Le nid de pies – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Les usages et les coutumes ont bien changé ! Lisez ce texte et vous serez surpris d’apprendre qu’à l’époque, les enfants étaient récompensés ! Le nid de pies « Tu viens Raymond, on va dénicher le nid de pies, dans le sapin chez Mr Bergerat » me dit Michel Lambert. Après avoir demandé à maman si je pouvais y aller, Michel m’emmena sur le cadre de sa bicyclette. Arrivés chez Mr Bergerat, nous obtenons la permission de dénicher le nid. Michel appuie sa bicyclette au tronc du sapin pour que je puisse attraper les premières branches. Je grimpe aussitôt à l’arbre en ayant soin de poser mes pieds sur les branches les plus solides.Un peu avant que j’atteigne le nid, des jacassements furieux et angoissés m’accueillent : c’est la mère pie ; perchée sur une branche, elle tape rageusement du bec, bat des ailes, saute sur une autre branche puis s’envole en décrivant des cercles autour de l’arbre. Me voici au nid, il est construit avec des brindilles et de la boue séchée. Une calotte d’épines le protège. J’étends la main et la plonge à l’intérieur : je sens des petites pies et je crie : « Michel, il y a des petits ! ». Je les lui lance un par un. Quand il les ramasse, ils sont morts. Les petites pies n’ont presque pas de plumes, elles sont à moitié écrasées et ne sont pas belles à voir. Quand je suis redescendu, Michel me dit : « Il y en a six. » Nous remercions Mr Bergerat et nous allons chez le garde champêtre vendre notre butin. Cela nous rapporte 48 francs. Texte de Raymond Janowiecz Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 3ème année - numéro 18 -…

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Le nid de pies – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous disions que 2023 était l’année de la Biodiversité à Saint Jean de Braye, mais nous précisions aussi qu’il en était pas de même dans les années d’après-guerre ! Ce soir, découvrez le texte de Claude Bourdier, élève de M. Gobin en 1947. Le nid de pies : Mercredi soir après l’étude, nous sommes allés dans notre jardin scolaire, près de la voie ferrée. Après avoir enfoncé des tuteurs pour attacher nos tomates, nous nous sommes amusés à escalader la butte de tir. Tout à coup, nous apercevons une grosse pie noire et blanche qui se pose sur un pommier voisin. Aussitôt, nous nous précipitons sous l’arbre et à notre grande joie, nous découvrons son nid. Placé à la fourche d’une branche, extérieurement, il est formé de brindilles entrelacées et de terre ; il est surmonté d’une couronnes d’épines et de brindilles. Claude me fait la courte-échelle et après bien des efforts, je parviens à me hisser jusqu’aux premières branches pour atteindre le nid. Aussitôt Claude me dit vivement : - Qu’est ce qu’il y a ? - Cinq œufs ! - Mets-les dans ton béret et redescents vite que je les voie. Pendant que je grimpe à l’arbre et que je déniche le nid, la pie tourne autour du pommier en jacassant. Dès que je suis descendu à terre, nous admirons les beaux œufs vert-clair tachetés de marron, et nous partons tout contents, d’avoir empêché l’éclosion d’oiseaux nuisibles. Texte de Claude Bourdier. Sources : En grappillant - revue mensuelle - Ecole publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 4- Mai et Juin 1947. Excellente soirée à vous, et à demain pour un autre texte. Cinq oeufs dans le nid

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2023 – Année de la biodiversité à Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le cadre de sa démarche Ville en transition, la ville de Saint Jean de Braye a placé 2023 sous le signe de la biodiversité. Voici les résultats de l’inventaire de la biodiversité sur notre commune : - 481 espèces de fleurs - 268 espèces d’insectes - 114 espèces d’oiseaux dont environ 50 nichent dans la commune - 11 espèces de rapaces - 6 espèces d’amphibiens - 11 espèces de chauve-souris - 9 espèces de mammifères (Sources : Regards - le magazine de St Jean de Braye - numéro 271 de mars-avril 2023). Tout au long de l’année, nombreuses sont les actions engagées par la ville pour favoriser la biodiversité. Les habitants sont également invités à contribuer aussi : - en plantant arbres, arbustes, - en végétalisant balcons et jardins, - en installant des nichoirs, hôtels à insectes, maisons pour les hérissons, afin de protéger les animaux, les oiseaux, et les insectes. Nous verrons dans les prochains jours, toujours à partir des journaux scolaires de 1947/48/49, titrés : En grappillant - revue mensuelle de l’ École publique de garçons - Saint Jean de Braye - Loiret - que ce n’était pas toujours le cas malheureusement autrefois et certains textes écrits par les élèves de M. Gobin vous surprendront sans doute. Nous vous souhaitons une excellente soirée, et à demain. Carte de voeux 2023

