Ecole maternelle Louis Gallouédec – Fête de Noël en 12/1966

Bonsoir à toutes et à tous, C’est les vacances, bientôt Noël ! Souvenirs : La veille des vacances scolaires de Noël, chaque année, Monsieur André Laurenceau, maire du 29 juin 1963 au 26 mars 1971, et plusieurs adjoints et conseillers municipaux, visitaient les diverses écoles maternelles de la commune à l’occasion des arbres de Noël. Après quelques chants et rondes enfantines autour du sapin, les jouets, offerts par la commune, étaient distribués aux enfants. Cette photo date de 1966 et a été prise à l’école maternelle Louis Gallouédec. Le temps passe…….. déjà 56 ans ! Ces enfants sont aujourd’hui de jeunes retraités ou le seront dans quelques années ! (Sources : ancien bulletin municipal) Excellente soirée à vous et à demain.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 6 – Marie-Paule

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, c'est le tour de Marie-Paule* ! Noël, c'est la joie d'avoir des cadeaux et le bonheur de se retrouver en famille autour d'un bon repas. Je vais vous donner ci-dessous la recette du gâteau aux châtaignes qui est réalisé et apprécié par notre famille, depuis trois générations; ma grand'mère le faisait quand j'étais enfant, puis Maman a pris le relais, et désormais, c'est moi, Mamy, qui le fait déguster chaque année à Noël à mes enfants et petits enfants. Il vous faut : - 1 kilogramme de châtaignes - 125 grammes de sucre en poudre - 100 grammes de beurre - 225 grammes de chocolat noir - 1 verre de lait. Faire cuire les châtaignes, mais vous pouvez aussi utiliser des châtaignes en conserve. Après avoir retirer la peau des châtaignes, écrasez-les au moulin à légumes. Ajouter le lait. Faire fondre le chocolat, le beurre et le sucre au bain-marie. Mélanger aux châtaignes. Tapisser un moule rectangulaire de papier aluminium. Verser le mélange obtenu ci-dessus, dans le moule. Mettre au réfrigérateur pendant 24 heures. Démouler et décorer. Pour imiter la bûche, faire des stries avec une fourchette et saupoudrer de sucre glace. Dégustez. Bonne soirée à vous, et à demain. * Le prénom a été modifié. Gâteau aux châtaignes (sans cuisson)

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 5 – Alexandrine.

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, c'est Alexandrine* 95 ans, qui nous raconte : "Dans les années 30, nous attendions avec impatience ce père Noël qui apporte un cadeau aux enfants sages. Chez nous, pas de sapin, nous mettions nos chaussures dans la cheminée. Nous allions à la messe de minuit avec des voisins, et au retour, nous faisions un petit réveillon. A l'église, la crèche était là, Jésus entre l'âne et le bœuf. Après le réveillon, nos parents nous envoyaient au lit en nous disant que le Père Noël allait bientôt passer ! Nous aurions voulu rester éveillés pour voir et entendre ce Père Noël, mais impossible ! Le matin, c'est avec joie que nous venions fouiller dans nos chaussures : nous y trouvions souvent une orange et un paquet de chocolats. Nous étions heureux, la famille était réunie et nous faisions un bon repas. Nous avons appris par la suite, que ce Père Noël tant attendu, c'était nos parents. Pour les non croyants, Noël c'est tout simplement une fête de famille en fin d'année, et aussi une excellente période pour les commerçants, qui vendent davantage puisque c'est la période des cadeaux. Je conclurai en disant que Noël, c'est toujours, ou du moins çà devrait être, une période heureuse pour les petits et les grands." * Le prénom a été modifié. Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain La veillée de Noël

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 4 – Bernadette.

