A la pêche

Bonsoir à toutes et à tous, Toujours en vacances, aujourd’hui, si nous allions : A la pêche Pendant les grandes vacances, je suis souvent allé à la pêche en Loire avec mon père et mon frère. Le lundi, nous préparions le matériel, gaules, lignes, hameçons, etc….. Nous mangions hâtivement et nous partions. Arrivés à la cale, nous appelions M. Paluche, le passeur qui nous emmenait sur l’autre rive. Une fois sur le duit, nous choisissions une place ombragée et nous nous installions. Nous montions nos lignes, nous appâtions avec des boulettes de son et d’argile et nous pêchions. Cet après-midi là, à peine installé, mon bouchon pique, je ferre et je sors une ablette toute frétillante. Je la mets dans le filet, dans l’eau à mes pieds, et je continue à pêcher. Puis, papa et mon frère à leur tour, attrapent de nombreux gougeons et des blettes. Tout à coup, Michel accroche son hameçon après une pierre, il tire de tous les côtés, malheureusement le fil cède. Papa remet un bas de ligne. Pendant ce temps, mon frère va jouer sur la plage puis il revient pêcher. Après avoir pris une bonne friture, nous quittons le bord de la Loire, contents de notre journée. Texte de Claude Perrin (11 ans 1/2). Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie - 3ème année - numéro 14 - octobre 1948. Photo Paluche, passeur : Collection G. Creusillet Bonne soirée à tous. Paluche, passeur : Collection G. Creusillet

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Une journée de camping

Bonjour à toutes et à tous, Partons ce matin pour une belle journée de camping avec Jean Robineau, Jean-Paul Delaunay et R. Jousson, élève de M. Gobin, instituteur en 1947 : Journée de camping : A six heures et demie du matin, sous un ciel sans nuage, mes deux amis : Jean Robineau, Jean-Paul Delaunay et moi, marchons côte à côte en poussant une barque légère montée sur deux roues dans laquelle se trouvent nos trois sacs, qui renferment nos ustensiles de cuisine et notre déjeuner. Arrivés à la cale de Saint Jean de Braye, nous glissons notre barque à l’eau et nous embarquons.Nous gagnons vivement la petite Loire, où le courant est plus faible pour remonter vers Combleux. Après avoir ramé pendant une heure, nous accostons à une petite île de sable où pousse un bosquet de saules. Nous débarquons et nous installons nos affaires dans une niche de verdure que Jean, armé d’un couteau, entaille dans les saules touffus. Après quelques parties de ballon et de baignades, nous allons chercher du bois mort. Notre provision ramassée, nous revenons au camp. Vers midi, j’allume un petit feu entre deux pierres, tandis que Jean-Pierre met de l’eau dans une gamelle pour faire cuire à chacun un œuf dur. Il prépare également un plat de trois œufs brouillés pour nous tous. Aussitôt, assis sur une couverture étalée sur le sol, la serviette dépliée sur nos genoux, l’assiette d’aluminium sur notre nappe de fortune, nous mangeons de bon appétit notre frugal repas. Puis, allongés sur notre couverture, nous faisons une petite sieste. A quatre heures de l’après-midi, nous explorons le rivage de la Sologne à l’aide du bateau. Nous mangeons notre goûter et nous recommençons les parties de couteaux et de ballon. Nous terminons notre jeudi en nous baignant une dernière fois. Nous nous exerçons à faire des plongeons d’endurance. Il…

