La pêche aux grenouilles

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, Lucien Delouche, Élève de M. Gobin, instituteur à l’École de garçons de la Mairie de Saint Jean de Braye en 1948, nous raconte : La pêche aux grenouilles Mardi soir, vers neuf heures, mon frère et moi nous accompagnâmes Pierre et Albert à la pêche aux grenouilles. Nous nous étions muni d’une lanterne à acétylène, d’une épuisette et d’un sac. Nous traversons le verger de poiriers et nous nous dirigeons vers la mare en marchant à pas de loup. Arrivés au bord de l’eau, nous entendons quelques grenouilles sauter. Pierre chuchote : « Ch’t ! Pas de bruit, j’en vois une ! » Aussitôt, il braque sa lanterne sur la grenouille et essaie de l’attraper. Mais trop tard, elle a plongé. Nous faisons deux fois le tour de la mare et nous prenons la lanterne chacun notre tour. C’est très amusant de regarder les grenouilles venir à la surface de l’eau, attirées par la lumière de la lanterne. Nous en profitons pour les attraper et les jeter dans le sac. Quand nous rentrons à la maison il est onze heures. Nous regardons quelques instants les grenouilles qui sautent et coassent dans le sac, nous admirons leur belle couleur verte et leurs yeux cerclés d’or. Sources : Texte de Lucien Delouche et linogravure de Claude Bourdier Revue mensuelle « En grappillant » Après avoir pris connaissance de ce texte, on s’interroge aujourd’hui : Et que sont ensuite devenues les grenouilles ???? Bonne soirée à vous et à demain Les grenouilles

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Mon jardin

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, c'est M. Montant Élève de la classe de M. Gobin École Publique de garçons - Saint Jean de Braye, qui nous raconte : Mon jardin, Mon jardin est situé derrière notre maison à l’Ouest, entre un rang de poiriers et un rang de groseilliers. Ce coin de terre, restant toujours inculte, je demandai à papa s’il ne voulait pas me le donner pour que je le cultive. Il réfléchit un instant et me dit « Tu peux le prendre ». Aussitôt, je me mis à le bêcher avec ardeur. Quand ce travail fut terminé, je ratissai soigneusement le guéret, et à l’aide d’un cordeau bien tendu et d’un piochon, je traçai des sillons peu profonds dans lesquels je semai des petits pois, des carottes, des radis, des oignons, des poireaux, des choux. Plus loin, avec une houe, je creusai des billons et je plantai des « Boulangères ». Les « Boulangères » sont une variété de pommes de terre cultivées dans l’Orléanais ; elles se nomment aussi « Belles de Fontenay ». Maintenant, toutes mes graines sont levées. Mes pommes de terre forment six rangs presque réguliers, d’un beau vert sombre. J’aime mon jardin et chaque soir quand je suis revenu de l’école, je désherbe les planches, j’arrose les semis, je pioche les pommes de terre……. Je suis content d’y jardiner. Sources : En grappillant - 1ère année - Numéro 4 - Mai-Juin 1947 Photo : ChR - jeune garçon dans son jardin Jeune garçon dans son jardin

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Karine BOUCHER – 5 –

Bonsoir à toutes et à tous, En février 2023, Karine Boucher, jeune championne abraysienne, a fait l'objet de quatre de nos publications. Ce week-end, Karine Boucher était de retour à Saint Jean de Braye. Elle a été accueillie par Madame le maire pour la remise de l'insigne de Chevalier de l'Ordre National du Mérite par Yann Cucherat. Une joie et un honneur pour Madame le maire et pour la ville de Saint Jean de Braye ! Un moment de reconnaissance, par la Nation et la commune, du parcours sportif personnel et professionnel de Karine Boucher. Son palmarès est impressionnant et les Abraysiennes et les Abraysiens peuvent en être fiers : - Vice-championne du monde de tumbling 1998 - Championne d'Europe de tumbling 1998 - Championne d'Europe de tumbling par équipe 1997/1998 - Championne de France de gymnastique artistique féminine (GAF) 1986, 1987, 1988 - Championne de France de tumbling 1997 Par ailleurs, elle a fait partie de la délégation française aux Jeux olympiques d'été de 1988 à Séoul et aux Jeux olympiques d'été de 1992 à Barcelone. Félicitations à elle, un exemple pour les jeunes générations ! Excellente soirée à vous et à demain. Sources : Texte et photo : Madame V. Slimani, maire de Saint Jean de Braye Karine Boucher et Madame le maire

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« Les 24 heures de la Biodiversité » – Exposition – 1

