L’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Publique de Saint Jean de Braye – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à nos publications d'hier soir et d'avant-hier soir, nombreux échanges, commentaires, .... concernant l'amicale des anciens élèves de l'école publique de Saint Jean de Braye. Claude Bourdier nous dit : "L'Amicale des Anciens Elèves était présidée par André Chenault, le père de Nicole, Colette et Christian. La section basket a changé de nom en 1972 pour donner naissance à la SMOC, à l'initiative de Monsieur Joriot, le maire, qui souhaitait la naissance d'une société municipale, avec le concours des quelques dirigeants de l'Amicale et de la Société de tir. La SMOC a bien grandi depuis ! Le basket a quitté la SMOC ensuite lors de la création de l'ABC à l'issue d'une fusion avec l'Arago d'Orléans pour jouer à l'échelon national." Nous cherchions des informations sur cette amicale et sommes heureux ce soir de publier un document rédigé et transmis par Claude Bourdier (2 pages) qui en retrace l'historique jusque dans les années 1970. Nous le remercions chaleureusement et vous souhaitons une belle et agréable soirée. A demain. Photo ABC : Source page Facebook Officielle du club de basket de l'ABC St Jean de Braye Page 1 Page 2 Photo ABC : Source page Facebook Officielle du club de basket de l'ABC St Jean de Braye

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L’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Publique de Saint Jean de Braye – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Retrouvons ce soir encore l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Publique de Saint Jean de Braye : 28 Janvier 1968 : Pour la sixième fois, les Sociétés « L’Avenir », « L’ Amicale des Anciens Elèves » et « L’Amicale Boule » se sont groupées pour tirer la Galette des Rois.Cent cinquante jeunes et aînés se sont trouvés réunis à la Salle des Fêtes.A la table d’honneur présidée par M. Bézi, premier adjoint, représentant le Maire empêché pour raison de santé, se trouvaient : MM. Loiseau, Gobin, Dumais, Mme Dumais, M. Chesneau, et M. Corneille.Après le tirage de la galette, M. Corneille prononça une courte allocution. Il remercia tout d’abord les personnes présentes ainsi que les organisateurs de cette amicale réunion et souhaita un prompt rétablissement à M. Laurenceau.M. Corneille exprima ensuite ses regrets sur l’absence des jeunes aux postes d’entraînement et d’animation, maladie commune, dit-il à toutes les Sociétés et il souhaita le réveil chez les jeunes d’un certain sens altruiste, qui les amène à redonner aux autres un peu de ce qu’ils ont reçu.Ensuite, un orchestre de jeunes anima le bal qui clôtura cette sympathique réunion.4 août 1970 : La réception des travaux de la salle de réunion pour les Sociétés post-scolaires, et notamment l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Publique de Saint Jean de Braye, a eu lieu. Cette réalisation, en projet depuis plusieurs années, est enfin réalisée et entièrement financée par la commune. Elle complétera par ailleurs l’équipement sportif du groupe Jean Zay puisque les élèves y auront accès pour les cours d’éducation physique. Nous n’avons pas effectué plus de recherches à ce jour, mais qu’est devenue cette association ? Le savez-vous ? Bonne soirée à toutes et à tous,et à demain. Sources : Ville de St Jean de Braye - Photo : Equipe première de basket-ball 1963/1964 Bonne soirée à vous,et à demain.

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L’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Publique de Saint Jean de Braye – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Avez-vous déjà entendu parler de l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Publique de Saint Jean de Braye ? Sources : Ville de Saint Jean de Braye - BM de Décembre 1964 Fondée en 1904, l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Publique de Saint Jean de Braye poursuit depuis 60 ans sa mission d’éduquer et d’unir la jeunesse. Seules, les deux guerres mondiales ont marqué des arrêts dans son activité, tout en creusant dans ses rangs des vides cruels. Son but est de rassembler autour de l’école et après l’école les jeunes de la ville dans le même esprit de camaraderie qu’en classe, et pour cela, de leur offrir des activités saines et éducatives. Placée sous la présidence d’honneur de M. le Maire, sous la présidence effective de M. André Chenault, et sous la direction du directeur de l’école de garçons Jean-Zay, l’Amicale est administrée par un bureau rééligible tous les ans en Assemblée Générale. Elle se consacra surtout à ses débuts, à l’organisation d’une bibliothèque, puis un théâtre amateur, au chant choral, au cinéma. Mais les possibilités faciles et rapides d’évasion qu’offrent les moyens de transport modernes, les distractions visuelles et auditives apportées à domicile par la télévision et la radio, ont modifié l’organisation des loisirs de la jeunesse. c’est ainsi que l’activité de l’Amicale s’est orientée vers la pratique sportive avec toutes les difficultés qui sont celles des petits clubs amateurs. Malgré tout, les jeunes de l’Amicale, continuent en bonne camaraderie, et avec ardeur, à défendre les couleurs de leur Société et de la Ville de Saint Jean de Braye. Depuis une trentaine d’années, le basket-ball est pratiqué régulièrement et a obtenu déjà des résultats très honorables. En 1963/1964, trois équipes – seniors masculins - cadettes féminines - minimes masculins – furent engagées dans les championnats et s’y comportent vaillamment. Pour…

