La Gerberie, rue de la Gerberie

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes devant la "campagne" de la Gerberie, (côté parc), située rue de la Gerberie. Elle fut la propriété de Monsieur le baron Grignon des Ormeaux qui occupa le fauteuil de maire d'Orléans de 1800 à 1816. Ce baron en fut propriétaire jusqu'en 1837. Aujourd'hui, cette propriété est transmise de génération en génération dans la même famille depuis très longtemps. Dans le parc de cette demeure, on peut observer un séquoia d'une grande beauté. Nous savons aussi que la tempête de décembre 1999 nous a privés de plusieurs beaux cèdres du Liban. Bonne soirée à vous, et à demain Photos JJR - 2 vues côté rue - 2 vues côté parc La Gerberie (côté rue) La Gerberie (côté rue) La Gerberie (côté parc) La Gerberie (côté parc)

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Question du 03/10/2022 : Où sommes-nous ?

Bonsoir à toutes et à tous, IL fait beau, nous nous promenons tranquillement avec des amis. Nous nous retrouvons face à cette belle demeure. Où sommes nous ? et comment se nomme celle ci ? Bonne soirée et à demain. ???????????

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La vache à Ninie

Bonsoir à toutes et à tous, En ce dimanche soir, une petite anecdote amusante, qui risque peu de nous arriver de nos jours ! Elle provient du recueil "En singeant et papotant" de F. Marchand : Tout bon abraysien connaît l'anecdote de la Vache à Colas qui, en son temps (1605) provoqua depuis Bionne un événement national. Mais combien se souviennent de la fantaisie de la vache à Ninie ? ( Ninie était l'affectueux diminutif attribué à une fermière du hameau de Genouilly qui couvait sa nombreuse progéniture). En l'été 1953, la Noiraude ruminait gentiment dans le pré bordant la route de Pithiviers, alors RN 51. Sans raison apparente, notre ruminant qui avait suffisamment ruminé, décida de faire la sieste au beau milieu de la chaussée, malgré la déférente sollicitation de Ninie, puis de l'intervention plus musclée des garçons de la maisonnée. Rien n'y fit : j'y suis, j'y reste, répondit la vache. L'appariteur municipal, seul uniforme communal à cette époque, ne fut pas plus heureux. Fort heureusement, la circulation en ce temps n'était pas celle que nous connaissons aujourd'hui mais l'entêtement de l'animal provoqua quand même un bel embouteillage, (on ne disait pas encore bouchon). Il fallut l'intervention de la Maréchaussée d'Orléans pour remettre de l'ordre dans ce désordre. Dessin : Madeleine Lambert Sources : Livre de François Marchand Bonne soirée à vous, et bon courage pour la semaine à venir. La vache à Ninie (dessin de Madeleine Lambert)

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La mort lente du canal d’Orléans – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, la publication de l'article " La mort lente du canal d'Orléans" paru dans le bulletin municipal de Janvier 1973 :  L'Inexorable déclin. Hélas, l'euphorie des discours prononcés à cette inauguration devait être éphémère. Au fil des années,  l'activité batelière allait rapidement décroître. En 1948, on comptait sur la main les péniches qui remontaient encore jusqu'à Orléans.  Encore n'étaient-elles pas de faible tonnage. Il s'agissait de bateaux berrichons de 27 mètres de longueur et 2m56 de largeur, pouvant transporter 100 tonnes mais qui, par la suite du peu de profondeur d'eau, n'en chargeaient guère que 50. les statistiques traduisent cet inexorable déclin : 22 000 tonnes en 192939 000 tonnes en 193029 000 tonnes en 193114 000 tonnes en 19385 000 tonnes en 1948nul en 1949. Le Canal d'Orléans, en tant que voie de transport, avait cessé d'exister. Des millions avaient été jetés à l'eau. Ce qui devait être une source de prospérité devint vite un gouffre de dépenses improductives. En 1935, M. Gallouédec, Président du Conseil général, constatait avec amertume que le canal d'Orléans ne répondait plus aux espoirs qu'on avait mis en lui. En fait, on avait vu trop petit. En 1922, 6 seulement des 27 écluses étaient au gabarit normal. En 1952, on consacra cependant encore quelques millions à la mise en grande section de certains biefs et à la réfection de trois écluses.  Effort inutile. Le progrès était en marche. Le chemin de fer puis les transports routiers achevaient de ruiner toutes espérances. Soumis pour son alimentation aux caprices des étangs de la forêt d'Orléans, le canal fut déclassé. Il n'est plus aujourd'hui qu'un plan d'eau agrémentant la nature voisine, un appoint touristique et un lieu de loisirs pour de très nombreux pêcheurs. Sources : Bulletin municipal numéro 9 de Janvier 1973 Excellente soirée à vous…

