Voyage à Paris

Bonjour à toutes et à tous, Et si aujourd’hui, toujours en vacances, nous allions en voyage à Paris avec Jean-Paul Moullé : Voyage à Paris Pendant les vacances, un mercredi après-midi, maman me dit : - «  Jean-Paul, dépêche toi de faire ta grande toilette, tu vas partir ce soir à Paris avec ta tante par le train de cinq heures quatre. » Maman monte dans la chambre et prépare ma valise. Vers quatre heures, je prends ma valise et je me dépêche d’aller chez mon grand-père qui m’attend pour me conduite à la gare. Je monte enfin dans le train:c’est un train électrique et après cinq minutes nous arrêtons aux Aubrais. Nous repartons à vive allure. Une heure après, le train ralentit et nous stationnons cinq minutes à Étampes, puis repartons pour la gare d’Austerlitz. De là, nous prenons le train de banlieue jusqu’à Vitry. Le lendemain, mon oncle nous emmène mon cousin Gérard et moi au Musée Grévin. Nous faisons la queue pour avoir les billets et nous entrons au Palais des Mirages. En réalité, c’est une petite salle entourée de miroirs et qui paraît immense. Au théâtre amusant, un prestidigitateur nous a fortement étonnés par ses tours d’adresse. Après, nous visitons la Salle des Personnages Historiques ; sur un canapé, un homme en cire, tenant un journal, ressemblait d’une façon surprenante à un homme vivant. Le dimanche, nous allons au Cirque Médrano. Nous écoutons d’abord de la musique ; après arrive un clown vêtu d’un costume d’arlequin qui raconte une amusante histoire, puis viennent six chevaux qui courent l’un derrière l’autre, font la toupie de temps en temps, et des figures de danses. Des acrobates, un jongleur, des gymnastes exécutent à leur tour leur numéro. Au cours d’autres promenades, je visite la Tour Eiffel, Notre-Dame, le zoo de Vincennes et je parcours les grands boulevards……. Texte de Jean-Paul…

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La campagne de la Jeunesse Ouvrière – 2 –

Bonjour à toutes et à tous, Olympe et Maurice nous ont donné la bonne réponse. Bravo ! La Campagne de la Jeunesse Ouvrière d'Orléans, était située Venelle du Mont, (dite venelle à quatre sous) sur la commune de Saint Jean de Braye. Elle a été détruite pour laisser la place à la Résidence du Mont. La campagne de la vallée du Mont appartenait donc à l’Oeuvre de la Jeunesse Ouvrière d’Orléans, institution religieuse dont le Siège se trouvait au 29 rue du Colombier à Orléans. La Société de patronage des jeunes apprentis, œuvre fondée à Orléans en 1852, « offrait aux jeunes un lieu de réunion qui les préservait des occasions dangereuses et leur procurait en même temps les meilleurs moyens de persévérance ». Puis, aux apprentis, se sont joints par la suite une section de jeunes gens et une section d’hommes, et l’ensemble forma l’Oeuvre de la Jeunesse Ouvrière ». Si vous avez fréquenté cette campagne quand vous étiez jeunes, dites nous ce que vous y faisiez ? Cours professionnels ? Sports ? Jeux et activités manuelles ? Nous vous remercions à l'avance de bien vouloir nous transmettre des informations supplémentaires, nous en avons très peu. Merci et bonne journée à vous. À demain 2 CPA : Collection Gérard Creusillet : « La partie de ballons » et « La gymnastique »

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La campagne de la Jeunesse Ouvrière – 1 –

Bonjour à toutes et à tous, Cette oeuvre avait une maison de campagne à Saint Jean de Braye. Dites nous où celle ci se trouvait et jusqu'en quelle année ? Bonne après-midi et à bientôt Sources : annuaire 1931 - Ch. Chenault - Ethnologue régional. Annuaire 1931

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Une visite au château de Versailles