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M. André GUILBON – 1er maire-adjoint

Bonsoir à toutes et à tous,Vous ne le savez peut-être pas ! Monsieur André Guilbon a été le 1er Maire-adjoint en juin 1963.La famille Guilbon est une des familles les plus anciennes de Saint Jean de Braye.16 juin 1968 :On apprenait avec émotion et tristesse le décès de M. André Guilbon, ancien Maire adjoint.Né à Saint Jean de Braye, le 4 juillet 1888, M. André Guilbon exerça dans notre ville jusqu'à ces dernières années, avec une compétence unanimement reconnue, la profession d'arboriculteur-vigneron. Tous ceux qui ont eu le privilège de l'approcher conserveront de M. André GUILBON le souvenir d'un homme de bon sens, réaliste, toujours affable et d'une parfaite loyauté. Ses concitoyens consacrèrent ses remarquables qualités en l'envoyant siéger au Conseil Municipal lors du scrutin du 26 avril 1953 en remplacement de M. Georges Boulard, son beau-père, décédé en février dernier. Réélu en tête de tous les candidats lors des élections du 8 mars 1959, M. Guilbon était désigné le 15 mars 1959 pour occuper le poste de deuxième adjoint. Quelques mois plus tard, le 28 juillet 1959, il accédait à celui de premier adjoint. C'est en cette qualité qu'il devait assumer l'intérim de la charge de Maire au décès de M. Petit, auquel l'unissaient des liens d'amitié, jusqu'à l'élection du nouveau maire, poste qu'il avait alors décliné, en dépit des sollicitations pressantes dont il avait été l'objet de la part de ses collègues.Le 29 juin 1963, il devait être le premier de nos édiles à recevoir le titre de :  Maire-adjointen témoignage de reconnaissance pour le dévouement dont il n'avait cessé de faire preuve dans l'exercice de ses fonctions.M. Guilbon n'avait pas sollicité en mars 1965 le renouvellement de son mandat pour raison de santé.Ses obsèques ont été célébrées en l'église de Saint Jean de Braye. La population était largement représentée et l'église était trop petite…

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 4 Bis –

Bonsoir à toutes et à tous, Le texte que vous avez pu lire dans notre publication d’avant hier est très intéressant à bien des égards : Il donne une idée de l’implication des jeunes dans les travaux agricoles et de l’aide qu’ils apportaient à leur famille.Un tel travail avec un proche, constituait un véritable apprentissage du métier comme le prouvent les détails techniques apportés par Michel en 1949.Ces textes, qui dans la pédagogie Freinet, étaient lus, choisis par le vote des élèves de la classe pour être corrigés en commun, puis imprimés pour être diffusés, permettaient des discussions, des échanges et une sensibilisation de tous au monde du travail, et à l’ environnement... Mais revenons au contenu de ce texte écrit en 1949, dans lequel Michel rend compte de la plantation de la vigne alors que beaucoup de viticulteurs ont déjà commencé à arracher les pieds de vigne et à planter des arbres fruitiers car le travail de la vigne n’est plus « rentable ». Le phylloxéra est passé par là à la fin du XIX siècle et a détruit une grande partie du vignoble abraysien, que certains ont tenté de replanté avec des cépages plus résistants. Mais les moyens de transport ont évolué : d’abord le train dans les années 1850, puis les transports routiers, entraînant la disparition de la Marine de Loire. Ces «progrès » ont facilité le ravitaillement de la ville de Paris en vins venant de régions vinicoles éloignées (Bordelais, Côtes du Rhône, Bourgogne) offrant des cépages différents souvent de qualité supérieure à nos vins locaux, mais ont aussi facilité l’acheminement des fruits et légumes vers la capitale. Ainsi l’arboriculture s’est développée (150 ha en 1964) et la vigne s’est réduite à peau de chagrin. Aujourd’hui, une poignée d’arboriculteurs courageux proposent aux abraysiens une partie de leur production de qualité, en circuit court, et seuls quelques passionnés…

