Usines d’Ambert – Le logement du personnel – 1 –

Bonsoir, Les usines d’Ambert ont constamment cherché à contribuer au bien être de leurs cadres et ouvriers en proposant des solutions innovantes à leur logement : - soit très près de l’usine comme en témoignent encore les pavillons de l’impasse Electra ou certains de la rue d’Ambert, - soit dans des immeubles collectifs tels ceux de la cité Saint Loup ou celui de la Griffonnerie. Ces logements disposaient très souvent de jardins pour les familles. Quant aux célibataires, ils étaient jadis logés dans trois bâtiments appelés « logements des célibataires ». Situés sur le site des usines, ils se trouvaient à l’emplacement actuel du centre de maintenance du tram, ils furent démolis par la suite. Les habitations de l’Impasse Electra proposent des pavillons de trois types différents très caractéristiques. Ils sont tous jumeaux et chacun portait un nom tels Les Platanes, Le Chalet , Les Glycines, Le Cottage, le Nid, la Marmotte, Le Logis, Le Bungalow, Flore et Caprice ; Certaines plaques de céramique sont encore aujourd’hui, en place sur leurs façades. À suivre ………… Très bonne soirée,et à demain Photos JJR : La villa Maria, la villa Louise, Maisons de la rue d’Ambert/Impasse Electra. Villa Maria, rue d'Ambert Villa Louise, rue du Fbg de Bourgogne Maison de la rue d'Ambert/Impasse Electra Maison de la rue d'Ambert/Impasse Electra Maison de la rue d'Ambert/Impasse Electra

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Usines d’Ambert – La crèche

Bonsoir, Continuons ce soir, avec les usines d’Ambert qui ont offert, très tôt, de nombreux services et avantages à leurs salariés :Dès 1925, une crèche et un jardin d’enfants dans l’usine.Dès la fin de leur congé de maternité, les jeunes mamans reprenaient leur travail et pouvaient déposer leur nourrisson à la crèche. Elles bénéficiaient de temps de pause pour aller allaiter leur bébé sur place. Par ailleurs, ces mamans quittaient leur poste de travail quelques minutes avant les autres le soir ; elles pouvaient ainsi récupérer leur progéniture à la crèche ou au jardin d’enfants et sortir du site avant les embouteillages occasionnés par la sortie des ateliers. Un retraité rencontré récemment se souvient de ses journées passées au jardin d’enfants. Il dit avoir encore en tête la sonnerie de la pointeuse de l’usine ; en effet, sa maman pointait à son arrivée et le conduisait ensuite au jardin d’enfants. Photos : Archives départementales ou municipales ? Bonne soirée à vous.  La crèche des Usines d'Ambert La sortie des Usines d'Ambert

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Usines d’Ambert – L’école d’apprentissage

Bonsoir,Suite à notre publication d'hier soir, Pascal et  Arnaud ont identifié l'école d’apprentissage des Usines d'Ambert. BRAVO à eux ! Une bonne école d'apprentissage d'après les témoignages des anciens ouvriers des Usines d'Ambert ! Les jeunes pouvaient y entrer à 14 ans pour une formation de trois années ; ils en ressortaient avec deux CAP (tourneur, fraiseur, ou ajusteur) ; ils étaient tous embauchés par les usines mais avaient un engagement avec celles-ci pour une ou deux années. Créée dans les années 40, cette école d’apprentissage ferma ses portes en 1954, quand l’Education Nationale ouvrit les établissements d’enseignement professionnel.Les cours théoriques étaient donnés dans des salles de cours sur le site des usines, mais ne dispensaient pas les apprentis des Cours professionnels ; quant à la pratique, elle se faisait dans un atelier.A chaque rentrée, quinze jeunes, sélectionnés avec beaucoup de sérieux, intégraient l’école d’apprentissage. Ainsi, quarante-cinq apprentis se trouvaient continuellement en formation, toutes promotions confondues. La réussite aux examens : 100%. Les relevés de notes étaient transmis tous les trois mois : blâme ou renvoi, en fonction de la moyenne générale, pour les apprentis ayant obtenu une moyenne inférieure à 12. ----------2 photos Ecole d'apprentissage : Source inconnue -  Photo JJR : plan du site des usines d'Ambert Très bonne soirée et bon dimanche à vous Plan du site des usines d'Ambert Ecole d'apprentissage Ecole d'apprentissage

