Le domaine de Charbonnière – Le vieux Charbonnière

Bonsoir à toutes et à tous, Partons ce soir à la découverte du domaine de Charbonnière : Aujourd'hui : le Vieux Charbonnière - Demain : Le Grand Charbonnière Le domaine de Charbonnière se trouve situé au sud de la forêt d’Orléans et relève des communes de Saint Jean de Braye, Boigny sur Bionne, Semoy, et Marigny les Usages. Celui ci était déjà cité dans l’inventaire des biens du Duché d’Orléans, appartenant à Hugues Capet en 987. En 1734, le domaine appartenait à Messire Jacques Lambert de Cambray, écuyer, conseiller du Roy et du Duc d’Orléans. La propriété est passée ensuite entre les mains de plusieurs propriétaires jusqu’en 1870, date d’acquisition du domaine par Henri Roussel, mécanicien, demeurant à Paris. A cette époque le Château de Charbonnière ne ressemblait en rien à celui d’aujourd’hui. En effet, avant la construction du château actuel existait déjà une fort jolie demeure de style Louis XV ; c’était un ancien fief. La surface bâtie était de 3480 m². On l’appelait le « Vieux Charbonnière ». En 1892, Paul Prot, qui a épousé Louise Roussel, acquiert de son beau-père le « Vieux Charbonnière », et en réserve la surprise à son épouse à l’occasion de sa fête le 25 août 1892. Il augmente la superficie du domaine qui passe de 350 à 430 hectares en quelques années. Puis cette maison ancienne, de style Mansart, est jugée trop petite pour abriter une grande famille, alors Paul Prot décide de faire construire un château. En 1894, il fait raser l’ancienne demeure pour construire le « Grand Charbonnière », énorme château de briques et de pierres, au style imité de l’époque Louis XIII que nous connaissons aujourd’hui. Sources : Saint Jean de Braye, par ses rues et ses lieudits - François Marchand Archives départementales et municipales Collection CPA de Gérard Creusillet : Le Vieux Charbonnière…

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La maison de PLaisance

Bonjour à toutes et à tous,Connaissez vous la maison de Plaisance ? Cette maison présente une particularité, savez vous laquelle ? Située à gauche de l'avenue Charles Péguy, en allant d'Orléans à Saint Jean de Braye, au numéro 83, la "maison de Plaisance" se trouve au centre d'un parc. Devant la maison, un jardin fleuri et arboré longe la route nationale. Derrière, un jardin bien plus calme, quelques arbres remarquables sont là depuis longtemps, les extérieurs sont plaisants, les intérieurs également, d'une grande clarté ! Les plus anciens du quartier se souviennent du majestueux et prolifique cerisier qui se trouvait dans le jardin, devant le salon, et de la douceur de ses fruits qu'ils allaient cueillir étant enfants. Monsieur Pontoise fit construire cette maison vers 1908, Clos du Tétard, Route de Gien.Né en 1853 en Seine et Marne, Charles Pontoise fut instituteur et secrétaire de mairie à Saint Jean de Braye de 1892 à 1908. Il est décédé le 8 avril 1931. Son gendre, Emile Bernon fut maire de Saint Jean de Braye de février 1937 à octobre 1947. Emile Bernon, né en 1880, épousa en avril 1905, la fille des époux Pontoise. Elu conseiller municipal de la ville, le 5 mai 1935, il prit en mains les destinées de la commune après le décès de Louis Gallouédec le 19 février 1937. Patriote ardent, Emile Bernon eut dans l'exercice de ses fonctions une attitude très courageuse et n'hésita pas à affronter les autorités allemandes dans des circonstances qui firent craindre pour sa liberté. Terrassé par une crise cardiaque le 23 mai 1963, sa disparition fut vivement ressentie par les abraysiens et dans le monde des Anciens Combattants. Emile Bernon a laissé le durable souvenir d'un grand Administrateur, d'un homme droit, pondéré, lucide et généreux. Photo 1 : Emile Bernon, maire du 19/02/1937 au 29/10/1947 - Ville…

