Un sous-sol plein de trésors !

Bonsoir,

Un sous-sol plein de trésors à Saint Jean de Braye ! Le saviez-vous ?

Du côté de Feularde :

– En avril 1949, Monsieur Roger Roncin a découvert en creusant les fondations d’une maison au lieu-dit Feularde, à une profondeur de 2m60, une cachette de 552 monnaies romaines, très oxydées et datant de la seconde moitié du IIIème siècle. On y trouvait surtout de petits bronzes qui ont été remis à l’époque pour étude, au Conservateur du Musée d’Orléans.

– En 1999, avant la réalisation des habitations et de la voirie du « Clos de Feularde », qui couvre un espace de 5.50 hectares, des fouilles ont été entreprises

Deux zones principales contenant des vestiges ont été mises en évidence :

– La première, à l’Ouest, est caractérisée par la présence de bâtiments.

– La seconde, immédiatement à l’Est des constructions, est composée de fossés parcellaires. L’ensemble couvre une surface d’environ 1 hectare et demi. La datation imprécise en raison du peu de mobilier découvert, indique une occupation comprise entre le 1er et le 3ème siècle de notre ère.

Le diagnostic n’a pas permis de mesurer avec exactitude l’état de conservation des bâtiments, ni d’en déterminer la fonction précise.

A l’angle de la rue d’Ambert et du Faubourg Bourgogne :

La découvert a eu lieu le 10 avril 1867 ; Monsieur Luçon-Jallerat, cultivateur, faisait construire une maison au hameau de Saint Loup, sur un terrain à l’angle de la rue d’Ambert et du Faubourg de Bourgogne. Un ouvrier maçon baissait le niveau de la future cour, lorsque soudain, arrivé à une profondeur de 40 à 50 centimètres, son instrument rencontra une sorte de voûte en larges et épaisses briques, qui elle-même reposait sur une aire en mortier ; cette aire, à son tour, s’appuyait sur un petit mur formant un carré de 60 à 80 centimètres, et construit avec des pierres sèches. L’ouvrier brisa les tuiles et l’aire et son instrument rencontra alors une résistance : c’était un couvercle en pierre ! il déblaya la terre et aperçut une urne en pierre haute de 69 centimètres, de forme allongée, mesurant 1 mètre 14 de circonférence, ayant deux anses épaisses et plates. Elle était entourée de cinq petits vases en verre, dits lacrymatoires. Le couvercle était scellé par deux lames de fer, en regard l’une de l’autre, à l’aide de plomb fondu.

Croyant avoir découvert un trésor, l’ouvrier opéra le descellement et brisa les deux tiges de fer. L’intérieur du vase avait un évidement rond de 28 cm de profondeur et de 19 cm de largeur et contenait seulement des ossements brisés. Sa déception fut grande mais sans colère, il laissa intacte l’urne funéraire qu’il venait de conquérir pour la science et l’enrichissement de notre musée.

Et au Clos de Roche :

Durant l’hiver 1997/1998, lors de la création du lotissement du Clos de Roche, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir un établissement rural gallo-romain à vocation agricole et artisanale dont l’occupation s’est poursuivie et achevée au haut Moyen Age avec l’installation d’une nécropole mérovingienne.

A Saint Jean de Braye, Roche était le nom d’un lieudit et d’une gentilhommière nichée dans un nid de verdure.

Très bonne soirée, prenez soin de vous et des vôtres.

A demain

CPA provenant de la collection de G. Creusillet

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