Henri Gaudier – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Henri Gaudier : suite C'est ainsi qu'en mai 1910, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, il rencontre et fait la connaissance de Sophie Brzeska.Une étrange histoire d'amour commence, extravagante et paradoxale. Sophie a 39 ans, le double d'Henri. Elle est polonaise.Comme lui, elle est seule, elle est anarchiste et a des ambitions artistiques : elle veut écrire.Elle est passablement aigrie par une enfance malheureuse et des échecs sentimentaux. Elle vit mal sa condition pauvre de gouvernante.Quand elle rencontre Henri, elle reprend confiance mais reste sur la défensive; elle l'aimera comme une mère, ou une sœur, et fixe définitivement les limites d'un amour chaste, presque mystique. En octobre 1910, le couple insolite vient se reposer quelque temps à Saint Jean de Braye.Henri présente Sophie à ses parents qui manifestement ne sont pas ravis.On s'empresse de louer pour elle une chambre dans le village voisin, Combleux, où éclatera un mini-scandale.Une lettre anonyme accuse la pauvre fille de prostitution et elle doit subir une enquête de moralité.Elle est effondrée et Henri furieux.Ils décident de repartir pour Paris.Là, Henri ne trouve pas de travail et se trouve confronté au problème de la conscription.Pas question pour lui de faire son service militaire !Ses convictions antimilitaristes, exacerbées par l'incident de Combleux et par la misère, le poussent à s'exiler.Il réussit à convaincre Sophie de le suivre.Le couple débarque à Londres, sans argent, au début de 1911.Cette première année londonienne est marquée par la pauvreté et la solitude.à suivre ...................... Sources : Henri Gaudier-Brzeska - 1891/1915 - Vu et raconté par les élèves du Lycée Professionnel de Saint Jean de Braye. Bonne soirée à vous, et à demain. Portraits et photos de Sophie et Henri Portrait de Sophie Brzeska Portait de Sophie Brzeska Portrait de Henri Gaudier Henri Gaudier

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Livrets de timbres « prestige »

AVIS aux COLLECTIONNEURS ! AMAE ( Association pour la Mémoire et l'Animation de l'Est d'Orléans), amie de notre groupe, vous propose dès à présent des livrets de 4 timbres "prestige", inspirés de l’abécédaire du Quartier Est d'Orléans, avec des illustrations réalisées par Mado Chadelec. Le prix de vente de chaque livret de 4 timbres (lettre prioritaire) est de 10 €. Les commandes se font exclusivement sur Hello-Asso. Retrait de votre commande : chez Marion Coiffure au 15 rue de Reims (Orléans) de 9h à 12h et de 14h à 18h30, sauf les dimanche, lundi et jeudi après-midi - 02 38 86 32 28. La moitié du stock imprimé est déjà vendue. Commandez au plus vite si vous souhaitez rapidement obtenir votre ou vos livrets. Bonne journée

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Henri Gaudier – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Henri Gaudier : suite Comme Péguy et Gaston Couté, Henri Gaudier est donc un enfant de l'Orléanais. L'influence du pays natal est sans doute plus importante qu'on ne le pense généralement : soulignons par exemple la fréquence du thème animalier et les analogies entre certaines sculptures de Gaudier et des oeuvres gallo-romaines exposées au Musée Archéologique d'Orléans. Henri se retrouve donc à Bristol où il suit distraitement les cours au collège. Il fréquente les musées et les zoos pour y faire des croquis de sculptures et d'animaux. Sa bourse épuisée, il quitte l'Angleterre en avril 1909.Il traverse la Hollande, la Belgique, passe par Cologne et Francfort, séjourne quelques temps à Nuremberg et arrive enfin à Munich où il est hébergé chez le Docteur Uhlemayer : personnage important pour Gaudier qui corespondra longtemps avec lui par la suite. De quoi vit-il à cette époque ? Pourquoi a t il choisi l'Allemagne ? On ne sait pas trop !C'est à ce moment là qu'il écrit à ses parents sa décision de se consacrer à L'Art. Il dessine, il lit beaucoup, apprend très facilement les langues, s'intéresse vraisemblablement aux travaux des expressionnistes allemands, il n'a pu ignorer Kandinsky qui était aussi à Munich à cette époque. Il rentre en France en octobre 1909, mais il ne veut pas reprendre des études commerciales.Il préfère gagner sa vie tant bien que mal.Installé à Paris, il fait des traductions, de la sténographie, des maquettes pour tapis.....Il fréquente les milieux anarchistes. C'est à cette époque qu'il déclare sa préférence pour la sculpture bien qu'il continuera toujours à dessiner beaucoup.Il admire Rodin et Michel-Ange, se passionne pour l'anatomie, étudie intensément. C'est ainsi qu'en mai 1910, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, il fait une rencontre ................................à suivre______ A Saint Jean de Braye, le 30 janvier 1970, le Conseil Municipal décide…

