Delaugère et Clayette – 1 –

Bonjour à toutes et à tous, La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possédait une propriété à Saint Jean de Braye jusque dans les années 1950. De quelle propriété s’agit il ? Et où se trouve t elle ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une belle journée. Sources : Archives d’Orléans : Camion Delaugère et Clayette - 1906. Camion Delaugère et Clayette - 1906.

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Histoire de sabots

Bonsoir à toutes et à tous, Pas de doute, cette histoire ne peut pas avoir été écrite de nos jours : plus de sabots dans nos pieds, plus de sabotiers non plus ! Elle date de 1947, les temps ont bien changé en 76 ans ! Mon sabot raconte son histoire. Aujourd’hui mercredi, dans la soirée, je dépose sur la plaque de fonte, qui est devant la cheminée, mes sabots de noyer…. Tout à coup, j’entends un léger murmure : C’est mon sabot qui raconte son histoire. « Jadis, dit-il, je dressais ma cime à la lisière d’un pré. Mais un jour, des bûcherons vinrent couper mon tronc et firent des fagots avec mes branches. Je restai allongé sur le pré durant tout un hiver puis je fus chargé sur un fardier et emmené à la scierie de la gare.Là, on me débita en morceaux qui furent transportés chez un sabotier… Un jour, notre homme prit un morceau et commença à tailler, à rogner, à creuser. Il chantonnait pendant que sous ses outil, des copeaux filaient. Quand je fus creusé et poli, il prit son ciseau et commença à sculpter des feuilles de cerisier pour m’embellir, puis mon frère et moi, nous fûmes recouverts de vernis et envoyés dans un magasin. C’est là que tu es venu me choisir. Texte de M. Bouteloup (13 ans) Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 2 ème année - numéro 1 - Octobre 1947 - Le sabotier

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A la boulangerie

Bonsoir à toutes et à tous, Changeons de sujet ce soir et revenons aux textes écrits par les élèves de M. G. GOBIN, instituteur à l'école de garçons de la mairie en 1947 et publiés dans la revue mensuelle de la coopérative scolaire "EN GRAPILLANT" : A la boulangerie : Jeudi dernier, maman me dit : »Je vais à Orléans ; en passant, je te laisserai à la boulangerie et tu verras papa travailler ». Aussitôt arrivé, je rencontrai madame Desgland, la boulangère, et je lui demandai la permission d’entrer dans le fournil pour voir papa. Elle répondit : « va !, c’est au fond du couloir, la porte à droite". Quand j’entrai dans le fournil, papa préparait les pains. Son apprenti, monsieur Roger Fautrelle, prenait la pâte dans l’ancien pétrin, la pesait et la jetait sur une planche ; là, papa la saisissait, faisait des baguettes d’égale longueur qu’il mettait dans les panetons. Quand ce travail fût terminé papa ouvrit la porte du four, décrocha une pelle suspendue au plafond et sortit les beaux pains croustillants de la fournée précédente. Ensuite, il alluma les deux brûleurs à mazout et l’on ne s’entendait plus parler…. Au bout de quelques instants, papa mit une autre fournée au four. Pendant que les pains cuisaient, un grillon chantait ; papa me dit que c’était « le grillon du foyer ». En cherchant le cri-cri, je soulevai quelques brins de cotrets et j’aperçus des cafards qui se sauvaient. Je les tuai à coups de morceau de bois. Mais, maman arriva et je repartis content d’avoir vu travailler papa. Ce métier est pénible, éreintant, mal sain et beaucoup de boulangers sont malades du foie. Pour votre information : La boulangerie Desgland se trouvait au 195 RUE DU FAUBOURG DE BOURGOGNE à SAINT JEAN DE BRAYE. Le dernier boulanger avant la fermeture définitive se nommait : Thierry Bouchereaux. Texte de Guy Bedouet (10 ans 1/2).…

