Des seniors abraysiens racontent Noël – 5 – Alexandrine.

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, c'est Alexandrine* 95 ans, qui nous raconte : "Dans les années 30, nous attendions avec impatience ce père Noël qui apporte un cadeau aux enfants sages. Chez nous, pas de sapin, nous mettions nos chaussures dans la cheminée. Nous allions à la messe de minuit avec des voisins, et au retour, nous faisions un petit réveillon. A l'église, la crèche était là, Jésus entre l'âne et le bœuf. Après le réveillon, nos parents nous envoyaient au lit en nous disant que le Père Noël allait bientôt passer ! Nous aurions voulu rester éveillés pour voir et entendre ce Père Noël, mais impossible ! Le matin, c'est avec joie que nous venions fouiller dans nos chaussures : nous y trouvions souvent une orange et un paquet de chocolats. Nous étions heureux, la famille était réunie et nous faisions un bon repas. Nous avons appris par la suite, que ce Père Noël tant attendu, c'était nos parents. Pour les non croyants, Noël c'est tout simplement une fête de famille en fin d'année, et aussi une excellente période pour les commerçants, qui vendent davantage puisque c'est la période des cadeaux. Je conclurai en disant que Noël, c'est toujours, ou du moins çà devrait être, une période heureuse pour les petits et les grands." * Le prénom a été modifié. Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain La veillée de Noël

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 4 – Bernadette.

Bonsoir à toutes et à tous, Depuis quelques jours, et jusqu’à Noël, nous allons tous les soirs publier les souvenirs des noëls d’antan de plusieurs seniors abraysiens : Noël approche ! Ce soir, Bernadette nous raconte : Une belle surprise suivie d'une grosse déception pour elle ! Je me souviens tout particulièrement de ce Noël, il m'a profondément marquée, nous étions allées avec maman à Orléans, aux Galeries Lafayette pour voir les jouets. J'avais vu une poupée "Gégé" de 15 cm environ, jolie frimousse, brune, vêtue de rouge, des socquettes blanches et des ballerines noires. Et cette poupée, elle dansait ! Elle me plaisait beaucoup, alors je l'ai commandée au Père Noël et j'ai eu la joie de la trouver dans mes chaussures au pied du sapin. Pour me faire voir, maman a tourné la clé du mécanisme, ma poupée a dansé sur la table en tournant sur elle - même puis s'est arrêtée. Je l'ai alors prise à mon tour pour la remonter. Malheur ! J'ai tourné la clé à l'envers et le mécanisme intérieur s'est cassé; ma poupée ne pouvait plus danser, elle n'a dansé qu'une seule fois à la maison. Contrariée, maman m'a donné une bonne gifle ! J'ai pleuré. J'ai le souvenir de lui en avoir voulu, j'étais déjà suffisamment peinée par les conséquences de ma maladresse ! Par la suite, et encore aujourd'hui, j'ai toujours une appréhension quand je tourne la clé d'un jouet mécanique appartenant à mes petits-enfants. Bonne soirée à tous et à demain.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 3 – Marceline.

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, comme annoncé hier, c'est Marceline, 78 ans, qui nous parle de la Saint Nicolas : Abraysienne depuis 1970, je suis née dans le Nord de la France. A mon époque, les enfants étaient fêtés lors de la Saint Nicolas, le 6 décembre. La veille au soir, je mettais du sucre et des carottes dans une assiette destinée à l'âne de Saint Nicolas. Mais attention, il fallait mériter cadeaux et friandises ! En effet, Saint Nicolas était accompagné aussi du Père Fouettard qui pouvait très bien remplacer les présents par un martinet, si les enfants avaient été trop désobéissants ! Heureusement, j'étais toujours émerveillée en découvrant, au lever du jour, jouets et pains d'épices devant l'assiette vide. J'avais le temps d'étrenner aussitôt la poupée, la dînette, ou le landau fabriqué par papa et capitonné avec des restes de tissu crépon par maman, puisque la municipalité donnait congé aux enfants les matins du 6 décembre. Quant à Noël, je recevais simplement une orange et une "cougnole" plus ou moins grande selon mon âge. Cette "cougnole" était une superbe brioche aux raisins en forme de Jésus emmailloté. Je devais la faire durer toute une semaine, jusqu'au Nouvel an ! C'est donc par petites tranches que je la dégustais dans mon chocolat au petit déjeuner. A 78 ans, j'en ai toujours son goût délicieux dans la bouche ! Demain, place à Bernadette* - 75 ans. * Les prénoms ont été changés. Bonne soirée à vous, et à demain soir.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 2 – Léonie

