L’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Publique de Saint Jean de Braye – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Avez-vous déjà entendu parler de l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Publique de Saint Jean de Braye ? Sources : Ville de Saint Jean de Braye - BM de Décembre 1964 Fondée en 1904, l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Publique de Saint Jean de Braye poursuit depuis 60 ans sa mission d’éduquer et d’unir la jeunesse. Seules, les deux guerres mondiales ont marqué des arrêts dans son activité, tout en creusant dans ses rangs des vides cruels. Son but est de rassembler autour de l’école et après l’école les jeunes de la ville dans le même esprit de camaraderie qu’en classe, et pour cela, de leur offrir des activités saines et éducatives. Placée sous la présidence d’honneur de M. le Maire, sous la présidence effective de M. André Chenault, et sous la direction du directeur de l’école de garçons Jean-Zay, l’Amicale est administrée par un bureau rééligible tous les ans en Assemblée Générale. Elle se consacra surtout à ses débuts, à l’organisation d’une bibliothèque, puis un théâtre amateur, au chant choral, au cinéma. Mais les possibilités faciles et rapides d’évasion qu’offrent les moyens de transport modernes, les distractions visuelles et auditives apportées à domicile par la télévision et la radio, ont modifié l’organisation des loisirs de la jeunesse. c’est ainsi que l’activité de l’Amicale s’est orientée vers la pratique sportive avec toutes les difficultés qui sont celles des petits clubs amateurs. Malgré tout, les jeunes de l’Amicale, continuent en bonne camaraderie, et avec ardeur, à défendre les couleurs de leur Société et de la Ville de Saint Jean de Braye. Depuis une trentaine d’années, le basket-ball est pratiqué régulièrement et a obtenu déjà des résultats très honorables. En 1963/1964, trois équipes – seniors masculins - cadettes féminines - minimes masculins – furent engagées dans les championnats et s’y comportent vaillamment. Pour…

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M. André GUILBON – 1er maire-adjoint

Bonsoir à toutes et à tous,Vous ne le savez peut-être pas ! Monsieur André Guilbon a été le 1er Maire-adjoint en juin 1963.La famille Guilbon est une des familles les plus anciennes de Saint Jean de Braye.16 juin 1968 :On apprenait avec émotion et tristesse le décès de M. André Guilbon, ancien Maire adjoint.Né à Saint Jean de Braye, le 4 juillet 1888, M. André Guilbon exerça dans notre ville jusqu'à ces dernières années, avec une compétence unanimement reconnue, la profession d'arboriculteur-vigneron. Tous ceux qui ont eu le privilège de l'approcher conserveront de M. André GUILBON le souvenir d'un homme de bon sens, réaliste, toujours affable et d'une parfaite loyauté. Ses concitoyens consacrèrent ses remarquables qualités en l'envoyant siéger au Conseil Municipal lors du scrutin du 26 avril 1953 en remplacement de M. Georges Boulard, son beau-père, décédé en février dernier. Réélu en tête de tous les candidats lors des élections du 8 mars 1959, M. Guilbon était désigné le 15 mars 1959 pour occuper le poste de deuxième adjoint. Quelques mois plus tard, le 28 juillet 1959, il accédait à celui de premier adjoint. C'est en cette qualité qu'il devait assumer l'intérim de la charge de Maire au décès de M. Petit, auquel l'unissaient des liens d'amitié, jusqu'à l'élection du nouveau maire, poste qu'il avait alors décliné, en dépit des sollicitations pressantes dont il avait été l'objet de la part de ses collègues.Le 29 juin 1963, il devait être le premier de nos édiles à recevoir le titre de :  Maire-adjointen témoignage de reconnaissance pour le dévouement dont il n'avait cessé de faire preuve dans l'exercice de ses fonctions.M. Guilbon n'avait pas sollicité en mars 1965 le renouvellement de son mandat pour raison de santé.Ses obsèques ont été célébrées en l'église de Saint Jean de Braye. La population était largement représentée et l'église était trop petite…

