Historique de la Société musicale par M. Théomite DESLAURIERS – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Le Concert de Gala de ce jour, organisé par AML (Art Musique et Loisirs) à l’occasion des 160 ans de l’association a remporté un vif succès. Environ 650 personnes ont assisté à ce très beau concert sous le chapiteau du Cirque Gruss, en présence de Madame Véronique Bury-Dagot, adjointe à la Culture, représentant Madame le maire, empêchée. Sous la féerie des éclairages, les Harmonies de Saint Jean de Braye, Saint Marc-Saint Vincent, Epieds en Beauce, et Vendôme se sont succédées pour le plaisir de tous. En 1909, déjà le dimanche 16 janvier, au cours du très beau concert donné par la Société musicale de Saint Jean de Braye, M. Théomite Deslauriers, vice-président, fit un intéressant historique dont voici le texte : Suite de la publication d’hier soir : Sources bulletin paroissial de Saint Jean de Braye - 1909. Mon ami Guilbon se dévoua et assuma la charge de continuer l’œuvre commencée. Il la poursuivit avec succès ainsi que nous le verrons tout à l’heure. Il donna une nouvelle impulsion à la Société et la conduisit par étapes jusqu’en deuxième division, première section. ; grâce à son énergie, a ses solides connaissances musicales et à la sympathie qu’il sut inspirer à ses musiciens. Je ne puis passer sous silence l’introduction des saxophones dans la fanfare, introduction heureuse due à Paul Guilbon qui, après avoir travaillé cet instrument qu’il possédait à fond, a fait des élèves distingués. Pour n’en citer qu’un, je nommerai Benjamin Paquet, l’éminent et sympathique virtuose qui nous charme si souvent par ses exécutions impeccables. Aujourd’hui, la Société musicale, composée de 45 membres au moins, possède les meilleurs éléments, une quantité de solistes appréciés et sa réputation est presque universelle. Elle est citée à juste raison, comme l’une des meilleures phalanges musicales du département et de la région. Voici…

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Historique de la Société musicale par M. Théomite DESLAURIERS – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Demain, l’Orchestre d’Harmonie de Saint Jean de Braye donnera un Concert de Gala au Cirque Gruss pour fêter son 160ème anniversaire. Un bon moment en perspective ! Dimanche 16 janvier 1909, au cours du très beau concert donné par la Société musicale de Saint Jean de Braye, M. Théomite Deslauriers, vice-président, fit un intéressant historique dont voici le texte. Mesdames, Messieurs, Mes chers amis, Le concert que donne aujourd’hui la Société musicale de Saint Jean de Braye coïncide avec la date approximative du cinquantième anniversaire de sa fondation. A cette occasion, mon ami Guilbon et moi avons pensé qu’il serait intéressant de faire l’historique de la Société. Muni des documents que nous avons réunis, et après avoir fait appel à nos souvenirs personnels, je me suis mis à l’œuvre. Je serai aussi bref que possible afin de ne pas trop vous ennuyer. Or donc, en l’an de grâce 1859, un jeune vicaire de Saint Jean de Braye, gascon d’origine et quelque peu musicien, eut l’idée de réunir une petite phalange de volontaires désireux de s’essayer dans l’art musical. Une vingtaine d’amateurs répondirent à son appel, les uns déjà en possession d’instruments leur appartenant, les autres munis par l’abbé, de cornets, bugles et trombones de location aux formes les plus diverses, dont les pistons fonctionnaient à grand-peine. Cet assemblage d’instruments presque antédiluviens était plutôt comique. Tant bien que mal on se mit d’accord (je ne sais pas même si cette précaution fut prise) et l’on attaqua de pieds et lèvres fermes, la fameuse marche de la reine Hortense « Partant pour la Syrie », l’air national français de l’époque. Des oreilles sensibles eussent été choquées par les fausses notes des débutants et le manque d’ensemble de l’exécution, mais nous, nous étions très satisfaits et trouvions cela magnifique. Il n’en est pas…