Bonjour, Orléans Métropole organise les 3 et 4 juin, les 24h de la Biodiversité avec comme thème : « Levez les yeux, regardez comme c’est beau ! » A cette occasion, des associations abraysiennes proposeront le samedi 3 juin de 10h à 18h, dans le parc du Vallon Saint-Loup (accès depuis la rue Pierre Louguet), un village associatif avec : L’Abeille Abraysienne exposera un rucher de démonstration et vous invitera à visiter la ruche. Une vente de miel est prévue.Le groupe Mémoire et Patrimoine du Comité des Sages exposera l’histoire du parc et du secteur.La SHOL proposera aux plus jeunes des créations de bouquets à l’occasion de la fête des mères (dans la limite des stocks disponibles).La Pomone présentera ses jardins et les légumes cultivés.L’association du Vallon Saint Loup et ses abords fera des ateliers de création de nichoirs et présentera les orchidées du parc.Le Photo Club Abraysien exposera des photographies autour de la biodiversité et fera une initiation à la macrophotographie.Idéale pour comprendre comment faire sa plus belle photo pour participer au concours photo « La Biodiversité au Pont Bordeau » réalisé dans le cadre du festival Urb’Braye ! En amont des 24h de la Biodiversité, le Comité de quartier étiquettera les arbres afin de présenter les différentes espèces. Parc du Vallon Saint-Loup, Saint-Jean-de-Braye, le samedi 3 juin 2023. Bonne soirée. Thème : « Levez les yeux, regardez comme c’est beau ! »

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Le garde-champêtre (recherches)

Bonsoir à toutes et à tous, La police rurale est très ancienne puisqu’elle remonte au moyen âge avec son premier représentant : le garde champêtre. Nous nous souvenons tous du garde-champêtre des années 1950/1960 lorsque nous étions encore enfants. Il effectuait des travaux divers et les annonces officielles avec son tambour, à la criée, aux carrefours des rues de nos villages. A Saint Jean de Braye, depuis longtemps déjà, la Police Municipale a remplacé le garde-champêtre. Avez-vous des souvenirs du (ou des derniers) garde-champêtre de notre ville ? N’hésitez pas à commenter, nous n’avons aucune information pour le moment, et si vous aviez des photos, ce serait formidable ! Ce soir, à défaut de la photo d’un garde champêtre abraysien, nous avons choisi cette image pour illustrer notre publication. Nos attendons vos commentaires, vos photos et témoignages, et vous en remercions. Bonne soirée et à bientôt. Le garde-champêtre

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Question du 13 mai 2023

Bonsoir à toutes et à tous, Nous avons terminé hier soir notre reportage sur les Bénédictines de Notre Dame du Calvaire, ce soir, on change de thème, et c'est vous qui travaillez ! Ce cliché a été pris sur la commune de Saint Jean de Braye : Mais où ? et quand ? Vous constaterez que le camion n'est pas un modèle récent ! Excellente soirée, et bon dimanche à vous. Photo : RA Où et Quand ?

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Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Afin de se rapprocher de l’Abbaye de Fleury à Saint Benoît sur Loire, la Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire s’est installées à Bouzy la Forêt en 1999. Mais, savez-vous où et comment vivaient ces bénédictines à Saint Jean de Braye ?? Un reportage, publié dans le numéro 2 de « Notre ville » de Juin 1984, nous donne toutes les informations : Vivre dans la ville - Les Bénédictines : SUITE et FIN Le choix d’être Bénédictine, ce n’est pas celui d’une profession particulière. Cela dépend de chaque sœur, le point commun étant « une histoire d’amour avec Dieu », une sorte de « coup de foudre et de long cheminement ». On peut aussi tomber amoureuse d’un nom « Bénédictine de Notre-Dame du Calvaire », c’est à dire la louange et la compassion, ou d’un lieu : le monastère. De la plus jeune (28 ans) à la plus âgée (88 ans), la règle est identique : elles sont postulantes, novices à Saint Jean de Braye. Elles y prononcent leurs vœux, y vivent, y prient et travaillent comme « en famille » jusqu’à leur mort. En choisissant d’être Bénédictines, ces femmes venues de partout, choisissent d’être Abraysiennes. A Saint Jean de Braye, on peut aimer passer sa vie à chercher Dieu. Fin Excellente soirée à vous, et à demain. CP - site Delcampe