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 4 Bis –

Bonsoir à toutes et à tous, Le texte que vous avez pu lire dans notre publication d’avant hier est très intéressant à bien des égards : Il donne une idée de l’implication des jeunes dans les travaux agricoles et de l’aide qu’ils apportaient à leur famille.Un tel travail avec un proche, constituait un véritable apprentissage du métier comme le prouvent les détails techniques apportés par Michel en 1949.Ces textes, qui dans la pédagogie Freinet, étaient lus, choisis par le vote des élèves de la classe pour être corrigés en commun, puis imprimés pour être diffusés, permettaient des discussions, des échanges et une sensibilisation de tous au monde du travail, et à l’ environnement... Mais revenons au contenu de ce texte écrit en 1949, dans lequel Michel rend compte de la plantation de la vigne alors que beaucoup de viticulteurs ont déjà commencé à arracher les pieds de vigne et à planter des arbres fruitiers car le travail de la vigne n’est plus « rentable ». Le phylloxéra est passé par là à la fin du XIX siècle et a détruit une grande partie du vignoble abraysien, que certains ont tenté de replanté avec des cépages plus résistants. Mais les moyens de transport ont évolué : d’abord le train dans les années 1850, puis les transports routiers, entraînant la disparition de la Marine de Loire. Ces «progrès » ont facilité le ravitaillement de la ville de Paris en vins venant de régions vinicoles éloignées (Bordelais, Côtes du Rhône, Bourgogne) offrant des cépages différents souvent de qualité supérieure à nos vins locaux, mais ont aussi facilité l’acheminement des fruits et légumes vers la capitale. Ainsi l’arboriculture s’est développée (150 ha en 1964) et la vigne s’est réduite à peau de chagrin. Aujourd’hui, une poignée d’arboriculteurs courageux proposent aux abraysiens une partie de leur production de qualité, en circuit court, et seuls quelques passionnés…

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Conférence « La Loire et le sucre de Louis XIV à la révolution » – Jeudi 23 février – 18h30, Argonaute

Jeudi 23 février à 18h30 (Argonaute, salle 1) Patrick Villiers présentera une conférence intitulée "La Loire et le sucre de Louis XIV à la révolution" Résumé : Après avoir beaucoup souffert des guerres de religion puis de la Fronde, la navigation sur la Loire reprend lentement sous Louis XIV pour connaître un apogée sous Louis XVI. Un produit joue un rôle moteur : le sucre brut des Antilles, tant pour le raffinage à Orléans que pour sa diffusion. Après avoir rappelé les conditions de navigations sur la Loire aux XVIIe et XVIIIe siècles, Patrick Villiers nous parlera des raffineries de sucre à Orléans et des raisons de ce succès. L'entrée est libre et gratuite Patrick Villiers, Orléanais, est un historien français, spécialiste de l'histoire maritime à l'époque moderne. Professeur émérite d'Histoire moderne et contemporaine à l'Université du Littoral-Côte-d'Opale (ULCO) de Boulogne-sur-Mer, il est également directeur honoraire du Centre de Recherches d'Histoire Atlantique et Littorale (CRHAEL-HLLI) de Boulogne sur mer et membre du Groupement d'intérêt scientifique d'Histoire et Sciences de la Mer. Il a plus particulièrement étudié l'action navale de la France de l'Ancien Régime dans ses aspects économique et militaire, en s'intéressant notamment à l'économie portuaire, aux navires, aux convois, au commerce colonial, à la guerre d'escadre et à la guerre de course

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici un texte écrit en 1949, par un élève de M. G. GOBIN, instituteur à Saint Jean de Braye : La plantation de la vigne Pendant les vacances de Pâques, j’ai aidé papa à planter une vigne de Gris Meunier dans un champ près de la maison. Après avoir labouré le terrain à 25cm de profondeur, nous l’avons hersé et roulé pour le niveler et pour briser les mottes. Nous mesurons le champ dans le sens de la largeur et aux deux extrémités, nous plantons un échalas qui marque la tête d’une « sillée » : les sillées sont espacées de 1m20. Ensuite, avec un cordeau et un piochon, nous traçons de petits sillons droits, égaux et parallèles sur lesquels les échalas sont plantés en quinconce à 1m20 les uns des autres. Ce travail terminé, avec une bêche nous creusons, au pied des piquets, des trous de 25cm de profondeur. Avant de commencer à planter, à l’aide d’une serpette bien aiguisée, nous tranchons de 8 à 10 cm de la tige, d’une façon bien nette les racines pour que la reprise soit mieux assurée. Puis nous taillons le petit sarment à deux yeux au-dessus de la greffe. Pendant que je maintiens le plant bien droit, au milieu du trou, la greffe à fleur du sol, papa écarte les racines et met un peu de terre qu’il foule aux pieds. Il finit de reboucher le trou en laissant les yeux à découvert. Nous avons mis cinq jours à faire ce travail. Dans quelques années, nous pourrons déguster du bon Gris Meunier. D’après Michel Montant. Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 3ème année - numéro 18 - Mai 1949. Excellente soirée à vous et à…

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Campagne d’adhésion 2023

Vous souhaitez adhérer ou ré-adhérer (pour 2023) à AMAE ? Cela vous permet d'être informés de l'actualité de l'association, des réunions durant lesquelles vous pourrez participer aux nombreux projets ou en proposer de nouveaux ? C'est facile avec la solution d'adhésion en ligne PayAsso. AMAE a récemment basculé ses solutions de paiement en ligne depuis Hello-Asso vers PayAsso. Vous pouvez donc aussi commander l'abécédaire ou les planches de timbres prestige par ce moyen. Page de ventes d'AMAE.

