Les bâtiments qui se tenaient au 2 rue du Petit-Pont ont été détruits durant le percement de la Voie « G » (Avenue des Droits-de-l’Homme).

Emile Albert Machard (né en 1861 à Ouvrouer-les-Champs, Loiret) construit en 1898 sur le terrain de Paul Roulleau un hangar ouvert, un hangar fermé et deux hangars pour scieries. Dans les hangars, Albert développe au tout début du XXème siècle une activité de scierie pour la fabrication de caisses ou coffres en bois blanc, avec usine à vapeur ! Les hangars seront démolis en 1926. Le nom de son entreprise est « Machard-Bourgeois ». En effet, Albert est marié à Léonie née Bourgeois. En 1906 Albert vit dans la maison attenante aux hangars avec sa femme, leurs enfants Gaston et Edouard (tous deux nés à Saint-Jean-de-Braye, respectivement en 1891 et me 6 février 1888), Cléophas[JJ1] , père de Léonie et Angéline sa sœur, ainsi que deux ouvriers de la fabrique de caisses en bois : Achille Bottet et Lucien Thivierge. Les parents et enfants, le père de Léonie et sa sœur vivent toujours à cette adresse en 1911. Des membres de la famille Bourgeois (Georges, le père, patron vigneron, Augustine Delahaye la mère, Madeleine et Arsène leurs enfants) vivaient déjà à cette adresse en 1901.

L’entreprise sera cédée le 1er juin 1919 à Edouard Machard. Albert Edouard Jules Machard se marie le 19 décembre 1911 avec Marie Louise Lacour, institutrice libre. Avant d’accompagner son père puis de reprendre son activité, Edouard était, entre 1912 et 1914 professeur de gymnastique, de culture physique, de massage médical, et d’escrime (épée, fleuret, sabre). Marie Louise est sans profession.  Ils ont habité au 41 rue de Bourgogne, puis 23 et 26 rue Coquille puis 26 rue Coquille en 1913, à la naissance de leur premier enfant Jean Léon Marie.

En 1921, la propriété n’est plus occupée que par la famille de Edouard et Marie. La famille s’est agrandie puisque Geneviève (née en 1914), Edith (née en 1916) et Monique (née en 1920) rejoignent Jean. Louise Péguy, leur domestique, habite aussi les lieux.

La famille et la scierie (désormais dénommée « Machard-Lacour ») déménagent pour le 59 rue du Château-Gaillard en 1929. La famille Dargery occupera ensuite la maison à partir de 1931.

Références :

Archives municipales et métropolitaines d’Orléans