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La mort lente du canal d’Orléans – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal numéro 9 de Janvier 1973, on pouvait lire l'article suivant : La mort lente du Canal d'Orléans.Hier soir, nous avons publié la 1ère partie, voici donc la seconde :Une journée mémorable. Enfin le grand jour de l'inauguration arriva. C'était le dimanche 3 juillet 1921. Sanglé dans sa redingote étoilée de la rosette de la Légion d'Honneur, M. Le Trocquer, Ministre des Travaux Publics avait été invité à présider cette cérémonie. Lorsque le train entra en gare d'Orléans une certaine effervescence régnait dans la salle des pas-perdus. Cependant, si l'on en croit un chroniqueur de l'époque, qui ne passait pas d'ailleurs pour avoir la fibre particulièrement républicaine, ce n'était pas pour accueillir le Ministre que les Orléanais étaient venus si nombreux. Ce qu'ils attendaient c'étaient les journaux de Paris car, ce matin-là,« leur sympathie douloureuse allait en fait à Georges Carpentier battu au 4ème round par Dempsey ». Hypothèse pour le moins hasardeuse que venait démentir quelques instants plus tard la foule massée à proximité de l'écluse de Combleux et tout au long du canal.On avait bien fait les choses.Sur une longue péniche portant fièrement le nom de « Ville d'Orléans » avait été dressée, à l'intention des personnalités, une tente-salon garnie de fauteuils.Drapeaux et oriflammes flottaient au vent. Précédée d'une flotille de la Société nautique et tirée par deux forts chevaux et deux mulets, le bateau s'ébranla aux accents de la Marseillaise et se mit à fendre gracieusement l'eau du canal.Arrivé au pont de Saint Jean de Braye, la péniche ministérielle marqua un temps d'arrêt. La musique locale répandit ses flots d'harmonie, tandis que le Corps des Sapeurs-Pompiers se tenait au garde à vous.M. Gallouédec, Maire de Saint Jean de Braye et éminent géographe qui faisait partie du voyage, fournit alors à M. Le Trocquer toutes explications utiles sur la…

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La mort lente du canal d’Orléans – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal numéro 9 de Janvier 1973, on pouvait lire l'article suivant : La mort lente du Canal d'Orléans Les peuples heureux, dit-on, n'ont pas d'histoire. Il en est de même apparemment pour les choses et c'est sans doute pour la raison inverse que notre infortuné canal, faute d'eau, a fait couler tant d'encre depuis près de trois siècles. Sa naissance fut pénible, son existence presque toujours précaire. Délaissé peu à peu il fut condamné à mourir lentement d'inanition. Bientôt tricentenaire. Conçu au début du règne de Louis XIV le projet de sa création fut abandonné puis repris plusieurs fois. Finalement, en 1677, un bourgeois parisien obtint du souverain l'autorisation de creuser le lit de cette voie d'eau pour acheminer les bois de la forêt d'Orléans. L'opération se heurta à de multiples obstacles. Il fallut douze ans pour relier le Loing à la Loire, de Buges jusqu'à Combleux. Pourquoi Combleux et pas Orléans? Probablement parce que la Loire était alors considérée comme navigable. En dépit des difficultés de nombreux bateaux assuraient en effet de ville en ville des services de touage. Le bilan de la première année fit naître l'optimisme : 2000 embarcations de différents tonnages circulèrent sur le canal. Mais, par la suite, le trafic diminua jusqu'à devenir nul durant les fréquentes périodes de sécheresse. Et puis, la batellerie ayant déserté la Loire, on se rendit compte que le canal ne pourrait pleinement servir que s'il était prolongé jusqu'à Orléans. D'abord pour développer les relations Est-Ouest avec ce premier embryon d'une grande voie navigable destinée à relier entre elles les villes ligériennes, ensuite pour lutter contre le danger de concentrer sur la frontière Est la majeure partie de l'activité industrielle. Ces arguments étaient valables. Ils rencontrèrent en haut lieu des échos favorables. Cinquante ans passèrent néanmoins avant…

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Elevage d’escargots Henri Esnault à Bionne

Bonsoir à toutes et à tous, Cette publicité date de 1977. Déjà le 12 août dernier, nous vous avions interrogés, mais sans succès ! En faisant des recherches dans nos archives aujourd'hui, nous avons retrouvé le compte-rendu de la visite du Moulin de Bionne en 2010 et les propos des propriétaires. Ils nous avaient dit que : " Les propriétaires successifs ont exercé dans ce lieu diverses activités allant de l'élevage de porcs à celui des escargots". L'élevage d'escargots de M. Henri Esnault se trouvait sans doute au Moulin de Bionne ? Qui a connu M. Henri Esnault ? Avez-vous eu l'occasion de visiter son élevage d'escargots ? Jusqu'à quelle date cet élevage a -t -il existé ? Dites-nous tout ce que vous savez ! Si vous avez des documents, des photos, nous sommes intéressés. Merci à l'avance. Bonne soirée et à demain. Source : Bulletin municipal de 1977 Bulletin municipal de 1977 : Publicité

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Exposition « de la vigne à l’arboriculture »

Bonsoir, Suite aux journées du patrimoine des 17 et 18 septembre dernier, et depuis le 19 septembre, notre exposition "De la vigne à l'arboriculture" est installée dans le hall d'entrée de la MLA (Maison des Longues Allées). Elle y restera jusqu'à la fin de cette semaine et nous espérons que les abraysiens apprécient. Nous n'y avons pas laissé les objets bien évidemment mais uniquement les panneaux. Nous aimerions que vous nous disiez si vous souhaitez qu'une exposition soit présentée plus souvent dans ce hall ? N'hésitez pas à commenter. Merci. Bonne soirée. Exposition dans le hall d'entrée de la MLA Exposition dans le hall d'entrée de la MLA Exposition dans le hall d'entrée de la MLA Exposition dans le hall d'entrée de la MLA

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Les journées du patrimoine de notre amie l’AMAE

Bonjour, Une belle journée du patrimoine 2022 pour nos amis d'AMAE (Association pour l'Animation et la Mémoire de l'Est d'Orléans). Bravo ! Sources : la république du centre de ce jour 26/09/2022 La Rep du 26/09/2022

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La maison Boulmier, rue de la Mairie

Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous présentions rapidement les Etablissements d'apiculture G. Boulmier, rue de la mairie. Sachez que la maison Boulmier, au 40 rue de la mairie, est désormais une charmante maison d'habitation. Excellente soirée à vous, et à demain. Photos JJR : Comme vous pouvez le voir, les photos ont été prises avant le début des travaux de la place du Général de Gaulle. 40 rue de la mairie 40 rue de la mairie 40 rue de la mairie

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