Bonsoir à toutes et à tous, Depuis quelques jours, et jusqu’à Noël, nous allons tous les soirs publier les souvenirs des noëls d’antan de plusieurs seniors abraysiens : Noël approche ! Ce soir, Bernadette nous raconte : Une belle surprise suivie d'une grosse déception pour elle ! Je me souviens tout particulièrement de ce Noël, il m'a profondément marquée, nous étions allées avec maman à Orléans, aux Galeries Lafayette pour voir les jouets. J'avais vu une poupée "Gégé" de 15 cm environ, jolie frimousse, brune, vêtue de rouge, des socquettes blanches et des ballerines noires. Et cette poupée, elle dansait ! Elle me plaisait beaucoup, alors je l'ai commandée au Père Noël et j'ai eu la joie de la trouver dans mes chaussures au pied du sapin. Pour me faire voir, maman a tourné la clé du mécanisme, ma poupée a dansé sur la table en tournant sur elle - même puis s'est arrêtée. Je l'ai alors prise à mon tour pour la remonter. Malheur ! J'ai tourné la clé à l'envers et le mécanisme intérieur s'est cassé; ma poupée ne pouvait plus danser, elle n'a dansé qu'une seule fois à la maison. Contrariée, maman m'a donné une bonne gifle ! J'ai pleuré. J'ai le souvenir de lui en avoir voulu, j'étais déjà suffisamment peinée par les conséquences de ma maladresse ! Par la suite, et encore aujourd'hui, j'ai toujours une appréhension quand je tourne la clé d'un jouet mécanique appartenant à mes petits-enfants. Bonne soirée à tous et à demain.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 3 – Marceline.

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, comme annoncé hier, c'est Marceline, 78 ans, qui nous parle de la Saint Nicolas : Abraysienne depuis 1970, je suis née dans le Nord de la France. A mon époque, les enfants étaient fêtés lors de la Saint Nicolas, le 6 décembre. La veille au soir, je mettais du sucre et des carottes dans une assiette destinée à l'âne de Saint Nicolas. Mais attention, il fallait mériter cadeaux et friandises ! En effet, Saint Nicolas était accompagné aussi du Père Fouettard qui pouvait très bien remplacer les présents par un martinet, si les enfants avaient été trop désobéissants ! Heureusement, j'étais toujours émerveillée en découvrant, au lever du jour, jouets et pains d'épices devant l'assiette vide. J'avais le temps d'étrenner aussitôt la poupée, la dînette, ou le landau fabriqué par papa et capitonné avec des restes de tissu crépon par maman, puisque la municipalité donnait congé aux enfants les matins du 6 décembre. Quant à Noël, je recevais simplement une orange et une "cougnole" plus ou moins grande selon mon âge. Cette "cougnole" était une superbe brioche aux raisins en forme de Jésus emmailloté. Je devais la faire durer toute une semaine, jusqu'au Nouvel an ! C'est donc par petites tranches que je la dégustais dans mon chocolat au petit déjeuner. A 78 ans, j'en ai toujours son goût délicieux dans la bouche ! Demain, place à Bernadette* - 75 ans. * Les prénoms ont été changés. Bonne soirée à vous, et à demain soir.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 2 – Léonie

Bonsoir à toutes et à tous, On continue ce soir avec Léonie*, 74 ans. Je me souviens des cours d'anglais en classe de 5ème, notre professeur nous avait fait apprendre une poésie (en anglais, bien sûr !) au moment de Noël. Celle ci s'intitulait :" Y wish you a merry Christmas, and a happy new year".( Je vous souhaite un joyeux noël et une bonne année). Je l'ai très vite apprise et je l'aimais beaucoup ! C'est aussi une chanson populaire de Noël en Angleterre. Je l'écoute chaque année, entre Noël et le Jour de l'An, et j'ai l'impression, pendant quelques instants, de rajeunir de plus de soixante ans. Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain pour les souvenirs de Marceline* - 78 ans. * Les prénoms ont été changés.

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Des seniors abraysiens racontent Noël – 1 – Rose.

Bonsoir à toutes et à tous, Dès aujourd’hui et jusqu’à Noël, nous allons tous les soirs publier les souvenirs des noëls d’antan de plusieurs seniors abraysiens : Ce soir, c'est Rose*, 73 ans, qui nous raconte : Je suis née en 1949 dans un petit village de Beauce, à 14 kilomètres de Chartres et abraysienne depuis 1993. Mes deux grands-pères étaient de l'autre siècle (nés en 1897 et 1899) et tous deux, journaliers dans les fermes. Pépère Henri y été d'ailleurs employé comme petit marmiton depuis l'âge de 10 ans. Papa travaillait la terre lui aussi. Chaque année, le Père Noël m'apportait un cadeau (valise à tricot, trousse de couture, dînette, tableau et boîte de craies, ....) et quelques friandises. Chez nous, ni messe de minuit, ni réveillon, mais le jour de Noël, c'est maman qui préparait le repas de fête. Dans la matinée, Pépère attelait "Pompon" à la carriole et s'en allait à Santeuil, à huit kilomètres de chez nous, chercher tante Yvonne et sa famille à la gare. Ils venaient de Dourdan par le train. Toute l'après-midi, Pompon attendait sagement sur le trottoir, attaché à la boucle scellée dans le mur en pierre de la maison, pendant que nous faisions honneur à la traditionnelle dinde aux marrons et à la bûche pâtissière maison. Dans la soirée, Pompon repartait au trot en direction de la gare, nos hôtes chaudement emmitouflés, les genoux recouverts de couvertures usagées, mais tous heureux d'avoir fêté Noël en famille. Et oui, les temps ont bien changé ! Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain pour les souvenirs de Léonie* - 74 ans. * Les prénoms ont été changés.