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La chapelle Saint François

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, parlons de : La Chapelle Saint François. C’est par un projet global que fut construite la Chapelle Saint François ; sa sœur jumelle, Notre Dame du Val, se trouvant à Olivet. L’entrée de cette chapelle se fait par l’avenue de la Paix. (Au 121). La Chapelle Saint François, d’architecture récente, a été érigée en 1967 grâce à l’initiative de l’Association Paroissiale et à l’intervention des Chantiers Diocésains. Elle a été bénie le 22 octobre 1967 par Monseigneur Guy Marie Riobé, évêque d’Orléans. Plus de 300 personnes peuvent venir s’y recueillir. Puis, une souscription de paroissiens a permis ensuite, d’ériger le Campanile qui date de 1997. Il soutient trois cloches, bien sûr fondues par la célèbre Fonderie locale des établissements Bollée sise à Saint Loup. Ce campanile de 11 tonnes et 0,50 mètres de haut est l’oeuvre des établissements Sadorge d’Ingré, sous les ordres du cabinet d’architecture Hilbey. Sur chaque cloche, les noms suivants sont indiqués : Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, Monseigneur Picandet, évêque d’Orléans, Le père Maurice Lecomte, prêtre de la paroisse. Le trente novembre 1997, devant une foule recueillie de paroissiens, la bénédiction est réalisée par l’administrateur diocésain, François Maupu, Monseigneur Picandet étant décédé entre temps. La plus grosse cloche du campanile, Marie, Reine de la Paix, pèse 115 kilogrammes et sonne le MI. La seconde, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, pèse environ 75 kgs et sonne le FA dièse ; enfin, le poids de la plus petite, Saint François, est de 50 kgs et elle sonne le SOL dièse. Les trois cloches forment donc une tierce majeure. Source : Paroisse de Saint Jean de Braye Très bonne soirée à vous et bon week-end La chapelle Saint François

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La salle des fêtes de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Des travaux sont actuellement en cours devant la salle des fêtes, ils devraient durer une année. Ces travaux sont destinés à aménager un bassin de gestion des eaux de pluie afin de prévenir le risque d’inondation en cas de fortes pluies. Ils sont aussi l’occasion de réaménager l’esplanade Charles de Gaulle pour en faire un espace de vie et de détente plus vert où il fait bon venir. Mais, à propos, connaissez vous l'histoire de notre salle des fêtes abraysienne ? Une salle des fêtes par souscription : Au cours des deux dernières années de sa vie, Louis Gallouédec (1864-1937), maire de notre ville de 1912 à 1937, s'est beaucoup investi dans la construction de cette salle qu'il souhaitait depuis longtemps, mais que les finances communales ne permettaient pas de réaliser. L'ancienne salle située au 1er étage de l'école de la mairie datait de 40 ans, et elle était devenue trop exiguë et très difficile à évacuer par un unique escalier étroit. En 1936, la démarche choisie pour le financement est originale : une souscription parmi la population de 800 obligations de 500 francs chacune, remboursables en trente ans à 5 % d’intérêt. Sur les 440 000 francs du coût total, la participation des abraysiens n’aboutira qu’aux trois quarts de la somme espérée. le complément est alors financé par un emprunt auprès de la Caisse d'Epargne et par une aide de l’État de 40 000 francs dans le cadre des travaux publics embauchant des chômeurs. La construction de cette salle, située en face de la mairie et de l'école à cette époque là, s'est achevée quelques semaines après le décès de Louis Gallouédec. Elle permettait d’accueillir 900 personnes dont 200 en tribune. L'édifice a été inauguré le 27 juin 1937 par Jean Zay, alors ministre de l'Education Nationale. Depuis, cette salle a…