Bonsoir à toutes et à tous, On continue ce soir avec Léonie*, 74 ans. Je me souviens des cours d'anglais en classe de 5ème, notre professeur nous avait fait apprendre une poésie (en anglais, bien sûr !) au moment de Noël. Celle ci s'intitulait :" Y wish you a merry Christmas, and a happy new year".( Je vous souhaite un joyeux noël et une bonne année). Je l'ai très vite apprise et je l'aimais beaucoup ! C'est aussi une chanson populaire de Noël en Angleterre. Je l'écoute chaque année, entre Noël et le Jour de l'An, et j'ai l'impression, pendant quelques instants, de rajeunir de plus de soixante ans. Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain pour les souvenirs de Marceline* - 78 ans. * Les prénoms ont été changés.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 1 – Rose.

Bonsoir à toutes et à tous, Dès aujourd’hui et jusqu’à Noël, nous allons tous les soirs publier les souvenirs des noëls d’antan de plusieurs seniors abraysiens : Ce soir, c'est Rose*, 73 ans, qui nous raconte : Je suis née en 1949 dans un petit village de Beauce, à 14 kilomètres de Chartres et abraysienne depuis 1993. Mes deux grands-pères étaient de l'autre siècle (nés en 1897 et 1899) et tous deux, journaliers dans les fermes. Pépère Henri y été d'ailleurs employé comme petit marmiton depuis l'âge de 10 ans. Papa travaillait la terre lui aussi. Chaque année, le Père Noël m'apportait un cadeau (valise à tricot, trousse de couture, dînette, tableau et boîte de craies, ....) et quelques friandises. Chez nous, ni messe de minuit, ni réveillon, mais le jour de Noël, c'est maman qui préparait le repas de fête. Dans la matinée, Pépère attelait "Pompon" à la carriole et s'en allait à Santeuil, à huit kilomètres de chez nous, chercher tante Yvonne et sa famille à la gare. Ils venaient de Dourdan par le train. Toute l'après-midi, Pompon attendait sagement sur le trottoir, attaché à la boucle scellée dans le mur en pierre de la maison, pendant que nous faisions honneur à la traditionnelle dinde aux marrons et à la bûche pâtissière maison. Dans la soirée, Pompon repartait au trot en direction de la gare, nos hôtes chaudement emmitouflés, les genoux recouverts de couvertures usagées, mais tous heureux d'avoir fêté Noël en famille. Et oui, les temps ont bien changé ! Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain pour les souvenirs de Léonie* - 74 ans. * Les prénoms ont été changés.

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L’Institut de beauté « L’Instant Beauté » 143 rue LJ Soulas

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre interrogation d'hier soir, certains d'entre vous, ont bien identifié l'Institut de beauté "L'Instant Beauté"  installé depuis plusieurs années, à la place du magasin de cycles de M. R. Granger - Serrurerie-Mécanique au 143 avenue  Louis Joseph Soulas.  La société orléanaise  R. Granger et Cie, constructions métalliques et serrurerie - Charpente, Planchers, Pylônes se trouvait elle aussi, à proximité, au 127 avenue LJ Soulas.  Photo : JJR Publicités : anciens bulletins municipaux Très bonne soirée à toutes et tous, et à demain. Institut de beauté aujourd'hui Magasin de cycles autrefois Publicité Publicité

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Question du 12 décembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Une question ce soir :Ce magasin de cycles R. Granger n'existe plus de nos jours, mais où se trouvait il ?Est-ce toujours un commerce ou une simple maison d'habitation aujourd'hui ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une très agréable soirée bien au chaud.A demain. ??????