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes encore en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur – l’Agriculture – pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 – Suite ET FIN : Au printemps, dès la floraison, le travail consiste à surveiller et fertiliser les plantations. La surveillance est fondée sur la protection avec deux sortes de traitement. L’un est systématique, selon la pluviométrie et la croissance de la végétation, pour éviter les maladies à la plante, ou la soigner. C’est une lutte préventive. L’autre aspect de la surveillance est la lutte contre les insectes, les acariens, les pucerons. Ce combat de chaque jour se fait en renfort des insectes utiles, lorsque ceux-ci sont trop débordés pour venir à bout des nuisibles. Les agriculteurs essaient d’utiliser le moins de produits toxiques possible. Ils traitent pendant la période de végétation de l’arbre la plus éloignée possible du temps de la cueillette. L’été, les tâches sont variées : traitement toujours, mais aussi éclaircissage (suppression du surplus de fruits pour obtenir un certain calibre), taille d’été, entretien du sol, irrigation et fertilisation. Les exploitants sont en général propriétaires de leur matériel : tracteurs, remorques, atomiseurs, appareils de sarclage et broyage. Certains ont installé dans leur ferme des chambres froides pour conserver leurs fruits. D’autres se sont équipés de plates-formes de cueillette et de taille ou de chariots élévateurs. Les agriculteurs abraysiens ont très bonne réputation pour la qualité et le sérieux de leur travail sur l’agglomération. Ils sont très à la pointe et très compétitifs. FIN du témoignage de M. Poulard Bonne soirée à tous, et à demain Photo : ChR - Le Pavillon - Exploitation Le Pavillon

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes encore en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur – l’Agriculture – pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 - Suite : La vie d’un agriculteur, c’est une vie bien remplie. Les agriculteurs font énormément d’heures de travail pour bénéficier d’un revenu décent. Ce revenu, il varie selon les années avec des hauts et des bas, selon les conditions météorologiques : gel, grêle, sécheresse ou excès d’humidité, les maladies, les aléas de la commercialisation. Être exploitant agricole, c’est travailler en acceptant de nombreux risques. Les agriculteurs abraysiens appartiennent à des groupements divers de coopératives, ou de négociants privés. Ils s’assurent en général une part de commercialisation directe, rentrée d’argent hebdomadaire. Les loisirs des agriculteurs, quand ils existent, sont fonction des contraintes que l’exploitation impose. L’agriculteur ne peut sortir en laissant son terrain non sarclé ou son verger non traité. Certains ne partent jamais en vacances, d’autres prennent quelques jours de congés quand le travail le permet. Les agriculteurs connaissent bien la vie associative à laquelle ils participent depuis longtemps. Certains sont même responsables d’associations, surtout musicales. La musique, en effet, est sans doute le loisir d’élection des agriculteurs qui voient là une façon de s’exprimer très différente de leur vie professionnelle. Le travail les fait s’exprimer par le corps, les agriculteurs en général n’éprouvent pas le besoin de pratiquer un sport. La musique, activité intellectuelle, leur assure un délassement plus complet. L’année type d’un agriculteur, arboriculteur notamment, suit le rythme des saisons. A l’automne, la cueillette occupe bien les journées des exploitants qui emploient de la main-d’œuvre saisonnière pour la réaliser. Cette embauche impose des horaires fixes, mais cela n’empêche pas l’exploitant de préparer et distribuer ses emballages de cueillettes avant le début du labeur. La…

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur - l’Agriculture - pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 : « L’agriculture à Saint Jean de Braye, c’est essentiellement l ‘arboriculture, en majorité des poiriers. Des pommiers, quelques pruniers et cerisiers, un peu de pêchers, complètent cette vocation arboricole des exploitants abraysiens. Les deux tiers de la surface exploitée par un arboriculteur sont consacrés aux poiriers. Autres cultures abraysiennes : blé, orge, maïs pour la commercialisation, mais elles restent des productions annexes. Certains exploitants élèvent des vaches laitières et des chèvres. L’exploitation abraysienne s’étend sur sept hectares en moyenne, surface qui permet à un couple de vivre. En arboriculture, certaines exploitations vont jusqu’à 25 hectares et 40 en polyculture. L’exploitation à Saint Jean de Braye est familiale, associant le plus souvent propriété et fermage. La moyenne d’âge des agriculteurs est de 55 ans. Certains de leurs enfants se destinent à la profession, espérant même pouvoir reprendre l’exploitation de leurs parents. À suivre……. Excellente soirée à vous, et à demain pour la suite. Photo : Jean Noé Dans les vergers - Photo Jean Noé

