Le lycée Henri Gaudier-Brzeska

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrons ce soir, l'histoire du lycée Henri GAUDIER-BRZESKA ! Le lycée Henri Gaudier-Brzeska est situé au 40 avenue Denis Papin à Saint Jean de Braye, mais cet établissement n'est pas né à cet endroit ! Il fut créé en 1942 au Château de Saint Loup, (avenue Charles Péguy), réquisitionné à cet effet. IL se dénommait alors : Centre d'apprentissage et sa devise était : hardi. En 1944, les autorités allemandes le prie de déloger, il s'exile à Olivet, et revient à Saint Loup à la Libération. On l'appelle Centre de formation professionnelle des Métiers du Bâtiment. En 1947, le Conseil d'Administration du Centre demande son maintien à Saint Jean de Braye, le Conseil Municipal le souhaite également. En 1948, le centre pense obtenir gain de cause pour son maintien en ces lieux et l'on fait des projets. Il est envisagé de construire des pavillons d'habitation pour le personnel d'encadrement en bordure du ruisseau de l'Egoutier, rue du Port Saint Loup. En juillet 1949, le centre demande tout simplement l'expropriation pour lui permettre de rester dans les lieux, mais l'administration s'y oppose. En 1950, le château de l'Egoutier est à vendre. L'occasion est bonne et l'Education Nationale en fait l'acquisition; ainsi tout le monde est content. En 1953, le Centre d'Apprentissage du Bâtiment s'implante sur une dizaine d'hectares des deux anciennes propriétés : Beauséjour et l'Egoutier. Il s'appelle ensuite : Collège d'Enseignement technique", puis Lycée d'Enseignement Professionnel (LEP). L'établissement est baptisé en 1987 Lycée Henri Gaudier-Brzeska avec pour logo l'une des oeuvres de l'artiste : " Les lutteurs" (linogravure 1913/1914). Depuis, le lycée n'a cessé de modifier ses structures et de s'agrandir, les enseignements se sont diversifiés (métiers du bâtiment et de l'énergie, des travaux publics et du géomètre) et les étudiants y sont de plus en plus nombreux. Sources :…

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La gentilhommière de « Beauséjour », aujourd’hui disparue – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, La gentilhommière de "Beauséjour", construite en 1777, se trouvait avenue du Capitaine Jean, au carrefour du Boulevard Marie-Stuart. Elle a été démolie dans les années 1960. Un espace vert a été aménagé sur la partie du parc qui a été conservée, face au Lycée Henri Gaudier-Brzeska.  La plaque authentique de cette propriété a été apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès. Nous ne possédons malheureusement ni photo, ni carte postale de Beauséjour, aussi si vous en avez ou connaissez quelqu'un qui en aurait, pensez à nous ! Nous aimerions avoir également davantage d'informations sur cette propriété aujourd'hui disparue. Le Lycée Henri Gaudier-Brzeska est implanté sur les deux anciennes propriétés de Beauséjour et de l'Egoutier, (que l'on pourrait écrire L'Eygoutier, venant de Eygues : eau). N'hésitez pas à commenter afin de nous aider ! merci. Très bonne soirée et bon week-end à vous. Photo JJR : la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès et la plaque de Beauséjour Plaque "Beauséjour" apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès.

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Le château de l’Egoutier

Bonsoir à toutes et à tous, Après le ruisseau de l'Egoutier, rapprochons nous ce soir du : Château de l'Egoutier (Il se trouve sur le site du Lycée Henri Gaudier-Brzeska) Ce nom disgracieux pour une jolie propriété a dû lui être attribué en raison de la proximité du ruisseau qui coulait vers la Loire et qui est maintenant busé comme nous l'avons vu précédemment. La propriété s'étendait de la route de Pithiviers à la rue de la Burelle; elle était pour partie terrain d'agrément, le reste était cultivé par un fermier. En effet, jusqu'à sa vente,  la propriété était une importante exploitation agricole comportant plusieurs hectares qui ont fourni l'assise de la zone industrielle. Elle appartenait à la Congrégation de la "Sainte-Enfance" dont le siège était à Orléans, rue d'Escures.  Cette oeuvre hébergeait nombre de jeunes filles victimes des rigueurs du temps. Les dames responsables étaient fort prudes et ne prodiguaient à leurs protégées que des conseils de haute valeur. L'une des occupations de ces dames était l'entretien de la vêture des messieurs-prêtres du diocèse. Comme tout bon citoyen, un archiprêtre ou un évêque compte dans sa garde-robe des sous vêtements intimes qui doivent un jour ou l'autre, subir quelques raccords de remise en état. Tout s'use ! Lorsqu'on arrivait au plus intime des sous-vêtements confiés à l'ouvroir, ces dames recommandaient à leurs petites-mains de prendre bien soin du petit vêtement, mais comme elles étaient vraiment prudes, elles n'osaient pas appeler un chat un chat et le désignaient par l'élégant sobriquet de : Saint Etui. Sources : - Saint Jean de Braye par ses rues et ses lieux-dits  - En singeant et papotant (recueil d'anecdotes abraysiennes)   François Marchand Photo : ChR prise lors des Journées du Patrimoine 2012 Bonne soirée à vous, et à vendredi pour : Beauséjour  Le château de l'Egoutier