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Vomimbert – la boulangerie

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes dans le quartier de Vomimbert - Frédéric Galerne, qui a grandi dans le quartier de Vomimbert,  nous raconte : La boulangerie"Monsieur Coutadeur fut propriétaire de la boulangerie de 1945 à 1973, puis ce fut ensuite Monsieur Ramir jusqu'en 1981 et Monsieur Galerne jusqu'en 1996. Puis, la boulangerie est tenue par Monsieur Chaumette jusqu’au 31 décembre 2021. Actuellement des travaux sont en cours, et bientôt un nouvel artisan boulanger s’installera dans le local au 68 avenue du Général Leclerc. Dans les années 1960/70, juste à côté de cette boulangerie, on pouvait faire appel aux services d'un cordonnier. Il travaillait chez lui et faisait un travail artisanal de très bonne qualité. Aussi, il n'était pas rare de le voir à son poste de travail préféré c'est-à-dire devant sa fenêtre qui donnait sur la rue. Sources : Document édité par la ville de St Jean de Braye"Commerçants et artisans au travers des quartiers".Photo : Ch RPublicité figurant dans un ancien bulletin municipal.Nous vous souhaitons une excellente soirée, et à demain. La boulangerie au 68 avenue du Gal Leclerc Publicité

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La maison « Le Saintier »

Bonsoir à toutes et à tous, Une nouvelle maison de retraite a ouvert en septembre 2022 à St Jean de Braye, au 8 Avenue Pierre et Marie Curie : Située à 5 kilomètres d’Orléans, et implantée à Saint Jean de Braye, la nouvelle maison de retraite médicalisée Korian Le Saintier bénéficie d’un environnement urbain à proximité des commerces. Elle offre aux résidents et leurs proches un cadre de vie confortable, moderne et sécurisé. La résidence propose un hébergement en court et long séjour ainsi qu’un accompagnement de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés. (Sources : Flyer Journée Portes Ouvertes du vendredi 9 septembre 2022 de 10h à 17h - Maison Le Saintier). Certains s’interrogent, pourquoi ce nom : Le Saintier ? En fait, la Direction de l’établissement a voulu choisir un nom à son établissement en rapport avec l’histoire de la ville. Elle s’est donc rendue aux archives municipales et après de longs échanges avec l’archiviste, a choisi de nommer son établissement « Maison Le Saintier » en hommage aux nombreuses générations de fondeurs de la famille Bollée. Photo Le Saintier : flyer portes ouvertes Carte postale Le Maître Saintier (D. Bollée) : collection personnelle Excellente soirée à vous, et à demain Carte postale "Le maître saintier" Le Saintier - Maison de retraite

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Louis-Joseph SOULAS – 4 – l’avenue

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez découvert dernièrement, Louis Joseph Soulas et quelques unes de ses œuvres. Les gravures et les eaux-fortes de LJ Soulas - paysages beaucerons, La Loire, paysages solognots - l’ont rendu célèbre bien au-delà des frontières régionales. A Saint Jean de Braye, c’est le 17 décembre 1958, que le Conseil Municipal a donné son nom à : l’Avenue Louis-Joseph Soulas. Elle commence avenue Charles Péguy et finit avenue Pierre et Marie Curie. Ces quelques photos ou cartes postales vous permettront de parcourir l’avenue LJ Soulas autrefois : 1 - La villa Saint Martin 2 - La mère poule (commerce) 3 - La première poste 4 - L’ancienne boulangerie 5 - Le Narval 6 - La pancarte de rue : LJ Soulas à SJDB Très bonne soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet - Photos JJR La villa St Martin - 1916 La mère poule (épicerie) L'ancienne poste Ancienne boulangerie Le café de la Gare (Le Narval aujourd'hui fermé) Plaque de rue

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