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Les premières classes de neige – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Après avoir évoqué le mois dernier, la création du Centre de Loisirs de la Godde à Saint Jean de Braye et la cantine municipale, ce soir, nous allons vous parler des premières classes de neige : C'est au cours de la séance du 21 juin 1961, que le Conseil municipal de Saint Jean de Braye a décidé l'envoi chaque année d'une classe complète de 30 élèves aux "Classes de Neige" organisées par l'Oeuvre Universitaire des Enfants du Loiret en vacances. A cette date, seules les villes de : - Montargis - Gien - Pithiviers - Fleury les Aubrais - et Chalette avaient pris une décision semblable. L'Oeuvre Universitaire, en dehors de ses ressources propres, recevait à l'époque l'aide financière du Département et du Haut-Commissariat à la Jeunesse et aux Sports. En ce qui concernait le séjour, la Ville prenait en charge 50% de ce qui normalement devait incomber aux parents. Les frais de voyage étaient intégralement acquittés par les familles. En 1962, une classe de filles du groupe Jean Zay, en 1963, une classe de garçons du groupe Gallouédec, en 1964, une classe de filles du groupe Gallouédec ont goûté la pleine joie de la montagne et de sa neige. Cette initiative avait été accueillie très favorablement de la part des enfants, des parents et du Corps Enseignant. Conclusion : - M. Joriot, maire, et l'équipe municipale se félicitèrent des résultats obtenus dans ce domaine. - Il n'était désormais plus nécessaire de démontrer, ni de discuter, les bienfaits physiques et les résultats pédagogiques de ces classes. Source : revue municipale 1964 Photo : La république du centre - La classe de Madame Joriot au Mont Dore en février 1964 Si vous vous reconnaissez sur cette photo, dites le nous ! Et si vous avez des journaux scolaires des années 1960,…

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La journée internationale des droits des femmes – 8 mars 2022 – Louise Michel et l’école abraysienne

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd'hui c'est la journée internationale des droits des femmes ! L’une des écoles de notre ville porte le nom de : Louise Michel suivant une délibération du Conseil Municipal du 21 décembre 1979. Avant de voir qui était cette héroïne, évoquons rapidement l’historique de cet établissement scolaire abraysien. Dès le 27/10/1972, le conseil municipal est conscient que la création de la Zone Centre nécessitera la création d’une école de 10 classes primaires et de 4 maternelles. La construction est agréée par arrêté préfectoral du 11/06/1981. Le groupe scolaire comprendra 8 classes élémentaires et 5 maternelles. Les travaux commencent en avril 1982. L’école est prête et l’ouverture a lieu en septembre 1983. L’inauguration officielle s’est déroulée le 10/12/1983. Découvrons maintenant Louise Michel à partir du livre : 100 héroïnes de l’histoire de France - Hélène de Champchesnel - Gründ. Très bonne soirée à vous, et à demain Louise Michel - Portait Qui était Louise Michel ?

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Le blason de la ville de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, En 1960, suite à une délibération du Conseil Municipal en date du 31 mai, un écusson a été choisi pour représenter notre commune. Il est l'oeuvre de Monsieur Robert Louis, héraldiste, et se compose : - D'une porte fortifiée représentant l'entrée de la bastide de St Loup, surmontée d'un bras tenant une épée enfilant une couronne accostée de deux fleurs de lys qui symbolise la prise de cette bastide par Jeanne d'Arc. Le tout repose sur des ondes concrétisant la Loire. - Dans l'ouverture de la porte, l'agneau pascal évoque Saint Jean-Baptiste (patronage de la commune) qui, d'après son iconographie est toujours représenté tenant l'agneau dans ses bras. - D'une couronne murale à trois tours crénelées d'or soutenue par deux pampres d'or fruités chacun de trois pièces de gueules croisées en pointe en sautoir et liés aussi de gueules. Cet écusson a été abandonné en 1985 pour un logo plus stylisé. Sources : Bulletin municipal n°1 de décembre 1964 et archives municipales Bonne soirée et à demain. Blason de la ville

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La fête des grands-mères

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd’hui, c’est la fête des grands-mères ! La fête des grands-mères a été créée en 1987 par la marque de café « Grand-mère » dans une démarche purement commerciale. Il s'agissait en effet à l'époque de faire parler d'elle pour booster les ventes d'une marque qui fêtait ses 20 ans d'existence. Aujourd’hui, les fleuristes, chocolatiers, pâtissiers, parfumeurs,…….avaient tout prévu pour que les petits-enfants puissent gâter leurs mamies, mémés, mémères, grands-mères, ou ? Nous n’avons pas encore de témoignages d’abraysiens mais celui de Mireille L, domiciliée dans le Vaucluse, lu dans la revue Notre temps : numéro 628 d’avril 2022 a retenu notre attention et nous avons souhaiter vous le faire partager ce soir. Le voici : Sa mobylette bleue pétaradante. « Ma grand-mère maternelle, « Zize » (diminutif affectueux de Clovise) était une grande dame dynamique qui, pour moi, représente la joie de vivre, le bonheur absolu, eu un soutien sans faille pour la fille unique que j’étais. Quand elle arrivait sur sa mobylette bleue pétaradante, je grimpais derrière elle, les deux pieds dans les sacoches du haut de mes 7 ans, et nous partions pour un bol d’air, avec un sentiment de liberté totale. Tous les samedis midi, elle me donnait une pièce blanche de 1 franc à mettre dans ma tirelire jaune et un petit cœur en pain d’épice, glacé sur le dessus. Un régal ! Quand le repas dominical se passait chez elle, on écoutait la radio ensemble. Elle m’a appris à danser le charleston avec un long collier de perles autour du cou et une robe moulante à franges. C’était top ! Pendant les vacances, nous écoutions attentivement le jeu des 1000 francs et je devais me souvenir des réponses, notées consciencieusement dans un cahier. Bien plus tard, après six échecs, elle a fini par obtenir le permis de conduire : elle n’avait jamais renoncé car, disait-elle, la duchesse d’Uzès l’avait eu,…