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Henri Gaudier – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Depuis hier soir, vous êtes quatre à avoir identifié la maison Gaudier à Vomimbert, bravo ! Mais qui était donc Henri Gaudier ? Henri Gaudier est né le 4 octobre 1891 à Saint Jean de Braye dans la petite maison située à l'époque au 8 route de Pithiviers, quartier de Vomimbert. Sa famille est modeste, son père est menuisier-charpentier et sa mère tient une petite épicerie, tous deux installés dans les dépendances de la maison familiale. Joseph, Germain Gaudier et son épouse Marie Gaudier née Bourgoin ont également deux filles Henriette et Renée. Enfant, Henri était un garçon un peu frêle, très intelligent, excellent élève de l'école communale (école de la mairie) dirigée par Monsieur Pontoise. Il s'intéressait déjà beaucoup au dessin et possédait des dons artistiques exceptionnels qui étonnaient son maître et son entourage. En 1903, il entre à l'école primaire supérieure Benjamin Franklin à Orléans. Il s'y montre un brillant élève. Son professeur d'Anglais, Monsieur Roux, intervient pour l'attribution d'une bourse de trois mille francs en sa faveur. Cette bourse permet en 1906 au jeune Henri, âgé de 15 ans, de partir en Angleterre deux mois pour "étudier les méthodes de travail à l'étranger". En 1908, il retourne en Angleterre grâce à une seconde bourse destinée à l'initier "aux affaires" : son père voulait qu'il fasse du commerce. A suivre ... ............. La ville de Saint Jean de Braye a acquis la maison natale de Henri Gaudier en 1982. Des élèves du lycée technique du bâtiment de Saint Jean de Braye ont restauré cette maison entre 1985 et 1989 et celle-ci est affectée à l'association Art'Braye. Sources : Henri Gaudier-Brzeska - 1891/1915 - Vu et raconté par les élèves du Lycée Professionnel de Saint Jean de Braye + livre de François Marchand. Photos : JJR La maison aujourd'hui

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Cinquantenaire de la « Petite Espère » à Saint Jean de la Ruelle

Bonjour, Les 22 et 23 avril, nous vous contions l'histoire de la Résidence des Châtaigniers, construite pour loger les américains. A Saint Jean de la Ruelle, des maisons individuelles avaient été bâties pour les loger à la "Petite Espère". Pour votre information : Le Conseil Syndical de la "Petite Espère" fêtera son cinquantenaire le 18 juin prochain (voir affiche). ENTREE GRATUITE Affiche

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Question du 25 mai 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : une question ! Quel personnage est né dans cette maison abraysienne ? Nous attendons vos réponses et vous souhaitons une excellente soirée. à demain Quel personnage est né dans cette maison abraysienne ?

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Édition de timbres prestige

AMAE innove avec ces timbres "prestige" qui raviront les collectionneurs/philatélistes ou les amoureux du quartier Est d'Orléans. Livret de 4 timbres prioritaires vendu 10 €. Retrait de votre commande chez Marion Coiffure au 15 rue de Reims (Orléans) de 9h à 12h et de 14h à 18h30, sauf les dimanche, lundi et jeudi après-midi. 02 38 86 32 28

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Parc du Vallon St Loup – Les orchidées sauvages

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, et grâce à l'Association du Vallon Saint Loup et ses abords, nous allons vous parler exceptionnellement du Patrimoine Naturel et plus particulièrement des orchidées sauvages. En effet, suite à une demande de cette l'association, le service des espaces verts de la ville de Saint Jean de Braye a différé la tonte dans le parc afin de permettre à tous de profiter de la floraison des orchidées. Certaines sont en fleurs actuellement, alors n'hésitez pas à venir les voir sur place, c'est un vrai plaisir ! Photos de D. Robin Excellente soirée à tous et à demain. Photos et texte D. Robin Photos et texte D. Robin

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René PELLETIER

Bonsoir à toutes et à tous, Après Bernard Cognet la semaine dernière, parlons ce soir de René Pelletier : Né le 12 septembre 1922 à Orléans, René Pelletier, ancien résistant, dernier rescapé abraysien de la déportation du camp de concentration de Mauthausen, nous a quittés le 28 août 2019. Un lourd passé qu'il a vécu, durant la période de 1943 à 1945, qu'il a choisi de raconter dans un petit fascicule « afin de ne plus voir ce que j'ai vu, et surtout que ceux qui viendront après moi, n'oublient pas ce qui s'est passé dans les camps nazis », a-t-il paraphé dans un livre de mémoires, édité en septembre 2018 par la ville de Saint-Jean-de-Braye. "Ma déportation" , raconte l'enfer de ce qu'il a vécuUn ouvrage broché, dont un exemplaire dédicacé par (l'ancien maire) David Thiberge lui a été remis, à l'occasion d'une émouvante cérémonie, le samedi soir 15 septembre 2018, à la mairie, salle du Conseil Municipal.Un événement présidé par Olivier de La Fournière, alors adjoint à la jeunesse, la petite enfance et aux personnes âgées, qui n'a pas manqué d'accompagner son geste, par un bel hommage, en présence de ses proches et de ses amis. Tout juste âgé de 96 ans, René Pelletier a exprimé sa gratitude et rappelé qu'il avait attendu presque 25 ans avant de raconter, à ses enfants et petits enfants, l'enfer qu'il a vécu.Un recueil de 75 pages intitulé "Ma déportation", tiré à 1.000 exemplaires, est depuis disponible dans les établissements scolaires de la ville, ainsi qu'à la médiathèque de la commune. Sources : la république du centre - numéros de REGARDS, le magazine municipal de St Jean de Braye - Photos France Bleu - Ville de St Jean de Braye. Bonne soirée et à demain.

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