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Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Afin de se rapprocher de l’Abbaye de Fleury à Saint Benoît sur Loire, la Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire s’est installées à Bouzy la Forêt en 1999. Mais, savez-vous où et comment vivaient ces bénédictines à Saint Jean de Braye ?? Un reportage, publié dans le numéro 2 de « Notre ville » de Juin 1984, nous donne toutes les informations : Vivre dans la ville - Les Bénédictines : SUITE Gâteaux et eau d’Émeraude les gâteaux des sœurs ! Les sœurs gagnent grâce à eux, leur pain quotidien. « Nous sommes unies ainsi au monde du travail, aiment elles à préciser. De plus, cette production laisse une assez grande disponibilité d’esprit, pour la prière ». Sablés, croquets, croquignoles, amandines, palets, rochers, cakes : huit tonnes de biscuiterie fine sortent chaque année du monastère. Les ingrédients sont entièrement naturels, pas de conservateurs ni d’additifs. La vente s’effectue dans des magasins ou à l’église « Notre Dame des Miracles » à Orléans, les 1er et 3ème samedi de chaque mois. Ne pouvant sortir elles-mêmes hors du monastère, ce sont des amis laïcs qui aident les moniales pour la vente. Ainsi en est-il pour le petit magasin situé dans le monastère. Quant à l’eau d’émeraude , sa fabrication reste un secret gardé depuis sa découverte par une sœur apothicaire au 17ème siècle. 3000 litres ont été produits l’an dernier . La distillation de ce liquide, riche en propriétés pour la peau, commence dès le mois de mai, quand les plantes cultivées sur place ont fleuri. À suivre …….. Bonne soirée et à demain Sablés Eau d'Emeraude (flacon)

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Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Afin de se rapprocher de l’Abbaye de Fleury à Saint Benoît sur Loire, la Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire s’est installées à Bouzy la Forêt en 1999. Mais, savez-vous où et comment vivaient ces bénédictines à Saint Jean de Braye ?? Un reportage, publié dans le numéro 2 de « Notre ville » de Juin 1984, nous donne toutes les informations : Vivre dans la ville - Les Bénédictines : SUITE « ORA et LABORA » ORA et LABORA. Prie et travaille. Dans une cellule, une sœur lit, assise à sa petite table. Par la fenêtre, elle regarde le ciel et la frontière du cloître. C’est son moment d’oraison, de prière solitaire. « La prière prend toute notre vie, explique t elle. C’est notre travail qui devient prière. Nous gardons le silence et ne parlons que par nécessité du travail et de la charité ». Les offices rassemblent toute la communauté sept fois par jour. Dans l’église, séparée en deux parties par une balustrade, une sœur sonne les cloches pour avertir ses compagnes dispersées. C’est l’heure de sexte, office du milieu du jour. Très court, il précède le déjeuner de chants, louanges et de psaumes. Une sœur se dirige vers le pupitre pour lire une lettre de Saint Jean. Sur le mur de briquettes rouges, un chemin de croix en céramique reçoit la lumière bleue, verte ou jaune des longs vitraux unis. Passage vers le réfectoire, très simple : tables de bois blancs, nom de chaque sœur inscrit sur une étiquette blanche à sa place ; le courrier l’y attend. Une moniale lira durant le repas des livres spirituels ou des vies de saints. Mais on sonne à la porte. C’est un visiteur. Il connaît les spécialités des sœurs abraysiennes et vient en acheter : ce sont les gâteaux. À suivre …… Bonne soirée et à demain pour la…

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Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Afin de se rapprocher de l’Abbaye de Fleury à Saint Benoît sur Loire, la Communauté des bénédictines de Notre Dame du Calvaire s’est installées à Bouzy la Forêt en 1999. Mais, savez-vous où et comment vivaient ces bénédictines à Saint Jean de Braye ?? Un reportage, publié dans le numéro 2 de « Notre ville » de Juin 1984, nous donne toutes les informations : Vivre dans la ville - Les Bénédictines : Entre les Parfums DIOR et le CRÉDIT AGRICOLE, un haut mur borde la route de Pithiviers. Il cache un parc au milieu duquel vivent vingt-cinq femmes. Leur espace : ce sont ce bois, ces pelouses, un monastère. Leur temps : chaque journée rythmée par la prière et le travail. Elles se nomme « Bénédictines de Notre Dame du Calvaire ». Suivre une règle vieille de quatorze siècles n’empêche pas ces moniales en robe noire de se sentir abraysiennes d’aujourd’hui. Abraysiennes, elles le sont depuis 1964. C’est à cette date que l’ancien pavillon de chasse du Petit Cormier est agrandi d’un cloître, de cellules, et d’une église. Les sœurs viennent de Vendôme ou d’Orléans, deux monastères qui fusionnent pour n’en donner plus qu’un : celui de Saint Jean de Braye. Les bâtiments récents, murs en béton nu, jouissent de l’espace du parc et des prairies de ce coin du Loiret. Sobre, carrée, moderne, la salle du chapitre révèle l’ancienneté de la congrégation par ses stalles de bois foncé, transmises d’âge en âge. Au détour du cloître, dont les fenêtres en ogives ferment la partie intérieure, un Saint Joseph du 16ème siècle témoigne lui aussi, qu’en ce lieu, se renouvelle une tradition religieuse vivace. Ici, Saint Benoît est présent sur toutes les lèvres, dans les livres et le silence que l’on respire. La règle, l’emploi du temps des moniales, c’est un texte écrit dont les maîtres mots « ORA et…

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