Conférence Georges JOUMAS le 4 février 2023 – Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation

Bonsoir, A noter dès maintenant sur vos agendas : CONFERENCE animée par Georges JOUMAS, autour de son ouvrage intitulé "Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation" - le 4 février 2023 à 20h30 - Salle Jean-Baptiste Clément à St Jean de Braye. Entrée libre. Organisée par notre groupe et l'Association du Vallon Saint Loup et ses abords. Georges JOUMAS résume : Jean Pelletier avait des attaches familiales à Saint-Jean-de-Braye où il séjournaitfréquemment. Son père possédait une petite maison (aujourd’hui détruite) auxArmenault, au bord du canal. Ce fut une base pour des actions derenseignements du réseau de Résistance CND Castille, dirigé par le colonelRémy. Jean Pelletier recueillait des informations qu’il transmettait parmicrofilms aux services londoniens du général de Gaulle. Sa femme Alice étaitégalement membre du réseau.Les deux époux furent dénoncés, arrêtés et déportés en 1942.Jean est mort d’épuisement au camp de Nordhausen en mars 1945. Malgré lamaladie et les conditions terribles de détention, Alice a survécu du campd’Auschwitz et a ensuite retrouvé leurs quatre enfants. Jusqu’à son décès en1994, elle fit de nombreux séjours à Saint-Jean-de-Braye, accueillie par desamis.C’est le destin de ce couple exemplaire qu’évoquera le conférencier. Couverture du livre

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L’Epiphanie

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous le disions dernièrement, après Noël, la fête continue ! Le Nouvel An arrive très rapidement avec les vœux, les étrennes et les bonnes résolutions, puis suit l’Epiphanie, le six janvier, avec les galettes, les fèves et les couronnes. L’Epiphanie ou Le jour des Rois : Pâtisserie traditionnelle dans toutes les régions de France, le gâteau des Rois avait autrefois la forme d’une couronne briochée. Elle a été peu à peu remplacée par la galette feuilletée typiquement parisienne. Confectionnée par les boulangers parisiens, ceux-ci prirent l’habitude jusqu’avant 1914 de l’offrir à leurs clients fidèles, le six janvier, jour de l’Epiphanie. Cette coutume existait encore à Olivet au début du siècle dernier, et la grandeur de la galette était proportionnelle au nombre de personnes composant la famille. En Orléanais, comme dans beaucoup d’autres régions, le plus jeune convive devait se cacher sous la table et dire à qui devait être attribuée chacune des parts du gâteau des Rois, sans oublier la part supplémentaire qu’on appelait la part du pauvre. Elle était destinée plutôt à un visiteur de dernière minute, mais si personne n’avait trouvé la fève, on tirait au sort le dernier morceau. C’est ainsi que la couronne pouvait enfin se poser sur la tête du roi ou de la reine d’un jour. On raconte que la fève que l’on est tout heureux de trouver aujourd’hui dans nos galettes serait née le jour où Peau d’Âne perdit sa bague. Tombée dans le gâteau destiné au prince du royaume, elle manqua d’étouffer le jeune garçon. C’est ainsi qu’il jura de prendre pour épouse celle dont le doigt entrerait dans le minuscule anneau. Mais on dit aussi que les Romains festoyaient joyeusement, cachant dans leur festin la fève qui élisait le roi de leur banquet. Haricot comme autrefois, bébé de porcelaine, figurine…

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous êtes nombreux à avoir pris connaissance de l'article paru dans la république du centre d'hier, concernant M. Claude BOURDIER et ses souvenirs d'école retrouvés dans son grenier. Les journaux scolaires "En grappillant" sont fort intéressants et nous montrent les changements intervenus dans la vie de tous les jours, depuis + ou - 75 ans puisqu'ils sont datés de 1947 - 1948 - 1949. Le maître d'école, M. Georges Gobin travaillait en méthode Freinet, le journal était vendu au numéro 10 Frs et pour les abonnés 70 Frs par an. Il est important de transmettre aux jeunes générations. En lisant les textes des enfants, on constate qu'à cette époque ceux-ci aidaient leurs parents dans les champs, parfois des journées entières consécutives et étaient fiers des travaux effectués. Et si l'année 2023 est aujourd'hui l'année de la biodiversité à saint Jean de Braye, ce n'était vraiment pas une préoccupation à cette époque là (destruction des nids, récompense pour les oisillons tués, etc...).! Ce soir, et afin de remercier à nouveau M. Claude Bourdier, voici un texte qu'il a rédigé à l'âge de 13 ans : Les poussins Un samedi soir, quand nous eûmes dîné, maman nous dit: « Claude, Ginette, venez voir les petits poussins à Madame Vanneau. Aussitôt, nous partons joyeusement dans sa cuisine, Madame Vanneau tricote. « Nous venons voir vos poussins » dit maman. Sous un édredon, nous voyons neuf petites boules jaunes qui pépient à qui mieux mieux. L’une d’elle, qui vient de sortir de sa coquille et encore toute mouillée. Sur douze œufs, neuf donnèrent des poussins, deux furent cassés par la poule, le dernier contenait un poussin mort. Maintenant les poussins sont gros et la poule va bientôt les abandonner. Texte de Claude Bourdier (13 ans) – Linogravure de Pierre Bérault (12 ans 1/2) Sources :…