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Le ruisseau de l’Egoutier – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec le ruisseau de l'Egoutier : D'après certains semeyens, il se serait appelé autrefois le Semoi ! ( à vérifier ). Si vous avez envie de découvrir ce ruisseau à Semoy, deux agréables promenades vous sont proposées. Vous pouvez obtenir le dépliant à l'accueil de la mairie de Semoy. Bonne promenade et belle découverte à tous. A demain pour : le château de l'Egoutier Photo de l'Egoutier à Semoy - Parc d'activités des Châtelliers - En face du magasin Bio Nature - ChR Dépliant ville de Semoy : 4 pages Le ruisseau de l'Egoutier à semoy Page 1 Page 2 Page 3 Page 4

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Le ruisseau de l’Egoutier – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite de la publication d'hier sur le ruisseau de l'Egoutier : Il fallait donc envisager une solution, et réaliser une vaste canalisation souterraine. En date du 10 août 1963 , le Conseil Municipal de Saint Jean de Braye demande, pour des raisons de salubrité publique, que le busage de l’Égoutier soit effectué depuis la ligne de chemin de fer jusqu'à la Loire. A cette date, le busage est déjà prévu dans la traversée de la zone industrielle qui se met en place, jusqu'à la ligne de chemin de fer. Après l'établissement du premier projet, et bien que l'égoutier ne passe ni sur le territoire d'Orléans, ni sur celui de Fleury les Aubrais, la ville d'Orléans demande d'évacuer les eaux pluviales de la ZUP Nord-Est dans l'égoutier et Fleury les Aubrais celles de sa zone industrielle. Pour faire face aux besoins de ses deux villes, il a fallu augmenter le diamètre de busage. Les Ponts et Chaussées, chargés d'étudier ce projet, ont prévu deux réseaux séparatifs parallèles : l'un pour les eaux pluviales, l'autre pour les eaux usées. Et, pour des raisons techniques, ils estiment qu'il serait souhaitable que l'ensemble des travaux soient réalisés en une seule fois. A partir de 1967 les travaux ont commencé à Saint Loup par le tronçon le long de la rue du port St Loup, pour continuer en suivant le cours du ruisseau jusqu'au pont SNCF de la rue Pierre Louguet. Parallèlement les travaux ont été réalisés sur la zone industrielle , du pont SNCF à la rue des Châtelliers, traversant le parc d'activités des Châtelliers jusqu'à Semoy. Depuis son busage, l'Egoutier est tombé dans l'oubli ! Ces informations, glanées dans la "Nouvelle république" de 1963 à 1968, donnent une image assez négative de ce petit cours d'eau. Dans l'esprit de certains, le point de…