Bonsoir à toutes et à tous, Nous ne sommes pas encore à la moitié des vacances pour les écoliers, et pourtant nous avons choisi de vous publier ce texte de Jean Etienne Garçon (11 ans), élève de M. Gobin, instituteur en 1947 à St Jean de Braye : Une visite au château de Versailles (en fin de vacances). Pendant les derniers jours de vacances, je suis allé avec ma sœur à Versailles, chez mon grand-père. Nous avons visité le château. Nous suivons d’abord une large route dallée ensuite nous passons sous des arbres formant une grande voûte. Après une demi-heure de marche, le château se dresse devant nous, sur une terrasse haute de cinq mètres environ. Des escaliers sculptés conduisent à celle-ci. Les bassins et les statues de bronze, représentant surtout des dieux grecs, abondent. Le château est un vaste et majestueux bâtiment au toit en terrasse, dont la façade rose pâle, est percée de nombreuses fenêtres rectangulaires. A droite, nettement en contre-bas, se trouve l’orangerie remplie d’orangers et d’arbustes exotiques, plantés pour la plupart dans des caisses. Au loin, presque à sec, la vaste pièce d’eau des Suisses s’étend devant nous. En tournant le dos au château, on aperçoit dans le lointain, le « Grand Canal » aux formes géométriques, sillonné de barques à voiles et de canots. L’intérieur du palais est garni de meubles somptueux, de chaises et de fauteuils rembourrés. De riches tableaux, de nombreuses glaces, et d’immenses tapisseries décorent les salles et les couloirs. C’est dans la salle du Congrès que se réunissent les députés et les conseillers de la République pour élire le Président de la République. Notre visite du château, bien qu’incomplète, nous a vivement intéressés. Texte de Jean Etienne Garçon (11 ans). En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie -…

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Le lapin échappé

Bonsoir à toutes et à tous, C’est les grandes vacances actuellement, et, ce soir, Claude Bourdier, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de garçons de la mairie en 1947, nous raconte : Le lapin échappé Pendant les grandes vacances, au mois d’août dernier, nous sommes allés, papa, maman, ma sœur et moi à Graçay passer quelques jours chez mon grand-père. Un samedi après-midi, je jouais dans la cour en compagnie de ma sœur. Tout à coup, celle-ci s’écrie : - « Claude, regarde le lapin ! ». Je me retourne vivement et je reconnais le beau lapin blanc que ma tante avait apporté la veille, qui se promène dans la cour. Vite je préviens grand-père et la chasse s’organise.Tout doucement, je m’approche derrière le fugitif. Pendant ce temps, grand-père ouvre la porte du poulailler. Tout à coup, changeant brusquement d’idée, le lapin se sauve dans le jardin où il se cache derrière le tronc d’un pommier. Voyant que je le poursuis, il se réfugie dans un carré de carottes et commence à grignoter quelques feuilles. Après avoir fait plusieurs détours dans le jardin, il se décide enfin à entrer. Mais le travail n’est pas fini : il faut découvrir le trou par lequel le lapin s’est enfui. Heureusement, j’arrive à le repérer et prenant une grosse pierre, je le bouche. Photo lapin blanc : Internet - images gratuites Texte et lino de Claude Bourdier - En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaires de l’école de garçons de la mairie - 2ème année - numéro 1 - Octobre 1947. Excellente soirée à vous, et à demain Lino Claude Bourdier le lapin blanc

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Le Saint Loup

Bonsoir à toutes et à tous, 2023 : C’est l’année Saint Loup ! En effet, on se souvient que, dans le cadre du Jubilé Saint Loup, la Bastille Saint Loup avait ouvert ses portes exceptionnellement au public fin juin, pour une semaine de festivités. Nous apprenons dans la République du Centre (édition du 27 juillet 2023), que les Mariniers d’Orléans Métropole (MOM) ont construit un bateau dans leurs nouveaux locaux de la Pépinière d’Entreprises de Saint Jean de Braye. Ce fûtreau à coque d’acier recouvert de bois mesure dans les 6 mètres de long ; celui ci a été baptisé « Le Saint Loup », béni par le Père Julien, curé de la paroisse de Saint Jean de Braye et mis à l’eau mardi 25 juillet au niveau de la cale rouge du Quai du Châtelet à Orléans. Sources : La République du Centre - édition du 27 juillet 2023. Bonne soirée à vous,