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Le lycée Henri Gaudier-Brzeska

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrons ce soir, l'histoire du lycée Henri GAUDIER-BRZESKA ! Le lycée Henri Gaudier-Brzeska est situé au 40 avenue Denis Papin à Saint Jean de Braye, mais cet établissement n'est pas né à cet endroit ! Il fut créé en 1942 au Château de Saint Loup, (avenue Charles Péguy), réquisitionné à cet effet. IL se dénommait alors : Centre d'apprentissage et sa devise était : hardi. En 1944, les autorités allemandes le prie de déloger, il s'exile à Olivet, et revient à Saint Loup à la Libération. On l'appelle Centre de formation professionnelle des Métiers du Bâtiment. En 1947, le Conseil d'Administration du Centre demande son maintien à Saint Jean de Braye, le Conseil Municipal le souhaite également. En 1948, le centre pense obtenir gain de cause pour son maintien en ces lieux et l'on fait des projets. Il est envisagé de construire des pavillons d'habitation pour le personnel d'encadrement en bordure du ruisseau de l'Egoutier, rue du Port Saint Loup. En juillet 1949, le centre demande tout simplement l'expropriation pour lui permettre de rester dans les lieux, mais l'administration s'y oppose. En 1950, le château de l'Egoutier est à vendre. L'occasion est bonne et l'Education Nationale en fait l'acquisition; ainsi tout le monde est content. En 1953, le Centre d'Apprentissage du Bâtiment s'implante sur une dizaine d'hectares des deux anciennes propriétés : Beauséjour et l'Egoutier. Il s'appelle ensuite : Collège d'Enseignement technique", puis Lycée d'Enseignement Professionnel (LEP). L'établissement est baptisé en 1987 Lycée Henri Gaudier-Brzeska avec pour logo l'une des oeuvres de l'artiste : " Les lutteurs" (linogravure 1913/1914). Depuis, le lycée n'a cessé de modifier ses structures et de s'agrandir, les enseignements se sont diversifiés (métiers du bâtiment et de l'énergie, des travaux publics et du géomètre) et les étudiants y sont de plus en plus nombreux. Sources :…

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La gentilhommière de « Beauséjour », aujourd’hui disparue – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, La gentilhommière de "Beauséjour", construite en 1777, se trouvait avenue du Capitaine Jean, au carrefour du Boulevard Marie-Stuart. Elle a été démolie dans les années 1960. Un espace vert a été aménagé sur la partie du parc qui a été conservée, face au Lycée Henri Gaudier-Brzeska.  La plaque authentique de cette propriété a été apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès. Nous ne possédons malheureusement ni photo, ni carte postale de Beauséjour, aussi si vous en avez ou connaissez quelqu'un qui en aurait, pensez à nous ! Nous aimerions avoir également davantage d'informations sur cette propriété aujourd'hui disparue. Le Lycée Henri Gaudier-Brzeska est implanté sur les deux anciennes propriétés de Beauséjour et de l'Egoutier, (que l'on pourrait écrire L'Eygoutier, venant de Eygues : eau). N'hésitez pas à commenter afin de nous aider ! merci. Très bonne soirée et bon week-end à vous. Photo JJR : la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès et la plaque de Beauséjour Plaque "Beauséjour" apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès.

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