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Voyage à Paris

Bonjour à toutes et à tous, Et si aujourd’hui, toujours en vacances, nous allions en voyage à Paris avec Jean-Paul Moullé : Voyage à Paris Pendant les vacances, un mercredi après-midi, maman me dit : - «  Jean-Paul, dépêche toi de faire ta grande toilette, tu vas partir ce soir à Paris avec ta tante par le train de cinq heures quatre. » Maman monte dans la chambre et prépare ma valise. Vers quatre heures, je prends ma valise et je me dépêche d’aller chez mon grand-père qui m’attend pour me conduite à la gare. Je monte enfin dans le train:c’est un train électrique et après cinq minutes nous arrêtons aux Aubrais. Nous repartons à vive allure. Une heure après, le train ralentit et nous stationnons cinq minutes à Étampes, puis repartons pour la gare d’Austerlitz. De là, nous prenons le train de banlieue jusqu’à Vitry. Le lendemain, mon oncle nous emmène mon cousin Gérard et moi au Musée Grévin. Nous faisons la queue pour avoir les billets et nous entrons au Palais des Mirages. En réalité, c’est une petite salle entourée de miroirs et qui paraît immense. Au théâtre amusant, un prestidigitateur nous a fortement étonnés par ses tours d’adresse. Après, nous visitons la Salle des Personnages Historiques ; sur un canapé, un homme en cire, tenant un journal, ressemblait d’une façon surprenante à un homme vivant. Le dimanche, nous allons au Cirque Médrano. Nous écoutons d’abord de la musique ; après arrive un clown vêtu d’un costume d’arlequin qui raconte une amusante histoire, puis viennent six chevaux qui courent l’un derrière l’autre, font la toupie de temps en temps, et des figures de danses. Des acrobates, un jongleur, des gymnastes exécutent à leur tour leur numéro. Au cours d’autres promenades, je visite la Tour Eiffel, Notre-Dame, le zoo de Vincennes et je parcours les grands boulevards……. Texte de Jean-Paul…

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Une visite au château de Versailles

Bonsoir à toutes et à tous, Nous ne sommes pas encore à la moitié des vacances pour les écoliers, et pourtant nous avons choisi de vous publier ce texte de Jean Etienne Garçon (11 ans), élève de M. Gobin, instituteur en 1947 à St Jean de Braye : Une visite au château de Versailles (en fin de vacances). Pendant les derniers jours de vacances, je suis allé avec ma sœur à Versailles, chez mon grand-père. Nous avons visité le château. Nous suivons d’abord une large route dallée ensuite nous passons sous des arbres formant une grande voûte. Après une demi-heure de marche, le château se dresse devant nous, sur une terrasse haute de cinq mètres environ. Des escaliers sculptés conduisent à celle-ci. Les bassins et les statues de bronze, représentant surtout des dieux grecs, abondent. Le château est un vaste et majestueux bâtiment au toit en terrasse, dont la façade rose pâle, est percée de nombreuses fenêtres rectangulaires. A droite, nettement en contre-bas, se trouve l’orangerie remplie d’orangers et d’arbustes exotiques, plantés pour la plupart dans des caisses. Au loin, presque à sec, la vaste pièce d’eau des Suisses s’étend devant nous. En tournant le dos au château, on aperçoit dans le lointain, le « Grand Canal » aux formes géométriques, sillonné de barques à voiles et de canots. L’intérieur du palais est garni de meubles somptueux, de chaises et de fauteuils rembourrés. De riches tableaux, de nombreuses glaces, et d’immenses tapisseries décorent les salles et les couloirs. C’est dans la salle du Congrès que se réunissent les députés et les conseillers de la République pour élire le Président de la République. Notre visite du château, bien qu’incomplète, nous a vivement intéressés. Texte de Jean Etienne Garçon (11 ans). En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie -…

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Le lapin échappé

Bonsoir à toutes et à tous, C’est les grandes vacances actuellement, et, ce soir, Claude Bourdier, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de garçons de la mairie en 1947, nous raconte : Le lapin échappé Pendant les grandes vacances, au mois d’août dernier, nous sommes allés, papa, maman, ma sœur et moi à Graçay passer quelques jours chez mon grand-père. Un samedi après-midi, je jouais dans la cour en compagnie de ma sœur. Tout à coup, celle-ci s’écrie : - « Claude, regarde le lapin ! ». Je me retourne vivement et je reconnais le beau lapin blanc que ma tante avait apporté la veille, qui se promène dans la cour. Vite je préviens grand-père et la chasse s’organise.Tout doucement, je m’approche derrière le fugitif. Pendant ce temps, grand-père ouvre la porte du poulailler. Tout à coup, changeant brusquement d’idée, le lapin se sauve dans le jardin où il se cache derrière le tronc d’un pommier. Voyant que je le poursuis, il se réfugie dans un carré de carottes et commence à grignoter quelques feuilles. Après avoir fait plusieurs détours dans le jardin, il se décide enfin à entrer. Mais le travail n’est pas fini : il faut découvrir le trou par lequel le lapin s’est enfui. Heureusement, j’arrive à le repérer et prenant une grosse pierre, je le bouche. Photo lapin blanc : Internet - images gratuites Texte et lino de Claude Bourdier - En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaires de l’école de garçons de la mairie - 2ème année - numéro 1 - Octobre 1947. Excellente soirée à vous, et à demain Lino Claude Bourdier le lapin blanc