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Souvenirs, souvenirs !

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrez l'évolution des classes avec des photos datées des années 1900 à 1960 ! Très peu d'affichage sur les murs, pas d'ordinateurs ni de vidéo-projecteurs... Sources : Archives départementales du Loiret Aujourd'hui, c'est encore autre chose, les temps ont encore bien changé ! Bonne soirée à vous, et à demain.

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La coopérative scolaire à l’école – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Claude Bourdier, ancien élève de M. Gobin, nous a transmis dernièrement un état comptable de la coopérative scolaire de l’école de garçons, nous le remercions très sincèrement. Sur cette pièce comptable, nous avons relevé dans les recettes : la vente de tilleul, et en parcourant les journaux scolaires de 1947, nous avons découvert ce texte : La cueillette du tilleul, écrit par M. Sauvage, que nous sommes heureux de porter à votre connaissance ce soir : Samedi, le maître dit « le tilleul est fleuri, il va falloir en cueillir ». A la récréation du soir, il prend un échenilloir et coupe des petits branches bien fleuries. Pendant ce temps, nous plaçons des bancs en rond sous les arbres de la cour et aussitôt nous nous activons tous à la cueillette des fleurs parfumées. Au milieu du cercle, nous plaçons une bassine et un panier dans lesquels nous jetons notre tilleul. Deux camarades sont chargés de répartir les branches fleuries, tandis que d’autres ramassent les branches dépouillées de leurs fleurs. Quand la cueillette sera finie et que le tilleul sera sec, des élèves se chargeront de le vendre à un pharmacien. Cette vente remontera la caisse de notre coopérative scolaire. Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 4 - Mai et Juin 1947. Excellente soirée à vous, et à demain. Fleurs de tilleul Etat comptable de la coopérative scolaire

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Hier, la cantine scolaire, aujourd’hui, le restaurant scolaire – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Les temps ont changé pour le bien être de nos jeunes écoliers abraysiens : Hier, une cantine surchargée (photo 1) en 1964, aujourd’hui un restaurant scolaire (photo 2) spacieux, lumineux, des tables de 4 ou 6 comme dans tous restaurants. Des plats bien présentés et une cuisine équilibrée sont proposés. Une pause méridienne salutaire et bénéfique pour ces enfants et leurs enseignants. Bonne soirée à vous. Photos : Ville de Saint Jean de Braye La cantine à l'école Jean Zay en 1964 Le restaurant scolaire en 2023

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La coopérative scolaire de l’école de garçons en 1947 – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, et suite à la réception d’une photo de la classe de M. Gobin, transmise par Monique Bérault que nous remercions sincèrement, nous allons vous parler de la coopérative scolaire de l’école de garçons en 1947 et nous en profiterons pour vous poser quelques questions. Ce texte est de M. Lambert et de R. Jousson. Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 2 – Mars 1947. Notre coopérative scolaire a été formée le 15 octobre 1945. Cette coopérative comprend tous les élèves de la 1ère classe et une bonne partie de ceux de la seconde. Notre premier objectif était d’acheter un matériel complet d’imprimerie et de linogravure. Nos principaux buts sont de faire aimer notre école et de l’entretenir dans la mesure de nos moyens. Nous voulons et nous espérons y parvenir. Nous voulons enrichir la bibliothèque et le musée scolaires. L’an dernier, nous avons défriché un pré que nous continuerons à cultiver cette année. Nous comptons également planter des arbres fruitiers et les former. Nous voudrions que chaque coopérateur puisse en emporter un quand il quittera l’école. Les résultats sont encourageants, car nous avons déjà acheté notre matériel d’imprimerie ainsi qu’un ballon de basket-ball. A la fin de l’année, si notre caisse est assez riche, nous pourrons faire une petite excursion. Nos questions : Qui se souvient de ce musée scolaire ? Où se trouvait il ? Et que pouvait on y voir ? Racontez. Nous attendons vos commentaires et vous en remercions à l’avance, bonne soirée et à demain. La classe de M. GOBIN