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La cantine scolaire – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Connaissez-vous l’historique de la cantine municipale de notre ville ? La cantine municipale : Pour permette aux élèves éloignés de l’école et à ceux dont les parents travaillent, de ne pas retourner chez eux le midi, la ville de Saint Jean de Braye a institué une cantine municipale dont il est difficile de situer avec exactitude la date d’ouverture. Ce qui est certain, c’est que celle-ci existait déjà pendant l’année scolaire 1908-1909, car on trouve aux archives un état des Recettes et des Dépenses. Le règlement du 31/12/1911, signé par le maire, Monsieur Gatellier, stipule que la cantine scolaire est établie à l’école publique, sous la direction et le contrôle des enseignants. Ce règlement fixe le menu hebdomadaire : Lundi et mercredi : soupe et ragoût - Mardi et samedi : pot au feu - Vendredi : soupe, haricots ou riz Les familles devaient fournir : le pain, la boisson et le dessert. A l’époque, les enfants allaient à l’école le mercredi et le samedi toute la journée, le jour de repos étant fixé au jeudi. -------- Le menu hebdomadaire ne ravirait pas nos petits écoliers d’aujourd’hui ! Point de frites, de lasagnes, ni de hamburgers ! ----------------- De l’origine jusqu’en 1944, la cantine fut gérée par les instituteurs. En 1944, une caisse des écoles fut constituée et prit la gestion à son compte pendant deux années seulement. Lors d’une réunion en date du 20/08/1944, sous la présidence de Monsieur Bernon, Maire et Président de la Caisse des écoles, une association dénommée « L’Union des cantines scolaires » fut créée. Le Comité de cette association présidé par Monsieur Bernon, jusqu’en septembre 1959, assura avec beaucoup de dévouement la gestion des cantines pendant 14 ans. Puis, la cantine fut municipalisée pour la rentrée de 1960. Lors de la construction du groupe…

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Le centre de loisirs de la Godde

Bonsoir à toutes et à tous, Le 3 février dernier, nous évoquions « la Motte Fresnaie » (propriété de M. Gallouédec, maire de 1912 à 1937) et la création du Centre de Loisirs municipal en 1962 à proximité. Aujourd'hui, nous allons donc vous parler du Centre de loisirs de la Godde : Le Centre de Loisirs Municipal, que l'on appelait au début "Centre aéré" a été acquis par la ville de Saint Jean de Braye en juin 1962. C'est au cours de la séance du 21 juin 1961 que le Conseil Municipal avait pris la décision de principe concernant la création d'un centre aéré. Celui-ci a fonctionné pour la première fois au cours de l'été 1964, du 15 juillet au 14 août, tous les jours, sauf dimanches et jours fériés, de 9 heures à 17 heures. La très belle propriété boisée de deux hectares et demi, ayant appartenu à M.Gallouédec, maire pendant 25 ans, a été clôturée et dotée d'aménagements sanitaires : lavabos et WC. En attendant que les unités pédagogiques et une salle de restaurant puissent être construites, la dépense étant très importante, la Municipalité a acheté deux grandes tentes : - l'une servant de salle de jeux par temps de pluie, - et l'autre, de salle de restaurant. L'encadrement des enfants était assuré par des moniteurs et monitrices de l'Association des Francs et Franches Camarades. Le repas de midi et un goûter étaient servis sur place aux enfants par le service des cantines. Le transport des enfants scolarisés à l'école Gallouédec était assuré par un car. Le nombre d'enfants ayant fréquenté ce centre dès 1964 montrait bien que la création de celui-ci répondait à un réel besoin des familles. Depuis, le centre a bénéficié d'améliorations importantes à plusieurs reprises et encore dernièrement. Très bonne soirée à toutes et à tous, et à demain. Sources…

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La Belottière – avant-hier, hier et aujourd’hui