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L’Institut de beauté « L’Instant Beauté » 143 rue LJ Soulas

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre interrogation d'hier soir, certains d'entre vous, ont bien identifié l'Institut de beauté "L'Instant Beauté"  installé depuis plusieurs années, à la place du magasin de cycles de M. R. Granger - Serrurerie-Mécanique au 143 avenue  Louis Joseph Soulas.  La société orléanaise  R. Granger et Cie, constructions métalliques et serrurerie - Charpente, Planchers, Pylônes se trouvait elle aussi, à proximité, au 127 avenue LJ Soulas.  Photo : JJR Publicités : anciens bulletins municipaux Très bonne soirée à toutes et tous, et à demain. Institut de beauté aujourd'hui Magasin de cycles autrefois Publicité Publicité

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Question du 12 décembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Une question ce soir :Ce magasin de cycles R. Granger n'existe plus de nos jours, mais où se trouvait il ?Est-ce toujours un commerce ou une simple maison d'habitation aujourd'hui ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une très agréable soirée bien au chaud.A demain. ??????

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Vomimbert – la boulangerie

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes dans le quartier de Vomimbert - Frédéric Galerne, qui a grandi dans le quartier de Vomimbert,  nous raconte : La boulangerie"Monsieur Coutadeur fut propriétaire de la boulangerie de 1945 à 1973, puis ce fut ensuite Monsieur Ramir jusqu'en 1981 et Monsieur Galerne jusqu'en 1996. Puis, la boulangerie est tenue par Monsieur Chaumette jusqu’au 31 décembre 2021. Actuellement des travaux sont en cours, et bientôt un nouvel artisan boulanger s’installera dans le local au 68 avenue du Général Leclerc. Dans les années 1960/70, juste à côté de cette boulangerie, on pouvait faire appel aux services d'un cordonnier. Il travaillait chez lui et faisait un travail artisanal de très bonne qualité. Aussi, il n'était pas rare de le voir à son poste de travail préféré c'est-à-dire devant sa fenêtre qui donnait sur la rue. Sources : Document édité par la ville de St Jean de Braye"Commerçants et artisans au travers des quartiers".Photo : Ch RPublicité figurant dans un ancien bulletin municipal.Nous vous souhaitons une excellente soirée, et à demain. La boulangerie au 68 avenue du Gal Leclerc Publicité

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Ecole de la Pomme de pin – Journal – Texte 2 – Une queue aux halles

Bonsoir à toutes et à tous, Au hasard de nos recherches aux Archives départementales du Loiret, nous avons découvert une petite revue mensuelle datant de Novembre-Décembre 1947, rédigée et imprimée par l'école publique de garçons de la Pomme de Pin à Saint Jean de Braye. Vendue à l'époque 10 francs, au profit de la Coopérative de l’École de garçons, on y trouve des textes rédigés par les garçons, des charades, et en dernière page la composition du bureau de la coopérative scolaire et le nom du gérant : R.PIFEAUX. Dans l'un des textes, on retrouve ce nom qui n'est autre que celui du maître d'école ! En dernière page : Coopérative de l'école de garçons de la Pomme de Pin Année 1947-1948 Bureau : Président : LEBRUN Georges - Vice-président : LAURENT José - Secrétaire : MASURE Jean - Trésorier : RIVIERE Gilles - Bibliothécaire : SCHRICKE Claude - Membres : DELAUNAY André – MOREE Jacques – SEVILLE Guy. Si vous avez en votre possession, dans vos placards ou au grenier, des journaux scolaires anciens de ce genre, soit de l'école de la Pomme de pin, devenue groupe scolaire Louis Gallouédec ou des écoles de la mairie à Saint Jean de Braye, nous sommes très intéressés. On y trouve des textes illustrant la vie de l'époque que nous aimerions partager avec vous, comme le texte qui suit : Une queue aux halles : Celui-ci vous permettra de vous rendre compte que nous n'étions pas les premiers, lors des confinements, à attendre devant les magasins pour pouvoir y faire nos courses alimentaires et à ne pas y trouver parfois, le produit recherché ! Claude, élève de l’école de la Pomme de pin, en 1947, nous raconte : Une queue aux Halles Le facteur vient d’arriver. Maman ouvre le journal et lit l’article : Cet après-midi, distribution de…

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