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La cueillette des champignons

Bonsoir à toutes et à tous, C’est les grandes vacances et, ce soir, Michel Lambert, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de garçons de la mairie en 1947, nous raconte : La cueillette des champignons. Pendant les grandes vacances, mon cousin et moi, nous décidons d’aller aux champignons dans le bois de Charbonnière. L’après-midi, vers deux heures, nous partons gaiement, un panier au bras. Nous marchons vite et bientôt la lisière du bois apparaît. Nous nous engageons dans un chemin ombragé de toutes parts. Tout est assoupi et calme. Seul, de temps en temps, un petit écureuil, courant sur les feuilles sèches et crissantes, attire notre attention. Tiens, un champignon ! Trop tard, mon cousin s’est précipité et la cueilli. Mais quelle déception, c’est un faux cèpe ! Ceci nous encourage quand même à rentrer sous bois. Quelle n’est pas notre surprise et notre joie de voir là, sur la mousse verte de gros cèpes. Nous en remplissons bien vite notre panier. Ils sont superbes, les gros capuchons marron-clair et difformes sont soutenus par un gros pied blanc et court. Ce qui fait surtout notre admiration, c’est une grosse tête de nègre large comme le fonds d’une assiette. Vers cinq heures, nous repartons contents de notre bonne cueillette. Le soleil commence à baisser et entre les branches, le ciel apparaît rougeoyant. Dans les buissons, les oiseaux chantent et pépient à qui mieux mieux. Après une bonne demi- heure de marche, nous rentrons à la maison heureux d’être félicités. Photo cèpes : Internet - images gratuites Texte de Michel Lambert - En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaires de l’école de garçons de la mairie - 2ème année - numéro 1 - Octobre 1947. Excellente soirée à vous, et à demain Cèpes

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Les eaux bleues

Bonsoir à toutes et à tous, Pas besoin d’aller très loin pour découvrir des curiosités pendant les vacances ! Yves Dauboin, âgé de 13 ans, élève de M. Gobin nous raconte : Une visite aux eaux bleues. Pendant que j’étais en vacances à Cravant, un jeudi après-midi, nous avons décidé de visiter les eaux bleues et les sables mouvants de Tavers. Après avoir passé le bourg, nous nous sommes arrêtés devant un café entouré d’un grand parc. Devant celui-ci s’étendait une petite pièce d’eau sans profondeur. L’eau était bleu clair, mais au milieu, elle semblait se raviver et elle apparaissait d’un bleu très foncé provoqué par le fond. Des petits poissons rouges, rapides, se glissaient dans les herbes. Quatre beaux cygnes, deux blancs et deux gris, nageaient majestueusement dans la pièce d’eau. Puis, quittant ce beau paysage, nous allâmes voir les sables mouvants. Après un court trajet, nous nous trouvions au bord d’un petit ruisseau. Soudain, je m’aperçus qu’au fond de celui-ci le sable se mouvait par endroits. Et sans réfléchir, je demandai à mon beau-frère : - Qu’est-ce qui remue là-bas ? Il me répondit d’un ton moqueur. - C’est peut-être une grenouille ! Je pensai aussitôt que c’étaient les sables mouvants.Curieux, nous avons traversé un petit pont et avec un bâton, je fouillai dans le sable en mouvement. Mais, des pierres arrêtèrent mon sondage ; aussitôt, j’en pris une sur le bord et je la lançai dans l’eau, elle disparut enlisée. Sources : En Grappillant - Revue mensuelle de la Coopérative Scolaire de l’école de garçons de la Mairie - 3ème année - numéro 16 - Janvier 1949. Photo : Mairie de Tavers Les eaux bleues - Mairie de TAVERS

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Souvenirs des Colonies de vacances : une visite aux marais salants.

