Raymond GRANGER, un « mordu » de l’aviation – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous,

Notre interrogation d’hier soir : En 1911, un constructeur abraysien tente de s’élever dans les airs sur une bicyclette volante ! Qui est ce personnage ?

Daniel nous a donné la bonne réponse, il s’agit de M. Raymond Granger – Pages 31 et 32 du bulletin municipal de 1976, on peut lire :

« Les pionniers de l’aviation », un texte que nous allons vous publier sous la forme d’un feuilleton. Autrefois, nos grands-mères aimaient suivre les feuilletons qui paraissaient dans leur quotidien, à raison d’un petit épisode chaque jour. Reprenons leurs habitudes ce soir pour quelques jours : Les pionniers de l’aviation

Ce n’est pas d’hier que les hommes ont imaginé de s’élever dans l’espace avec la seule force des bras et des jambes, la moins coûteuse de toutes les sources d’énergie. Déjà en 1911, un de nos compatriotes, M. Raymond Granger, alors mécanicien serrurier, aujourd’hui directeur d’une importante entreprise de constructions métalliques à Saint Jean de Braye, avait tenté de le faire sur une machine construite de ses mains qu’il avait baptisée « l’Aviette ». C’était au temps héroïque des pionniers de l’aviation. Il fallait beaucoup d’audace et d’ingéniosité pour s’élancer dans les airs sur des engins ne possédant pas toujours techniquement les qualités requises pour voler dans de satisfaisantes conditions de sécurité. Il fallait être un passionné de l’aviation. M. Raymond Granger en était un !

Aussi, bien qu’âgé maintenant de 89 ans, a t il gardé un souvenir vivace de l’époque où toutes ses heures de loisirs se passaient autour des aérodromes de fortune sur lesquels les premières machines volantes faisaient leurs essais. Un « mordu » de l’aviation :« Très tôt, nous dit-il, je fus un « mordu » de l’aviation. Etant adolescent, je fabriquais de très grands cerfs-volants pour étudier leur comportement et leurs possibilités de soulever des poids de plus en plus lourds. Parallèlement je m’instruisais à la lecture des publications spécialisées. Et puis, comme on ne pouvait s’initier à l’aviation sans connaître la mécanique, j’entrais comme apprenti chez Albert Guyot, mécanicien en automobiles à Saint Loup. J’y construisis en dehors de mon travail normal, une motocyclette dont mon patron me donna le moteur. Je n’ai pas besoin de vous dire que je fis des envieux autour de moi ». à suivre …………………

Photo ChR : l’atelier de mécanique d’Albert Guyot, rue du Capitaine Jean (livre de F. Marchand)

Très bonne soirée à vous, et à demain.

Garage GUYOT à Saint Loup

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