Bonsoir à toutes et à tous, Le 6 février, nous vous présentions une carte postale ancienne « Les vendanges à Saint Loup » sur laquelle on pouvait voir « La Belottière », une vieille et remarquable bâtisse, située près du Château de Saint Loup, entre la Loire et la route nationale. (photo 1) A plusieurs reprises, les différents propriétaires y avaient effectué des transformations. Parmi eux, on notait depuis 1836 : les familles Labbé d’Orléans, Bertrand, Paris de la Brugère, Legeay- Bélisaire, Guérin, Pilate, Labalette, Mercier ( de la Chocolaterie Saintoin à Orléans) et Cordon (Mr Cordon était représentant en bonneterie pour une fabrique de la rue des Carmes à Orléans) pour les plus anciens. Les derniers propriétaires ont vendu cette demeure à un promoteur, elle a été démolie en fin d’année 2019 (photo 2). La résidence « Harmonie de Loire » est désormais achevée et les nouveaux habitants ont pris récemment possession de leur appartement. A proximité des commerces, du parc du Vallon Saint Loup et du groupe scolaire Louis Gallouédec, cette résidence bénéficie d’un bel emplacement (photo 3). Quelques photos (JJR) de la Belottière (hier) et de la résidence « Harmonie de Loire » (aujourd’hui) ainsi que la CPA provenant de la collection de G. Creusillet. Pour votre information : Notre publication d’hier soir sur la page Facebook du groupe, et concernant la Société ACP et la fresque des Vins des bords de Loire, a touché 2254 personnes en 24 heures, nombreux commentaires et partages. Il en ressort que les abraysiens (et aussi les gens de passage) sont très attachés à cette fresque et que très nombreux, ils souhaitent sa restauration. Nous ne manquerons pas de vous inviter à voter du 1er au 30 avril pour cette proposition, déposée dans le cadre du budget participatif n°3 de la ville pour 2021/2022. Très bonne soirée à tous, et à demain. La résidence "Harmonie de Loire"…

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ACP – la fresque murale « Les vins des bords de Loire »

Bonsoir, Hier, la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre) vous a conté le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye. Mais, que savez-vous de cette société ? La société ACP : En 1884, la famille Champilou, viticulteurs et négociants en vins, fit l’acquisition d’une propriété de dix mille mètres carrés, délimitée au Nord par la ligne de chemin de fer, au Sud par la route, à l’Ouest par un chemin qui allait devenir la rue du Pont Bordeau. La propriété fut ensuite morcelée en 1950 : la ville acheta la partie Nord alors que la partie Sud fut destinée à l’activité professionnelle du négoce de vins avec la création de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Les activités de la société se développèrent d’une façon importante pour culminer au cours des années 1975 - 1984. Les infrastructures permettaient de produire 10 millions de bouteilles par an, soit 5000 bouteilles par heure ! La capacité de stockage atteignait 10 000 hectolitres et 7500 hectolitres étaient vendus chaque année. Vingt-cinq personnes travaillaient chez ACP et la clientèle se composait essentiellement de particuliers et d’hypermarchés. Les vins étaient vendus dans un rayon de 150 Km en France mais également à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas voire Etats-Unis d’Amérique). En 1998, la maison Champilou s’est installée à l’emplacement de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Aujourd’hui connue sous le nom de Maison des Jeunes et des Sportifs, elle accueille les Abraysiens et leur propose des activités culturelles et sportives. La fresque murale de l’ancienne société ACP, illustrant les « Vins des bords de Loire » est bien connue des Abraysiens. Elle est encore à peu près visible mais s’efface malheureusement de plus en plus. Le Gris Meunier, vin local : Il faut rappeler que Saint Jean de Braye était une commune viticole depuis son origine. Le cépage « Gris Meunier » le plus utilisé, produisait un vin…

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Le Gris Meunier par ACP

Bonsoir à toutes et à tous,Depuis deux jours, les poèmes écrits par MM. Louchain et Liénard nous parlent de Saint Jean de Braye et de son vin. Ce soir, laissez vous conter le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye,  par la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Excellente soirée à vous, et à demain.   Sources : Plaquette ACP Plaquette ACP

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Le vin de Saint Jean de Braye – Poème de M. Louchain