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Abbé Patron – Les campagnes – 7 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir encore, et pour la dernière fois, l’abbé Patron nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre….. Suite et fin : Sur la colline même des Avaux, sont situés le Pavillon, ancienne campagne des religieuses de la Croix, le château du Haut-Bonhomme (photo 1), devenu une des belles résidences de Saint Jean de Braye et le château de Charbonnières (photo 2) ancien fief, environné de sa forêt de sept cents arpents. Pour terminer, citons encore les campagnes du Clocheton (photo 3), du Grand-Orme-du-Martroi, du Coin-Buffet, de la Fosse-Belaude (photo 4), de l’Egoutier, du Château-Foucher, de la Croix de Pierre, du Petit Séjour (photo 5), et du Beau-Séjour, dont les noms indiquent assez la belle position et tout ce que cette terre fertile produit pour l’agrément et l’utilité de ses habitants. FIN Bonne soirée et à demain. Le Haut Bonhomme Charbonnière Le Clocheton La Fosse Belaude Petit Séjour

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Abbé Patron – Les campagnes – 6 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, c'est encore l’abbé Patron qui nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : Dans la direction des Avaux, les campagnes du Castel, de la Gode (photo 1) , du Quillard (photo 2), du Tilleul ou de la Poigne, de la Borde (photo 3) qui se perd dans ses bois, de la Motte où se retira un vieux serviteur du roi Louis XVI. On raconte qu’il avait apporté avec lui, outre une crédence ou console du cabinet de Marie-Antoinette, les habits de l’enfant roi Louis XVII. C’était des habits de drap bleu, chamarrés d’or. La petite veste portait des boutons grelot. Ce fidèle serviteur, M. Abriou, se plaisait à en revêtir quelquefois les enfants de chœur qui n’ont pas oublié ce souvenir de leur jeune âge. À suivre. Très bonne soirée à tous, et à demain Photos : JJR La Godde avant travaux Le Quiard aujourd'hui La Borde

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Abbé Patron – Les campagnes – 5 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir encore, l’abbé Patron nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : Enfin, dans les quartiers de Vaumimbert, des Avaux, et sur la route de Pithiviers, on ne compte pas moins de trente maisons de campagne ; le château de Miramion (photo 1) et les villas de la Braye, de la Corne, de Fouille-Pouchette, du Petit-Bois, de la Gerberie, du Cormier, de Coquille (photo 2) , de la Buissonnerie, de Genouilly, (photo 3) l’ancien fief, et les ruines du manoir des sires de Courchanesse. A suivre….. Bonne soirée et à demain. CPA : collection G. Creusillet Miramion Coquille Genouilly

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Abbé Patron – Les campagnes – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir encore, l’abbé Patron nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : La colline et la vallée de la Bionne ne sont pas moins riches que celles de la Braye. On y trouve les châteaux et campagnes de Bionne (photo 1), de Feularde, de la Feuillée, de Roche (photo 2), de la Bédinière qui repose sur des constructions romaines, ainsi que l’attestent les briques, le ciment et les caniveaux carrés qui servent encore à l’écoulement des eaux souterraines ; de la Motte Saint Euverte (photo 3), de la Belle-Allée (photo 4) dont le propriétaire vient de léguer trois cent mille francs aux pauvres. L’abbé Patron précise qu’à l’époque, des familles riches avaient adopté des familles pauvres de la commune et les pourvoyaient de pain et de vêtements dans une bonne mesure. À suivre….. Excellente soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet - Photo Belle allée (Madame Ferrada) Château de Bionne Roche La Motte Saint Euverte Belle allée

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