Bonjour à toutes et à tous Souvenirs des colonies de vacances ! Aujourd’hui, Marc Petit, élève de M. Gobin en 1947, nous raconte : une visite aux marais salants. Marc, âgé de 14 ans à l’époque, était en colonie de vacances aux Sables d’Olonne en juillet 1947. Hier, dans la matinée, avec une partie de la colonie de vacances des Sables d’Olonne, je suis allé visiter les marais salants. Ce sont des sortes de lacs artificiels qui n’ont guère qu’une dizaine de centimètres de profondeur et qui sont divisés par des bandes de terre d’une trentaine de centimètres de large environ, en bassins carrés et rectangulaires de deux à trois mètres de côté. Un homme, qui tenait une sorte de râteau de bois dont les dents étaient remplacées par une planche, nous expliqua le fonctionnement des marais-salants. Tous les sept ou huit jours, suivant la température, il faut ouvrir les vannes pour emplir les bassins d’eau de mer. Tous les deux jours, on tire le sel des bassins, sur les bandes de terre surélevée, à l’aide de la raclette dont je vous ai parlé. On en fait des petits tas pour qu’il s’égoutte, puis des meules. Ce sel sera expédié dans les usines où il sera lavé, épuré et broyé avant d’être vendu. Nous vous souhaitons une belle journée, et à demain. Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie - 2ème année - Numéro 1 - Octobre 1947. Lino et texte de Marc Petit

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Le brevet du jeune cycliste

Bonjour à toutes et à tous, Aujourd’hui, c’est Max Carrat, élève de M. Gobin, qui nous raconte : Le brevet du jeune cycliste. Hier, je suis allé avec mes parents à la course organisée par la F.F.C. au Parc Pasteur d’Orléans. Mon frère Daniel était engagé dans l’épreuve qui consistait à parcourir 200 mètres sans mettre pied à terre, pour avoir droit au brevet du jeune cycliste. A l’arrivée, chaque concurrent recevait un ballon offert par les Galeries Orléanaises. Les jeunes engagés étaient sur des bicyclettes de toutes marques, de toutes tailles, et de toutes couleurs. Ils partaient un par un pour éviter les accidents et presque tous arrivèrent au but. Après la course, les jeunes cyclistes défilèrent dans les allées du parc Pasteur à pied, leur ballon accroché au guidon. Plusieurs ballons s’envolèrent ou éclatèrent : ce qui provoqua des crises de larmes. La distributions des prix eut lieu aussitôt après ce pittoresque défilé dans l’auditorium ; les concurrents montaient par groupe de dix sur la grande estrade, saluaient et recevaient leur prix, un jouet, un fruit, et leur brevet signé par le Président de la F.F.C. Pendant que mon frère Daniel était parti chercher son prix, je tenais son ballon. Malheureusement, la ficelle cassa et le beau ballon bleu s’envola. Je courus vite lui en acheter un autre pour ne pas me faire gronder par papa et j’en profitai pour m’acheter une glace ; Daniel, occupé à manger son orange, ne s’aperçut pas du changement de couleur de son ballon qui était devenu rouge. Heureusement !!! Nous vous souhaitons une belle soirée et un bon week-end à bientôt Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie - 3ème année - numéro 19 - Juin 1949. Internet - Image gratuite - Garçon à vélo Garçon…

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Les résultats scolaires de juin 1948

Bonsoir à toutes et à tous, Les collégiens, lycéens et étudiants abraysiens sont actuellement en période d’examens. En 1948, la revue mensuelle de la Coopérative de l’Ecole de garçons de la mairie ( En grappillant - 2ème année - Numéro 8 - Juin et Juillet 1948), nous informait des succès scolaires au Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (CEPE) : - Christian Bérault - Norbert Hadelin - Michel Lambert - Homère Pasdeloup - Marc Petit ont passé avec succès le 14 juin à Chécy les épreuves du CEPE. Tous avaient été également reçus au brevet sportif scolaire. A l’époque, le certificat d’études primaires était très important ; Il faut se rappeler que le 0 (zéro) en dictée était éliminatoire ! ( 5 fautes = zéro). Le CEP disparaît officiellement en 1989. Il sanctionnait la fin de l'enseignement primaire élémentaire (entre 11 ans et 13 ans révolus jusqu'en 1936) et attestait de l'acquisition des connaissances de base (écriture, lecture, calcul, histoire géographie, sciences appliquées). Guy Bedouet a été admis au concours d’entrée en 6ème moderne. Aujourd’hui, tous les enfants de 11 ans, sortant de la classe de Cours moyen 2ème année, sont admis systématiquement en 6ème. Les temps ont changé ! Bonne soirée à vous, Sources photo : Archives du Finistère Une classe pendant les épreuves du CEP

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