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Le ruisseau de l’Egoutier – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Trois ruisseaux sont présents sur la commune de Saint Jean de Braye : la Bionne, la Corne appelée aussi la Braye, et l’Égoutier. Nous nous intéresserons aujourd'hui à l’Égoutier, qui en dehors des habitants du quartier Saint Loup, est assez peu connu. Néanmoins s'il a vu couler beaucoup d'eau , parfois très polluée, il a fait couler aussi, beaucoup d'encre … L’égoutier est un petit affluent de la Loire, sa longueur est d'environ 4500 mètres. Il a son origine sur la commune de Semoy en limite de celle de Chanteau, à l'étang de la Beulie, et vient se jeter en Loire à Saint Loup, après avoir traversé le Canal d'Orléans par un aqueduc siphonné. Autrefois, l’Égoutier ne recevait que les eaux de ruissellement de la forêt d'Orléans, son débit était particulièrement variable, on disait de lui, «qu'il égouttait la forêt». En période de sécheresse, un mince filet d'eau seulement courrait dans le fond de son lit, mais à d'autres moments, il pouvait inonder notre quartier. Ce ruisseau était un fossé juré, les riverains propriétaires devaient assurer le nettoyage de son lit, et le faucardement des mauvaises herbes de ses rives. Régulièrement, avant la dernière guerre, la Municipalité de Saint Jean de Braye demandait au Préfet de prendre un arrêté, prescrivant le nettoyage, et suivant la procédure normale, il était fait parfois aux frais de ceux des riverains qui ne se soumettaient pas à la décision préfectorale. Le cours de l'égoutier empruntait à peu près l'emplacement d'une partie de l'avenue Denis Papin, dans la zone industrielle. Dans la portion où il traverse notre quartier et précisément dans le secteur de l'actuel parc du vallon St Loup, ce ruisseau était bordé de jardins et les particuliers y prenaient l'eau nécessaire à l'arrosage de leurs cultures. Mais avec le développement de l'urbanisation, divers raccordements…

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La ferme de l’Ile Charlemagne, propriété de la ville de Saint Jean de Braye jusqu’en 1910/1911

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous vous le disions récemment, le développement des loisirs, le souci de pratiquer, autrement qu’en promesses, l’écologie, et, par voie de conséquence, la nécessité de dégager de nouveaux espaces verts, ont ainsi conduit le Conseil Municipal d’Orléans à rechercher plusieurs propriétés répondant à ses préoccupations. La première opération, réalisée en 1973, était l’achat du magnifique domaine de Charbonnière, une très belle gentilhommière du début du siècle, au milieu d’un parc de 178 hectares s’étendant sur quatre communes, en bordure de la route de Pithiviers, celles de Saint Jean de Braye, Marigny, Semoy et Boigny. (notre publication du 23/02/2022). Ensuite, comme il est précisé dans le bulletin municipal – été 1977 – N°6, l’année 1975 a vu la Ville d’Orléans accroître encore son emprise sur l’île Charlemagne dont elle possédait déjà, depuis fort longtemps une parcelle comprenant les bâtiments de la ferme, bien délabrés, mais dont les fondations peuvent toujours permettre un éventuel réemploi. Le reste des terrains, partagés entre plusieurs propriétaires ont été achetés l’un après l’autre et c’est de plus de 32 hectares que la ville va pouvoir bientôt disposer. Déjà l’ancienne ballastière des établissements MORILLON-CORVOL, aménagée, y constitue un vaste plan d’eau, où les pêcheurs de l’A.P.O. peuvent exercer leurs talents halieutiques, et cinq terrains de football, y sont disponibles. En réalisant cette opération, la municipalité était motivée par la création d’un vaste complexe touristico-sportif comportant un camping permettant aussi la pratique du canoë-kayak et susceptible d’accueillir également une piscine d’été. C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’elle a acquis, également le délicieux petit château du Bouchet, situé en bordure de la levée, juste en face de l’accès à l’Ile et qui permettra d’en valoriser l’équipement. Mais savez que la commune de Saint Jean de Braye a été propriétaire de la ferme de l’ile Charlemagne jusqu’en 1910/1911 ? CPA :…

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Le domaine de Charbonnière – Le petit Charbonnière et la Grenouillère, maisons de garde.

Bonsoir à toutes et à tous, Lors de l'acquisition du "Vieux Charbonnière" par Monsieur Paul PROT en 1892, deux maisons de garde existaient : Le petit Charbonnière et La Grenouillère. Ces deux maisons sont toujours existantes aujourd'hui : - Le petit Charbonnière : En 1892, cette maison était indiquée comme "maison de garde" du Château de Charbonnière avec cellier et pressoir communs avec la propriété voisine. A ce jour, le pressoir a disparu, seul l'emplacement de celui-ci reste marqué au sol. - La Grenouillère : Une grenouillère est un marécage à grenouilles, un lieu humide et malsain. Cette maison est l'une des plus anciennes de Saint Jean de Braye et se trouve à proximité d'une pièce d'eau dépendant du Domaine de Charbonnière. En 1892, elle était indiquée comme "maison de garde avec chenil". Située aux confins de la rue de Charbonnière et de la rue de la Grenouillère, cette maison forestière aurait, paraît-il, abrité un des membres de la Bande d'Orgères. Selon les dires, il aurait été placé par ses compagnons pour surveiller la route de Saint-Lyé, voie pour Paris. Photos JJR - 2008 : 1) le petit Charbonnière 2 et 3) la Grenouillère Bonne soirée et à demain Le petit Charbonnière La Grenouillère La Grenouillère