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Souvenirs de la distribution des prix – 5 –

Bonsoir à toutes et à tous, En fin d’année scolaire, les kermesses ont remplacé « la distribution des prix » d’autrefois, dans les écoles communales. Aujourd’hui, dernier témoignage : Christian, abraysien âgé de 72 ans raconte : Je me souviens de la préparation de la distribution des prix dans mon école du Perche à la fin des années 50 : pour les enfants, l'école est devenue depuis la mi-juin, un lieu de rêve. Plus de calcul, plus de dictée, plus de rédaction ! Nous répétons dans la salle des fêtes, modeste bâtiment de briques apparentes, les danses et les saynètes qui composeront le spectacle présenté le jour de la distribution des prix. Puis, nous essayons les costumes bien fragiles que préparent les institutrices, avec pour tout matériau du papier crépon et quelques bandes de carton. Cela laisse beaucoup de temps pour de longues récréations  dans la cour de l'école où les tilleuls en fleur répandent leur odeur de début d'été ! Je me souviens des parties interminables de billes et j'entends même encore, le pas des chevaux qui traversaient le village en tirant de lourdes charrettes de foin. Voici le grand jour : Après la présentation du spectacle, le Directeur de l'école remercie les « généreux donateurs »  (nos parents, les conseillers municipaux et la Caisse d'Epargne) qui ont permis l'achat des gros livres rouges destinés aux meilleurs élèves, et de ceux, plus modestes de la collection « bibliothèque verte » pour les autres. A l'appel de notre nom, nous montons sur la scène. Les conseillers municipaux nous donnent les livres, les félicitations, les encouragements... ou nous disent un sévère « il faudra faire mieux l'an prochain ». Apparemment les parents sourient tous ! Mais on devine parfois un peu de jalousie dans les commentaires ! Bonne soirée à toutes et à tous, et bonnes vacances à tous les écoliers, collègiens, lycéens et étudiants ainsi qu’à leurs enseignants. À demain. Etiquette collée…

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Souvenirs de la distribution des prix – 4 –

Bonsoir, En fin d’année scolaire, les kermesses ont remplacé « la distribution des prix » d’autrefois, dans les écoles communales. Nous avons recueilli les souvenirs de personnes âgées et de seniors abraysiens, aujourd’hui, Liliane, abraysienne de 82 ans raconte : A la fin de la guerre, j'avais six ans ; après des années de peur et de séparation d'avec mes parents, il a fallu prendre le chemin de l'école primaire le 1er octobre. N'ayant pas connu la maternelle et très timide, mes débuts scolaires furent très difficiles et angoissants. A Noël, ma maîtresse, observatrice, apprit à mes parents que j'étais myope ! Aussi, dès la rentrée de Janvier, équipée de mes lunettes (que je n'ai plus jamais quittées), je me suis mise à l'ouvrage. Mes parents rentrant très tard de leur travail ne pouvaient m'aider à rattraper mon retard, seul mon chat Minou participait à mes efforts en trempant une patte dans l'encrier, mon petit bureau s'en souvient encore ! Malgré mon application, au mois de juin je n'étais pas parvenue à être dans les 4 premières de la classe à mon grand désespoir. En effet, la ville d'Argenteuil organisait, chaque année, un voyage d'une journée à Deauville pour les quatre meilleurs de toutes les classes de toutes les écoles. Découvrir la mer avec les instituteurs, les professeurs, les copines et les garçons qu'enfin nous pouvions voir, il n'y avait plus ce grand mur sombre qui séparait nos cours. C'était un enjeu qui nous tenait toutes à cœur de réussir. Par une belle journée de juin, nous partions tôt le matin, un train nous était attribué, nous arrivions dans la matinée sur la plage de sable fin et selon les marées, la mer était là ou très lointaine, nous courrions à sa rencontre avec quel plaisir ! Un peu de peur se mêlait à notre enthousiasme et notre admiration. Après la baignade, même…

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