Les autres sociétés sportives et le sport scolaire en 1976

Bonsoir à toutes et à tous, Après la SMOC, évoquons ce soir : Les autres sociétés sportives (1) et le sport scolaire (2) en 1976 1) D’autres sociétés font preuve également d’activités dans diverses disciplines sportives. Est-il besoin de présenter le « Réveil des Tamaris », une des plus anciennes associations de la commune, que préside actuellement M. Jean Charret, et qui fait état de 260 pratiquants en gymnastique, danse et tennis de table. Ambert-Omnisports est tout autant connu. Il déploie un éventail très varié de sports : football, tennis, judo, bowling, ball-trap, boules, totalisant 459 participants. M. Lucien Piault qui préside aux destinées de la Société scolaire de tir est un animateur au dévouement sans limite. Il anime un groupe d’une quarantaine de tireurs très assidus. 2) Une tête bien faîte sur un corps sain : la formule sert de leit-motiv à la formation de la jeunesse. Elle ne trouve pas toujours sa pleine application dans les établissements scolaires faute, soit d’un encadrement suffisant, soit par manque d’équipements ou de moyens financiers. On connaît les revendications des professeurs d’éducation physique. Nous n’y reviendrons pas. Mais, avec les moyens dont ils disposent, ceux-ci obtiennent néanmoins des résultats scolaires appréciables, même excellents. C’est le cas des Associations sportives du CES Saint-Exupéry, du CES Pierre de Coubertin, et du CET du bâtiment dont le palmarès est élogieux en particulier en sports collectifs, cross-country et athlétisme. Le but poursuivi n’est pas, comme on pourrait le croire, de vaincre à tout prix et de « sortir des champions ». Mais en sport , la compétition constitue le moteur de l’émulation, la source de l’exemple, elle prépare par les qualités de courage,et de persévérance qu’elle exige à affronter les difficultés de la vie. Très bonne soirée, et à bientôt pour le sport corporatif Sources : BM 1976 Photos : source inconnue et années ?? Ambert Omnisports : équipe de…

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 5 –

Bonsoir à toutes et à tous, Il a neigé en début de semaine, voici donc un texte écrit en 1949 par Claude Bourdier, un écolier de 14 ans, élève de l'école de garçons de la mairie à Saint Jean de Braye : Une bonne partie Il y a quelques jours, une légère couche de neige est tombée. Samedi soir, aussitôt après la classe, nous sommes allés déblayer le terrain de basket-ball près de la salle des fêtes. Armés de pelles et de balais, nous avons vite fini notre travail. - « Si nous faisions une partie de boules de neige ? ». - « Oui ! Oui ! » Vite, nous allons ranger les outils et la partie commence. Nous prenons pour terrain de jeu une des pelouses de la salle des fêtes et nous nous divisons en deux camps. De chaque côté, les boules de neige pleuvent. Mais souvent celui à qui elles sont adressées se baisse brusquement et les évite. Quelquefois cependant, il les reçoit en pleine figure, déclenchant ainsi les rires de ses adversaires et de ses partenaires. De temps en temps, une soudaine attaque de nos adversaires nous oblige à battre en retraite. Nous avons les mains gelées mais qu’importe ! Vers cinq heures et demie, nous partons joyeux, les oreilles et le bout du nez rouges. Texte de Claude Bourdier (14 ans) Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 3ème année - numéro 17 - Mars 1949. Excellente soirée à tous et à demain. Bataille de boules de neige (coloriage)

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Les premières classes de neige – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Après avoir évoqué le mois dernier, la création du Centre de Loisirs de la Godde à Saint Jean de Braye et la cantine municipale, ce soir, nous allons vous parler des premières classes de neige : C'est au cours de la séance du 21 juin 1961, que le Conseil municipal de Saint Jean de Braye a décidé l'envoi chaque année d'une classe complète de 30 élèves aux "Classes de Neige" organisées par l'Oeuvre Universitaire des Enfants du Loiret en vacances. A cette date, seules les villes de : - Montargis - Gien - Pithiviers - Fleury les Aubrais - et Chalette avaient pris une décision semblable. L'Oeuvre Universitaire, en dehors de ses ressources propres, recevait à l'époque l'aide financière du Département et du Haut-Commissariat à la Jeunesse et aux Sports. En ce qui concernait le séjour, la Ville prenait en charge 50% de ce qui normalement devait incomber aux parents. Les frais de voyage étaient intégralement acquittés par les familles. En 1962, une classe de filles du groupe Jean Zay, en 1963, une classe de garçons du groupe Gallouédec, en 1964, une classe de filles du groupe Gallouédec ont goûté la pleine joie de la montagne et de sa neige. Cette initiative avait été accueillie très favorablement de la part des enfants, des parents et du Corps Enseignant. Conclusion : - M. Joriot, maire, et l'équipe municipale se félicitèrent des résultats obtenus dans ce domaine. - Il n'était désormais plus nécessaire de démontrer, ni de discuter, les bienfaits physiques et les résultats pédagogiques de ces classes. Source : revue municipale 1964 Photo : La république du centre - La classe de Madame Joriot au Mont Dore en février 1964 Si vous vous reconnaissez sur cette photo, dites le nous ! Et si vous avez des journaux scolaires des années 1960,…

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La cantine scolaire – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Connaissez-vous l’historique de la cantine municipale de notre ville ? La cantine municipale : Pour permette aux élèves éloignés de l’école et à ceux dont les parents travaillent, de ne pas retourner chez eux le midi, la ville de Saint Jean de Braye a institué une cantine municipale dont il est difficile de situer avec exactitude la date d’ouverture. Ce qui est certain, c’est que celle-ci existait déjà pendant l’année scolaire 1908-1909, car on trouve aux archives un état des Recettes et des Dépenses. Le règlement du 31/12/1911, signé par le maire, Monsieur Gatellier, stipule que la cantine scolaire est établie à l’école publique, sous la direction et le contrôle des enseignants. Ce règlement fixe le menu hebdomadaire : Lundi et mercredi : soupe et ragoût - Mardi et samedi : pot au feu - Vendredi : soupe, haricots ou riz Les familles devaient fournir : le pain, la boisson et le dessert. A l’époque, les enfants allaient à l’école le mercredi et le samedi toute la journée, le jour de repos étant fixé au jeudi. -------- Le menu hebdomadaire ne ravirait pas nos petits écoliers d’aujourd’hui ! Point de frites, de lasagnes, ni de hamburgers ! ----------------- De l’origine jusqu’en 1944, la cantine fut gérée par les instituteurs. En 1944, une caisse des écoles fut constituée et prit la gestion à son compte pendant deux années seulement. Lors d’une réunion en date du 20/08/1944, sous la présidence de Monsieur Bernon, Maire et Président de la Caisse des écoles, une association dénommée « L’Union des cantines scolaires » fut créée. Le Comité de cette association présidé par Monsieur Bernon, jusqu’en septembre 1959, assura avec beaucoup de dévouement la gestion des cantines pendant 14 ans. Puis, la cantine fut municipalisée pour la rentrée de 1960. Lors de la construction du groupe…

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