A ma chère commune – Poème de M. Liénard

Bonsoir à toutes et à tous, Des poètes à Saint Jean de Braye ? Et bien oui !!!! A ma chère commune J'aime Saint Jean de Braye, mon paisible village le charme pénétrant de ses prés, de ses bois, ses coteaux délicats, ses pampres, ses ombrages et le murmure berceur, Ô Loire, de ta voix. Sur la place du bourg, témoin des âges antiques l'église est accueillante sous son porche rustique et son clocher qui chante et sanglote parfois est fait de pierres assemblées par la foi. Dispersés au soleil, dans la blonde lumière des hameaux vignerons qu'un labeur fit prospères forment autant de perles dans l'écrin gracieux et tous ces jolis noms par quoi on les désigne les Coutures, Haute-Croix, Vomimbert ont des vignes dont nous buvons le vin que buvaient nos aïeux. Sully Maurice Liénard, époux de Madame Liénard, institutrice qui exerça et demeura dans l'ancienne école du bourg. Sources : 2 Cartes postales anciennes provenant de la collection de G.Creusillet + Recueil d'anecdotes de F. Marchand Bonne soirée à toutes et à tous, et bon dimanche La Loire devant l'église La place de l'église

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La propriété de Feularde

Bonsoir à toutes et à tous, Parlons ce soir de la propriété de Feularde : Avant 1870, une jolie campagne (possédant maison de maître et maison de vigneron où étaient exploitées les vignes qui l'entouraient) se trouvait avenue Pierre et Marie Curie. Cette campagne fut construite en 1790 par Madame et Monsieur Fauneau, Monsieur Fauneau fut maire de Saint Jean de Braye de 1800 à 1811. Il était Inspecteur de la Navigation. Les époux Fauneau avaient acheté des terres et des vignes, pour plus de 6 hectares, pour partie à madame Durey de Morsan épouse de Louis de Rochechouart et pour partie à Madame Laisné de Sainte-Marie. D'autres terres avaient été acquises par adjudication le 7 mars 1791 et le 10 janvier 1791; elles étaient "d'origine nationale" provenant du Chapitre de St Aignan d'Orléans et du duché d'Orléans. Feularde fut vendue en 1827 à M.Cornu Boudot de Paris, marchand de vins, puis en 1868 à M.Ligneau Benardeau. Louis Alexandre Ligneau avait acquis cette propriété pour exploiter les vignes et faire vivre sa famille, mais au prix de durs sacrifices et d'importants emprunts. Le brave homme était un excellent vigneron, amoureux de ses vignes qu'il entretenait avec passion; pas un sarment ne dépassait l'alignement; il arpentait toujours son domaine avec une provision de joncs d'accolage accrochée à sa ceinture ce qui le fit surnommer "Paille au Cul". Malheureusement 1870 vint, avec l'occupation. Feularde n'y échappa pas et, par imprudence des Prussiens, fut incendiée. Louis Alexandre essaya de faire front à son infortune mais, trop endetté, ne put la surmonter et disparut prématurément dans la force de l'âge, il n'avait pas 45 ans. La famille Ligneau et ses descendants se trouvent toujours sur la propriété, mais vignes et vergers ont désormais disparu. Dans certains actes, la propriété n'est pas indiquée sous le nom de "Feularde" mais de "Feuillade".…

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Louis Gallouédec et la Motte Fresnaie

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous allons nous intéresser à la Motte Fresnaie : Cette propriété se trouve à l'angle de la rue de la Borde et de la rue de la Godde, son entrée est au numéro 23 de cette dernière, et cette propriété a toute une histoire ! Pour en faire sa résidence, Monsieur Louis Gallouédec, maire de 1912 à 1937, avait réuni deux propriétés : - La Fosse-Pochette -et la Motte. Il avait acquis la Motte en 1901; la Fosse-Pochette fut la demeure de son beau-père, Monsieur Fournat, jusqu'en 1912. Les anciens ne disaient pas Fosse Pochette mais "Fouille Pouchette" car, à cent pas de cette maison, fut trouvé en novembre 1733, à trois pieds de profondeur, une quantité de pièces d'or en forme d’œuf d'oiseau, marquées de petites croix, le tout estimé à plus de 200 000 livres. En 1920, on note la démolition de la Fosse Pochette, et en 1924, le cadastre fait état de La Motte Fresnaie que Louis Gallouédec avait fait édifier en transformant et en adjoignant à La Motte, un important corps de logis. Monsieur Gallouédec avait mis plusieurs années à réunir les deux propriétés ; le parc s'étendait jusqu'à la route de Pithiviers, aujourd'hui avenue du Général Leclerc. L'ensemble a été morcelé en 1962, pour faire place : - à quatre pavillons en bordure de l'avenue, - au Centre de Loisirs Municipal, - puis bien sûr, il en est resté la Motte Fresnaie qui est encore aujourd'hui une belle résidence. La Motte, que l'on écrivait anciennement La Mothe, avait eu un hôte que l'on peut signaler en la personne de M.Abriou, qui fut serviteur de Louis XVI. Ce valet avait apporté à La Mothe une console du Cabinet de Marie-Antoinette et une partie des habits du Dauphin. D'après l'abbé Patron, M.Abriou les prêtait quelquefois…

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2 Février, on fête la chandeleur !

