Photo de Pierre Dumarchey. Edition originale de « Rue Saint-Vincent », Editions du Capitole, Paris, 1928.

Le jeune Pierre Dumarchey, né à Péronne et devenu orphelin en 1889, fut recueilli et élevé par son oncle, Hippolyte Ferrand, inspecteur d’Académie, qui résidait au 47 rue Saint-Marc.

Il fit ses études au lycée d’Orléans (à l’époque rue Jeanne d’Arc, où il rencontra pour la 1ère fois Gaston Couté). Et là, il découvrit alors le rugby qui resta une passion et même une leçon de vie.

Parti à Rouen en 1898, et ensuite à Paris, il devint après moult péripéties et voyages un écrivain reconnu.

Parmi tous les pseudonymes qu’il inventa, il conserva MAC ORLAN, de toute évidence en référence à la ville d’Orléans.

Il écrivit des romans (dont Quai des brumes, Mlle Bambu, Le Bal du Pont du Nord, le Chant de l’équipage, l’Ancre de miséricorde,…), des nouvelles (dont le recueil Sous la lumière froide), des poésies, scénarios, essais littéraires, chansons (interprétées entre autres par Barbara, Catherine, Sauvage, Juliette Greco, Germaine Montero, Monique Morelli, Yves Montand…).

Mac Orlan fut élu à l’Académie Goncourt en 1950.

Il est décédé en 1970 à St-Cyr-sur-Morin où il habitait et enterré avec le ballon dédicacé par toute l’équipe de France de Rugby de 1967, victorieuse du Tournoi des 5 Nations.

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