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Les « réclames » – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuons ce soir, avec les « réclames » peintes sur les murs des maisons à Saint Jean de Braye : Philippe B nous signale une « réclame » YACCO, à peine lisible actuellement, et nous joint une photo de celle-ci en l’état actuel et telle qu’elle pourrait être aujourd’hui. Elle se trouve rue du Fbg de Bourgogne sur la maison qui abrite le magasin de fleurs « Eglantine Fleurs ». Créée en 1919 par Jean Dintilhac, Yacco est une entreprise française qui produit de l'huile moteur, du liquide de refroidissement et du liquide hydraulique pour auto, moto, transport, Transport Public et matériels agricoles. (Sources : site Internet YACCO). Laurent L nous en signale une autre : BERLIET qui se trouve au croisement de l’avenue du Général Leclerc et la rue du Petit Vomimbert. Automobiles Marius Berliet, simplement appelé Berliet, est un constructeur automobile français fondé par Marius Berliet en 1899. C'est à l'origine un constructeur de voitures dont il cessera la fabrication en 1939. Il devient alors exclusivement un constructeur de véhicules industriels. Sous la pression des pouvoirs publics, la société devient filiale de la Régie Nationale des Usines Renault en décembre 1974, fusionne en 1978 avec SAVIEM (Société anonyme de véhicules industriels et d'équipements mécaniques), filiale depuis 1955 de la RNUR, et prend le nom de « Renault Véhicules Industriels » (RVI) en 1978. Les deux marques disparaissent au profit de Renault en 1980. ((Sources Wikipédia) Enfin, et toujours rue du Fbg de Bourgogne, un peu plus long en direction d’Orléans, sur le mur de la maison qui abrite le Bar-Tabac le Celtique, une « réclame » pour BYRRH. Le Byrrh est une marque de quinquina français créé à Thuir, Pyrénées-Orientales, en 1866, la marque Byrrh ayant été déposée en 1873. C'est un vin additionné de mistelle et aromatisé essentiellement à la quinine. (Sources Wikipédia) Photos : Philippe B – Laurent L – Chantal R. Très bonne soirée et à demain. Réclame YACCO YACCO Aujourd'hui BYRRH BERLIET

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 1 –

Bonjour, Une rencontre enrichissante et un bel article pour notre groupe, dans l'édition de la République du Centre d'aujourd'hui ! Un grand merci à Monsieur Claude BOURDIER, ancien élève de l'école de garçons de la mairie en 1947 - 1948 - 1949 et à Chantal SARRADIN, correspondante de la République du Centre pour notre ville. Très bonne journée à toutes et à tous, et à ce soir. Sources : La république du centre du 04 janvier 2023 La république du centre du 4 janvier 2023

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Les « réclames » – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Beaucoup de commentaires suite à notre publication d’hier soir concernant une « réclame » peinte sur le mur d’une maison située avenue Louis-Joseph Soulas, sur la droite en allant à Chécy, et un peu avant le Narval. (voir photo). A l’époque, il n’y avait pas encore de grands panneaux publicitaires à l’entrée des villes.Les murs des villages avaient alors la parole, mais uniquement sur les chemins et les routes de passage.On y faisait la réclame des produits pétroliers, des boissons alcoolisées, etc.…… (on ne parlait pas encore de publicité). Les murs peints étaient loués à des propriétaires qui défiguraient parfois leurs maisons pour un très petit profit. Le temps n’était pas encore venu des grands affiches, changées régulièrement dès que le temps les a dégradées. En 1950, les budgets étaient encore serrés et ces « réclames » pouvaient y rester très longtemps.C’est le cas de cette « réclame » OLIDA que l’on peut encore voir aujourd’hui avenue Louis-Joseph Soulas. Olida, maison fondée en 1855 par Ernest Olida était une société industrielle et commerciale, leader en volumes de transformations charcutières. Elle a fourni l’armée dès 1914. Mal gérée, au bord de la faillite, Fleury Michon la racheta en 1993 et fit disparaître la marque. Nus vous souhaitons une excellente soirée,et à demain pour la suite. Avenue Louis-Joseph Soulas, sur la droite en allant à Chécy, et un peu avant le Narval.

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Les « réclames » – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Les fêtes sont passées, après les bons repas, les chocolats, …….il est temps de penser à éliminer !Faites du sport, de la marche rapide et arpentez les rues de Saint Jean de Braye à la recherche des « réclames » peintes sur les murs des maisons. Nous nous trouvions cette après-midi devant celle ci,dites nous où nous étions ? Et si vous en découvrez d’autres, merci de nous indiquer dans quelle rue, en commentant.Bonne soirée à touset à demain. ?????

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