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Après les roussettes, les beignets…

Bonsoir à toutes et à tous, Hier, c'était Mardi gras, nous avons fait des roussettes avec Jean-Paul Moullé. Ce soir, tous gourmands, nous avons eu envie de continuer la fête avec des beignets et c'est François Gauthier qui nous raconte : Dimanche dernier, en rentrant de faire les courses, maman nous dit : «  J’ai acheté des pommes pour vous faire des beignets ».Aussitôt, elle délaya de la farine avec du lait dans un grand saladier et elle y ajouta deux œufs et du sucre. Dès que la pâte fut prête, maman éplucha les pommes, les coupa en rondelles et enleva les pépins. Puis elle en jeta quelques unes dans le saladier et les enfonça dans la pâte. Pendant ce temps, ma sœur avait fait chauffer la graisse dans la bassine à friture. Quand la graisse grésilla, maman y versa les rondelles de pommes enduites de pâte. Aussitôt la graisse brûlante saisit la pâte qui s’est gonflée et est devenue toute dorée. Quand maman jugea que les beignets étaient cuits, elle les retira avec une écumoire et les mit dans un grand plat. Au fur et à mesure qu’elle les posait dans le plat, elle n’oubliait pas de les saupoudrer de sucre. En voulant y goûter, nous nous sommes brûlés les doigts et la langue, ce qui ne nous a pas empêchés de les trouver délicieux. Texte de François Gauthier - 13 ans. Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 3ème année - numéro 17 - Mars 1949. Excellente soirée et à demain. La cuisson des beignets Beignets saupoudrés de sucre

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La cantine scolaire – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Une cantine scolaire existait déjà à Saint Jean de Braye pendant l’année scolaire 1908/1909, c’est certain ! un état des recettes et des dépenses existe aux archives municipales. La cantine fut municipalisée pour la rentrée de 1960 ; auparavant elle était gérée par une association dénommée « L’Union des cantines scolaires ». Lors de la construction du groupe scolaire Jean Zay, outre deux salles de restaurant, il fut prévu une cuisine centrale susceptible de desservir les autres groupes scolaires : Groupe Gallouédec et Groupe du Pont Bordeau (qui était déjà à l’étude). Le fonctionnement de la cuisines centrale a débuté lors de la rentrée de 1959. Cette cuisine était parfaitement équipée pour la préparation des repas. Le matériel comprenait notamment : fourneau à gaz, friteuse électrique, plaque chauffante, chauffe-eau, groupe mélangeur, éplucheuse à pommes de terre, passe-légumes, hacheuse électrique, julienne électrique, râpe électrique, repoussoir à charcuterie, sauteuse, moules à jambons, moules à pâtés. Enfin, tout le matériel pour préparer de bons repas aux enfants des écoles ! Sources : texte et photo : BM numéro 1 - décembre 1964. Excellente soirée à vous, et à demain. La cantine de l'école Jean Zay en 1964

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La gratuité des fournitures scolaires aux élèves

Bonsoir à toutes et tous, Une publication rapide ce soir concernant la gratuité des fournitures scolaires aux élèves des écoles communales. Le 12 août 1897, après avoir délibéré sur la question de la gratuité des fournitures aux élèves, le Conseil Municipal de Saint Jean de Braye. a décidé par 11 voix sur 13 votants que les fournitures scolaires seront délivrées gratuitement aux élèves à partir du 4 octobre 1897, date de la rentrée des classes. Il s’est aussi réservé jusqu’à sa prochaine réunion, l’étude des conditions dans lesquelles la distribution serait faite. Sources : Journal du centenaire numéro 2 Images : Internet Excellente soirée à vous, et à demain. Boite de crayons de couleur Cahier d'écolier Livre de géographie

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