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez aimé le poème publié hier soir et vous semblez tous regretter le p’tit vin de Saint Jean de Braye, voici donc un second poème, écrit par M. Louchain, ami de M. Houllier, Conseiller Municipal en 1920. : Le vin de Saint Jean de Braye. Le vin de Saint Jean de Braye Il est un vin que je préfère à tous les crus du monde entier malgré la hausse passagère j'en ai du bon dans mon cellier. A la santé de ma commère en l'honneur du petit dernier je bois d'un trait comme naguère le vieux nectar cher à Houllier. Et dans mon cœur mélancolique j'entends soudain l'écho magique d'une voix tendre aux purs accents. Ce doux breuvage qui m'égaye et dont le goût ravit mes sens : c'est le vin de Saint Jean de Braye. Carte postale ancienne provenant de la collection de G.Creusillet : Vendanges à Saint Loup - à l'arrière de la photo :  La Belottière, aujourd'hui disparue ! Excellente soirée à vous, A demain. Les vendanges à Saint Loup (à l'arrière la Belottière)

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A ma chère commune – Poème de M. Liénard

Bonsoir à toutes et à tous, Des poètes à Saint Jean de Braye ? Et bien oui !!!! A ma chère commune J'aime Saint Jean de Braye, mon paisible village le charme pénétrant de ses prés, de ses bois, ses coteaux délicats, ses pampres, ses ombrages et le murmure berceur, Ô Loire, de ta voix. Sur la place du bourg, témoin des âges antiques l'église est accueillante sous son porche rustique et son clocher qui chante et sanglote parfois est fait de pierres assemblées par la foi. Dispersés au soleil, dans la blonde lumière des hameaux vignerons qu'un labeur fit prospères forment autant de perles dans l'écrin gracieux et tous ces jolis noms par quoi on les désigne les Coutures, Haute-Croix, Vomimbert ont des vignes dont nous buvons le vin que buvaient nos aïeux. Sully Maurice Liénard, époux de Madame Liénard, institutrice qui exerça et demeura dans l'ancienne école du bourg. Sources : 2 Cartes postales anciennes provenant de la collection de G.Creusillet + Recueil d'anecdotes de F. Marchand Bonne soirée à toutes et à tous, et bon dimanche La Loire devant l'église La place de l'église

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La propriété de Feularde

Bonsoir à toutes et à tous, Parlons ce soir de la propriété de Feularde : Avant 1870, une jolie campagne (possédant maison de maître et maison de vigneron où étaient exploitées les vignes qui l'entouraient) se trouvait avenue Pierre et Marie Curie. Cette campagne fut construite en 1790 par Madame et Monsieur Fauneau, Monsieur Fauneau fut maire de Saint Jean de Braye de 1800 à 1811. Il était Inspecteur de la Navigation. Les époux Fauneau avaient acheté des terres et des vignes, pour plus de 6 hectares, pour partie à madame Durey de Morsan épouse de Louis de Rochechouart et pour partie à Madame Laisné de Sainte-Marie. D'autres terres avaient été acquises par adjudication le 7 mars 1791 et le 10 janvier 1791; elles étaient "d'origine nationale" provenant du Chapitre de St Aignan d'Orléans et du duché d'Orléans. Feularde fut vendue en 1827 à M.Cornu Boudot de Paris, marchand de vins, puis en 1868 à M.Ligneau Benardeau. Louis Alexandre Ligneau avait acquis cette propriété pour exploiter les vignes et faire vivre sa famille, mais au prix de durs sacrifices et d'importants emprunts. Le brave homme était un excellent vigneron, amoureux de ses vignes qu'il entretenait avec passion; pas un sarment ne dépassait l'alignement; il arpentait toujours son domaine avec une provision de joncs d'accolage accrochée à sa ceinture ce qui le fit surnommer "Paille au Cul". Malheureusement 1870 vint, avec l'occupation. Feularde n'y échappa pas et, par imprudence des Prussiens, fut incendiée. Louis Alexandre essaya de faire front à son infortune mais, trop endetté, ne put la surmonter et disparut prématurément dans la force de l'âge, il n'avait pas 45 ans. La famille Ligneau et ses descendants se trouvent toujours sur la propriété, mais vignes et vergers ont désormais disparu. Dans certains actes, la propriété n'est pas indiquée sous le nom de "Feularde" mais de "Feuillade".…

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