à tous, et à demain Photo : ChR - Le Pavillon - Exploitation Le Pavillon

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes encore en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur – l’Agriculture – pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 - Suite : La vie d’un agriculteur, c’est une vie bien remplie. Les agriculteurs font énormément d’heures de travail pour bénéficier d’un revenu décent. Ce revenu, il varie selon les années avec des hauts et des bas, selon les conditions météorologiques : gel, grêle, sécheresse ou excès d’humidité, les maladies, les aléas de la commercialisation. Être exploitant agricole, c’est travailler en acceptant de nombreux risques. Les agriculteurs abraysiens appartiennent à des groupements divers de coopératives, ou de négociants privés. Ils s’assurent en général une part de commercialisation directe, rentrée d’argent hebdomadaire. Les loisirs des agriculteurs, quand ils existent, sont fonction des contraintes que l’exploitation impose. L’agriculteur ne peut sortir en laissant son terrain non sarclé ou son verger non traité. Certains ne partent jamais en vacances, d’autres prennent quelques jours de congés quand le travail le permet. Les agriculteurs connaissent bien la vie associative à laquelle ils participent depuis longtemps. Certains sont même responsables d’associations, surtout musicales. La musique, en effet, est sans doute le loisir d’élection des agriculteurs qui voient là une façon de s’exprimer très différente de leur vie professionnelle. Le travail les fait s’exprimer par le corps, les agriculteurs en général n’éprouvent pas le besoin de pratiquer un sport. La musique, activité intellectuelle, leur assure un délassement plus complet. L’année type d’un agriculteur, arboriculteur notamment, suit le rythme des saisons. A l’automne, la cueillette occupe bien les journées des exploitants qui emploient de la main-d’œuvre saisonnière pour la réaliser. Cette embauche impose des horaires fixes, mais cela n’empêche pas l’exploitant de préparer et distribuer ses emballages de cueillettes avant le début du labeur. La…

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur - l’Agriculture - pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 : « L’agriculture à Saint Jean de Braye, c’est essentiellement l ‘arboriculture, en majorité des poiriers. Des pommiers, quelques pruniers et cerisiers, un peu de pêchers, complètent cette vocation arboricole des exploitants abraysiens. Les deux tiers de la surface exploitée par un arboriculteur sont consacrés aux poiriers. Autres cultures abraysiennes : blé, orge, maïs pour la commercialisation, mais elles restent des productions annexes. Certains exploitants élèvent des vaches laitières et des chèvres. L’exploitation abraysienne s’étend sur sept hectares en moyenne, surface qui permet à un couple de vivre. En arboriculture, certaines exploitations vont jusqu’à 25 hectares et 40 en polyculture. L’exploitation à Saint Jean de Braye est familiale, associant le plus souvent propriété et fermage. La moyenne d’âge des agriculteurs est de 55 ans. Certains de leurs enfants se destinent à la profession, espérant même pouvoir reprendre l’exploitation de leurs parents. À suivre……. Excellente soirée à vous, et à demain pour la suite. Photo : Jean Noé Dans les vergers - Photo Jean Noé

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