Bonsoir, Comme chaque année, le 2 février, on fête la Chandeleur.  Une tradition dont le nom remonte à l’Antiquité. Aujourd'hui, les traditions chrétiennes et païennes sont bien loin et on célèbre surtout la Chandeleur pour manger de bonnes crêpes ! Qu'elles soient sucrées ou salées, au blé noir, au froment ou au sarrasin, les crêpes du 2 février sont avant tout l'occasion de passer un bon moment en famille, entre amis ou même entre collègues. Cependant, une tradition est parvenue jusqu'à nous, celle de la pièce d'or ! Ainsi, il faut faire sauter la première crêpe de la main droite, en tenant une pièce en or, dans la main gauche. Cela garantirait la prospérité pour l'année à venir… Quelques dictons : 1) Quand pour la Chandeleur, le soleil luit, quarante jours d’hiver suivent. 2) A la Chandeleur, l’hiver cesse, ou prend vigueur. 3) Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure, Chandeleur claire, laisse l’hiver derrière. 4) S’il pleut à la Chandeleur, les vaches donnent beaucoup de beurre. S’il pleut pour la Chandeleur, il y aura beaucoup de cire et de miel. Ces deux derniers dictons signifient qu’en mars et avril, herbe et fleurs nouvelles permettront aux vaches de donner du lait et aux abeilles de commencer à butiner. Sources : Grand’mère y croyait - Jean-Michel Le Corfec - 1500 superstitions, croyances, et coutumes de nos provinces - Editions Sud Ouest. Très bonne soirée et à demain

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Marianne – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Le numéro de février 2022 du magazine REGARDS est actuellement distribué dans les boites à lettres des abraysiens. En pages 12 et 13, la ville nous informe du démarrage imminent des travaux de l’esplanade Charles de Gaulle. Ces travaux sont destinés à aménager un bassin de gestion des eaux de pluie afin de prévenir le risque d’inondation en cas de fortes pluies. A cette occasion, l’esplanade Charles de Gaulle va être réaménagée pour en faire un lieu de vie et de détente plus vert où il fait bon venir. Un an de travaux, à minima, sont nécessaires. A partir de la couverture du numéro de REGARDS, on peut constater que le monument aux morts sera déplacé une nouvelle fois et que Marianne traversera elle aussi l’esplanade Charles de Gaulle. A ce sujet, connaissez vous l’histoire de cette Marianne ? François Marchand nous la raconte dans son livre mais également dans un ancien bulletin municipal, la voici donc : Le 12 juillet 1978, Marianne quitte la salle des mariages pour aller s'installer dans le square Charles de Gaulle, où elle se trouve toujours aujourd'hui. Cette statue de la République, qui préside sur la pelouse de la place Charles de Gaulle, a été taillée dans la pierre par un artiste abraysien, M.Bulard, qui habitait rue Louis Pasteur, dans le lotissement du Petit Carré. Il avait offert son œuvre à Monsieur Petit, maire de notre ville, du 26/10/1947 au 20/05/1963. Elle avait été placée dans la salle des mariages mais son importance et le poids de sa stèle la destinaient plutôt à un jardin public. Elle y a été installée en 1978, et remplacée par une autre Marianne, plus jeune et plus souriante, pour présider aux cérémonies nuptiales. Bonne soirée, et à demain soir. Sources : F. Marchand - Photos : ChR +…

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Vitesse limitée à 12km/heure en 1905 à Saint Jean de Braye !

Bonsoir à toutes et à tous, De nos jours, la presse locale nous informe régulièrement des contrôles routiers effectués chaque week-end et des infractions relevées entraînant les retraits de permis de conduire et les immobilisations de véhicules des auteurs de ces infractions. Mais, savez que : Déjà des excès de vitesse en 1900 ! On relève dans la revue "Le chasseur français" du 1er mars 1900 : Casse-cou ! ça va mal, ça va très mal : la vitesse exagérée de certains chauffards qui, prenant les routes de France pour des automobilodromes les brûlent à 50 ou 60 kilomètres à l'heure, soulève dans tout le pays un haro général et les plaintes de tous les côtés affluent au Ministère. Si bien, que M.Pierre Baudin, Ministre des Travaux Publics, favorable cependant à la cause de la locomotion nouvelle, ne se cache pas pour déclarer que si cet état de choses ne cesse pas et dans un avenir très prochain, il sera obligé de prendre des mesures catégoriques : imposer par exemple aux constructeurs des dispositifs verrouillés, indémontables, empêchant les automobilistes de dépasser 30 kilomètres à l'heure, vitesse maximale autorisée par le règlement général de circulation. Plus que jamais donc, chauffeurs, nous vous crions : Casse-cou ! doucement, plus doucement, si vous voulez éviter des vexations outrancières. Sur les larges routes désertes, loin des agglomérations, embrayez si cela vous fait plaisir votre quatrième vitesse, mais pour Dieu, dans les villes, dans les villages, et à leur approche, restez à la seconde. Notre maire devait être encore plus prudent que M. le Ministre puisqu'il prenait le 20 août 1905, un arrêté fixant la vitesse des véhicules automobiles à 12 kilomètres à l'heure. Cette décision coûta à la caisse de la commune la somme de 40,08 francs versée à M. Doucet, peintre, rue aux Ligneaux, pour la confection de six panneaux…

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Notre page Facebook fête son 2ème anniversaire.