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 3 –

Bonsoir, Voici un texte écrit en 1948, par un élève de M. G. GOBIN, instituteur à Saint Jean de Braye : La fabrication du boudin Notre voisine a tué son cochon et j’ai pu voir comment se fabriquait le boudin. Après avoir tué le cochon, grillé et vidé le porc, le charcutier a commencé par gratter les boyaux avec le dos de son couteau puis i les a lavés à l’eau chaude et à l’eau froide. La veille, madame Coutière avait pelé une grande bassinée et apprêté les ustensiles nécessaires. Les boyaux nettoyés, Mr Boin fit revenir dans la chaudière les oignons hachés avec des petits cubes de lard. Quand les oignons furent rissolés, il les versa dans un faitout, les mélangea avec le sang puis il ajouta enfin du poivre, du sel, du persil avant de remuer le tout. Il reste maintenant à remplir les boyaux Après avoir noué l’extrémité d’un boyau, le charcutier glissa le tuyau de l’entonnoir dans l’autre extrémité. Puis, à l’aide d’une louche, il versa le liquide noirâtre, le fit glisser en pressant légèrement avec ses doigts. Quand tous les boyaux furent remplis, il les plongea dans la chaudière pleine d’eau bouillante. Il les laissa cuire une petite demi-heure en ayant soin de les piquer de temps en temps. Le lendemain, madame Coutière nous donna un morceau de boudin. Il était très bon. D’après M. Sauvage – Linogravure de Marc Petit Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 2ème année - numéro 6 - Mars 1948. La fabrication du boudin - linogravure de Marc PETIT

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L’Ile Charlemagne – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Saint Jean de Braye a la chance de voir couler au midi de ses collines la Loire majestueuse."Grand fleuve lumineux qui passe en souriantta colère est furtive,ton charme est permanent "a su dire un abraysien, M. Liénard. C'est sur notre commune que le fleuve change brusquement de direction et décide de couler désormais vers l'Ouest jusqu'à la Côte d'Amour.Ce point géographiquement remarquable se situe vers le lieudit Carré ou Le Larry.Maurice Genevoix de l'Académie Française parlait  de " la lumière de Loire " : "La Loire reflétait tout le ciel, plus transparente que le ciel, plus aérienne que lui, elle prenait toute la lumière et la muait en une chose inconnue plus limpide, plus précieuse que la lumière"; il l'appelait "la conquérante, la fantasque, la rivière aux menteuses langueurs, aux brusques colères".Dans son ancien lit somnolaient des îles dont J. Soyer nous donne ces détails : - L'Ile aux bœufs :Elle était appelée ainsi probablement à cause de son utilisation de pâturage, qui contrastait avec les vignes couvrant la quasi-totalité du côteau entre le rempart d'Orléans et Saint Loup.Elle était nommée aussi île des Martinets et île des Canes, à cause des oiseaux migrateurs qui venaient y nicher selon les saisons.Aujourd'hui disparue à la suite des inondations, mais dont les noms de "Château de l'Isle" et du "Bois de l'Isle" sur Saint Denis en Val rappellent l'existence.Elle dépendait au XVème siècle de la paroisse de Combleux et avait été donnée au titre viager le 28 juillet 1443, par Charles, duc d'Orléans et comte de Blois, à Pierre du Lis, chevalier et frère de Jeanne d'Arc et à Jean, son fils, en récompense des services que la Pucelle et Pierre avaient rendus au roi et au duc, dans la guerre contre les Anglais. - L'Île - Arrault :À Orléans, ancienne île…

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L’ile Charlemagne – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous connaissez tous l'Ile Charlemagne, mais savez vous qu'une partie de cette île appartenait à Saint Jean de Braye au siècle dernier ? La Loire et l'ile Charlemagne :  (Sources supplément gratuit - Nouvelles d'Orléans - 18/05/1990). Une grande partie de cette île appartenait au territoire de Saint Jean de Braye.C'est la loi du 19 juin 1911, signé du Président Fallières qui l'a rattachée au territoire de Saint Jean le Blanc.Nous avons été ainsi amputés de 51.15 ha de terres et de 3.55 ha d'alluvions.Ce sont les propriétaires et locataires de l'île qui avaient demandé son rattachement à Saint Jean le Blanc. Ceci est indiqué au procès-verbal de la séance du 2 juin 1907. Le 29 août, le Conseil émettait un avis favorable "considérant que la situation actuelle de l'île Charlemagne modifiée par le changement du cours de la Loire justifie le projet de son rattachement à Saint Jean le Blanc" mais il demandait le remboursement de quelques frais s'élevant à 450 francs (nous ne savons pas si cette somme a été versée au trésor abraysien). ............. Très bonne soirée à vous,et à demain pour la suite de la page d'histoire de Saint Jean de Braye. CPA de 1913,  provenant de la collection de G. Creusillet. La ferme de l'ile Charlemagne

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