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Compagnie Générale de Productique (CGP)

Bonsoir, Ce soir, une entreprise abraysienne : En 1991, la Compagnie Générale de Productique (CGP) Filiale du groupe industriel franco-anglais GEC-ALSTHOM : La Compagnie générale de productique pèse quatre cents millions de chiffre d’affaires dont 30 % à l’exportation ; une dimension européenne pour cette entreprise spécialisée dans la manutention et le stockage automatisé. La mutation technologique. L’entreprise sait évoluer. Dans les locaux de l’ancienne usine d’armement du début du siècle, elle a d’abord fabriqué des rayonnages industriels. En 1965, les premiers transtockeurs (appareils de stockage automatique) sont construits par la CGMS devenue en 1981 CGP. Activité intégrée à la division robotique et atériaux du groupe GEC-ALSTHOM, le métier de la CGP repose sur un schéma précis : analyser les besoins du client, proposer une solution adaptée, la vérifier, grâce à une simulation par ordinateur, réaliser les équipements, les mettre en œuvre et en assurer le suivi (technique, formation, assistance à l’exploitation). Désormais la matière grise est devenue prépondérante au sein de la société. Elle complète la capacité de production qui compte désormais un quart des effectifs sur les quatre cents quarante salariés. La CGP utilise des techniques très pointues, qui lui permettent d’intégrer les automatismes de ses produits à base de microprocesseurs, ou d’automates programmables et d’assurer le pilotage automatique de ces ensembles. Une organisation renouvelée 30 ans d’expérience dans la manutention et le stockage automatisé permettent à la CGP d’occuper une place prépondérante sur le marché. 70 % du parc français des transtockeurs a été vendu par la CGP, ce qui autorise l’optimisme, le marché étant en plein essor. Récemment, la société Climax Automatisation de Blois a rejoint la CGP, complétant grâce à sa spécialité, la manutention robotisée, l’offre de la CGP : manutention aérienne, manutention au sol, stockage automatisé, services. Spécialiste européen de ce marché la CGP présente une fiabilité totale et les meilleures références. Des clients de renom Nissa,…

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Industrie et Commerce à Saint Jean de Braye en 1964

Bonsoir, Aujourd'hui, nous allons vous parler de l'Industrie et du Commerce à Saint Jean de Braye, en 1964 : Une usine importante : Les Ateliers de la Compagnie Générale d’Electricité ou Usine d’Ambert. Créés en 1917 en vue des fabrications de guerre, ces Etablissements produisent maintenant des appareils de levage, des génératrices et des moteurs électriques ; ils comportent une fonderie de fonte et une fonderie de bronzes spéciaux. L’effectif - ouvriers, employés et cadres – est d’environ 1300. La moyenne industrie est représentée par la Fonderie de cloches BOLLEE, maison plus que centenaire qui fournit des carillons d’église dans les contrées les plus lointaines. Les Constructions Métalliques GRANGER, les Etablissements RACAUD, Matériel agricole : fers à bœufs, charrues, herses ; la distillerie SEDOR, les Etablissements DUPRE, fabrique d’appareils à décoller le papier ; BILLIARD industrie mécanique ; Société FRANCIAFLEX : stores en plastique ; les Laboratoires ORLABO, la Serrure moderne ; la Société MATFOUR, construction matériel et fours pour boulangeries. Le commerce de gros porte sur les essences (dépôt Shell Berre), les vins, les fruits, etc. Une brûlerie de cafés, le commerce et la réparation des machines agricoles, les Entreprises du bâtiment, ajoutent à cela leur part d’activités. Nombreux sont les artisans dont l’activité déborde souvent du cadre communal. Une zone industrielle en cours d’aménagement permettra à l’industrie de se développer et de donner une plus grande activité à Saint Jean de Braye. Sources : Bulletin municipal numéro 1 de décembre 1964 - Photos JJR : Usines d'Ambert en 2011, avant démolition - Photos en noir et blanc : Source inconnue. Très bonne soirée à vous. Usines d'Ambert avant la démolition Usines d'Ambert avant la démolition Usines d'Ambert Les fonderies des Usines d'Ambert

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