Bonjour à toutes et à tous, Un peu de soleil, de couleurs et de joie, nous sommes heureux, aujourd'hui 30 Janvier, notre page Facebook fête son 2ème anniversaire ! Elle compte 482 abonnés à ce jour. Une publication chaque jour (ou presque), sur l'histoire locale. Vous consultez régulièrement cette page, vous y êtes abonné et vous l'aimez, alors n'hésitez pas à la faire découvrir à vos parents, amis, voisins et collègues. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous écrire un petit message en commentant. Merci, et bon dimanche à vous. à bientôt 2ème anniversaire Notre page Facebook

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La maréchalerie Hilt-Lacroix – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à nos interrogations d'hier soir, Frédéric M. nous a donné la bonne réponse à la première question, BRAVO ! Voici donc les réponses : Lieu : 125 rue du faubourg de Bourgogne à St Jean de Braye Qui était M. Lacroix : M. Lacroix était le gendre de M. Hilt. Le maréchal ferrant Lacroix était installé au 125 rue du faubourg de Bourgogne, entre le n°123 le bar Le Celtique et le n°127 la pharmacie Saint Loup. Sur les annuaires de 1888 à 1912, la maréchalerie est mentionnée HILT-LEMESLE au 48 fbg de Bourgogne (numérotation de l'époque). Après guerre, elle apparaît ensuite au nom de Lacroix . C'est cet atelier que l'on voit sur ce cliché datant de 1924 avec l'inscription en façade " Ancienne maison HILT". Il est possible que le gendre et le beau-père aient travaillé ensemble puisqu’un S a été conservé à « Ferrant ». En 1931, un maréchal nommé Daguin a pris la place et est allé ensuite s’installer 40 avenue du Capitaine Jean. François Marchand, dans son livre « St Jean de Braye, par ses rues et ses lieux-dits » a écrit en 1986 : « Le dernier fermier de l’île Charlemagne , M. Le Ferrec venait faire ferrer ses chevaux chez M. Hilt dont l’enclume se tenait dans le faubourg de Bourgogne. La maréchalerie fut ensuite exploitée par son gendre M. Lacroix ; encore une force de la nature, à la moustache gauloise amplement fournie et que les gamins n’avaient pas intérêt à contrarier ». Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain. Sources : Le Carto n° 148 – Juillet 2020 – bulletin de liaison Cercle des Carthophiles du Loiret -page 28 La maréchalerie HILT-LACROIX

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La maréchalerie Hilt-Lacroix – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, C'est à vous de travailler un peu ce soir ! Le maréchal-ferrant Lacroix était installé autrefois à Saint Jean de Braye : à quelle adresse exerçait il ? et qui était il ? Excellente soirée à vous, et à demain. CPA : source inconnue La maréchalerie HILT-LACROIX

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Saint Jean de Braye – Centre industriel en 1991 – 2 –

Bonsoir Suite de la publication d’hier soir : Saint Jean de Braye, centre industriel en 1991 : Nous ne gardons du siècle dernier que la Fonderie de Cloches du faubourg de Bourgogne, créée en 1840 par Jean-Baptiste Bollée, toujours exploitée par ses descendants. Juste avant la dernière guerre se créait rue de la Mairie, une petite mais prospère usine où l'on fabriquait la machine à décoller le papier bien connue des peintres. C'est un abraysien, M. Louis Dupré qui était l'inventeur de cet appareil et qui dirigeait son établissement. A cette même époque, les Établissements Racaud s'installaient près de la gare. Ils fabriquaient des fers à bœufs; c'était la plus importante fabrique dans cette spécialité; elle existe toujours sur notre sol mais elle a dû se reconvertir dans d'autres fabrications, toujours dans le domaine du matériel agricole. N'oublions pas l'Usine d'Ambert installé dans la rue du même nom pendant la guerre 1914/1918 qui a connu plusieurs appellations et qui de nos jours est en pleine mutation. L'atelier Guillot, vers 1900, était situé Faubourg de Bourgogne , près de la rue d'Ambert. Il devint l'importante entreprise Guillot-Pelletier, rue de la Gare à Orléans. Très bonne soirée à toutes et à tous et à demain. (Sources : François Marchand - En singeant et papotant - recueil d'anecdotes abraysiennes – 1991. CPA et photos : Georges Bollée et son équipe en 1910 : archives municipales 4 générations de Bollée : Dominique Bollée Exposition de cloches au musée campanaire et Dominique Bollée, maître saintier : source inconnue 4 générations de Bollée Georges Bollée et son équipe en 1910 Le maître saintier - Dominique Bollée Musée campanaire Bollée

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