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Le domaine de Charbonnière et la ville d’Orléans

Bonsoir à toutes et à tous, Pourquoi la ville d’Orléans a t elle acheté Charbonnière ? Dans le bulletin municipal de la ville d’Orléans - été 1977 - N°6, on peut lire : Le développement des loisirs, le souci de pratiquer, autrement qu’en promesses, l’écologie, et, par voie de conséquence, la nécessité de dégager de nouveaux espaces verts, ont ainsi conduit le Conseil Municipal d'Orléans à rechercher plusieurs propriétés répondant à ses préoccupations. La première opération, réalisée en 1973, était l’achat du magnifique domaine de Charbonnière, une très belle gentilhommière du début du siècle, au milieu d’un parc de 178 hectares s’étendant sur quatre communes, en bordure de la route de Pithiviers, celles de Saint Jean de Braye, Marigny, Semoy et Boigny. Ce château, alliant divers styles comme beaucoup de constructions de l’époque, et dont on croit savoir qu’il avait constitué, à l’origine, un royal cadeau de fiançailles, était depuis 1946, propriété de la ville de Saint Cloud, dont il abritait, chaque été, une colonie de vacances. Mais la municipalité de banlieue parisienne, dont le maire est M. FOURCADE, actuel Ministre de l’Equipement, ne l’utilisait pratiquement plus et c’est ainsi qu’une transaction est intervenue au profit d’Orléans. Le château, en bon état général, possède également de très belles écuries et deux étangs. Ses bois sont feuillus, à l’exception de résineux, en bordure de la Nationale 51, et ses allées peuvent aisément être aménagées en parcours cavaliers. Depuis qu’Orléans en est propriétaire, Charbonnière accueille chaque jour, à tour de rôle, au printemps et à l’automne les divers foyers de vieillards venant y vivre une journée de plein air et de détente, et, durant les congés scolaires d’été, un centre aéré de vacances, à l’intention duquel une volière de dindons constitue une très efficace brigade de défense anti-vipères. Mais, chaque week-end de la belle saison, il est aussi le…

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Le domaine de Charbonnière – Le grand Charbonnière

Bonsoir à toutes et à tous, Après "Le vieux Charbonnière" hier, c'est au tour du « Grand Charbonnière », aujourd’hui. Les travaux de construction du « Grand Charbonnière », énorme château de briques et de pierres, au style imité de l’époque Louis XIII ont commencés en octobre 1894 et le château est habité deux ans après. Jusqu’à la guerre de 1914, « Le Grand Charbonnière » permet à la famille Prot, parfumeurs à Paris, d’y vivre des moments agréables dans un cadre somptueux. Puis viennent les guerres : la mobilisation et la mort de plusieurs hommes de la famille en 1914, l’occupation des communs et du château, la réquisition des chevaux en 1918, puis plus tard l’occupation 1940-1945 au cours de laquelle le château abrita de hauts dignitaires de l’armée allemande…… Les dégradations furent très importantes. La propriété reste à la famille Prot, jusqu’en 1946, année durant laquelle la mutation est faîte à la ville de St Cloud. Le domaine abrite ensuite la colonie de vacances des enfants de Clichy la Garenne. Depuis 1974, la Ville d’Orléans en est propriétaire et a aménagé un vaste centre de loisirs pour les enfants, qui a fonctionné l’été pendant de nombreuses années. Actuellement, le Château n’est guère utilisé, il est parfois loué pour des mariages, des réunions familiales, et quelques expositions….. Le très beau parc, de plus de cent hectares, qui entoure le château est ouvert au public et ajoute un attrait à cette demeure. Le « Grand Charbonnière » a les particularités suivantes : - La rumeur lui fait posséder autant d’ouvertures qu’il y a de jours dans l’année. Mais, en 1898, l’impôt sur les portes et fenêtres est basé sur deux cent trente quatre. - Un sarcophage trouvé en 1902, est déposé dans une des caves. - Dans la très grande salle à manger, une cheminée monumentale…

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