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici un texte écrit en 1949, par un élève de M. G. GOBIN, instituteur à Saint Jean de Braye : La plantation de la vigne Pendant les vacances de Pâques, j’ai aidé papa à planter une vigne de Gris Meunier dans un champ près de la maison. Après avoir labouré le terrain à 25cm de profondeur, nous l’avons hersé et roulé pour le niveler et pour briser les mottes. Nous mesurons le champ dans le sens de la largeur et aux deux extrémités, nous plantons un échalas qui marque la tête d’une « sillée » : les sillées sont espacées de 1m20. Ensuite, avec un cordeau et un piochon, nous traçons de petits sillons droits, égaux et parallèles sur lesquels les échalas sont plantés en quinconce à 1m20 les uns des autres. Ce travail terminé, avec une bêche nous creusons, au pied des piquets, des trous de 25cm de profondeur. Avant de commencer à planter, à l’aide d’une serpette bien aiguisée, nous tranchons de 8 à 10 cm de la tige, d’une façon bien nette les racines pour que la reprise soit mieux assurée. Puis nous taillons le petit sarment à deux yeux au-dessus de la greffe. Pendant que je maintiens le plant bien droit, au milieu du trou, la greffe à fleur du sol, papa écarte les racines et met un peu de terre qu’il foule aux pieds. Il finit de reboucher le trou en laissant les yeux à découvert. Nous avons mis cinq jours à faire ce travail. Dans quelques années, nous pourrons déguster du bon Gris Meunier. D’après Michel Montant. Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 3ème année - numéro 18 - Mai 1949. Excellente soirée à vous et à…

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« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 3 –

Bonsoir, Voici un texte écrit en 1948, par un élève de M. G. GOBIN, instituteur à Saint Jean de Braye : La fabrication du boudin Notre voisine a tué son cochon et j’ai pu voir comment se fabriquait le boudin. Après avoir tué le cochon, grillé et vidé le porc, le charcutier a commencé par gratter les boyaux avec le dos de son couteau puis i les a lavés à l’eau chaude et à l’eau froide. La veille, madame Coutière avait pelé une grande bassinée et apprêté les ustensiles nécessaires. Les boyaux nettoyés, Mr Boin fit revenir dans la chaudière les oignons hachés avec des petits cubes de lard. Quand les oignons furent rissolés, il les versa dans un faitout, les mélangea avec le sang puis il ajouta enfin du poivre, du sel, du persil avant de remuer le tout. Il reste maintenant à remplir les boyaux Après avoir noué l’extrémité d’un boyau, le charcutier glissa le tuyau de l’entonnoir dans l’autre extrémité. Puis, à l’aide d’une louche, il versa le liquide noirâtre, le fit glisser en pressant légèrement avec ses doigts. Quand tous les boyaux furent remplis, il les plongea dans la chaudière pleine d’eau bouillante. Il les laissa cuire une petite demi-heure en ayant soin de les piquer de temps en temps. Le lendemain, madame Coutière nous donna un morceau de boudin. Il était très bon. D’après M. Sauvage – Linogravure de Marc Petit Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 2ème année - numéro 6 - Mars 1948. La fabrication du boudin - linogravure de Marc PETIT

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L’Ile Charlemagne – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Saint Jean de Braye a la chance de voir couler au midi de ses collines la Loire majestueuse."Grand fleuve lumineux qui passe en souriantta colère est furtive,ton charme est permanent "a su dire un abraysien, M. Liénard. C'est sur notre commune que le fleuve change brusquement de direction et décide de couler désormais vers l'Ouest jusqu'à la Côte d'Amour.Ce point géographiquement remarquable se situe vers le lieudit Carré ou Le Larry.Maurice Genevoix de l'Académie Française parlait  de " la lumière de Loire " : "La Loire reflétait tout le ciel, plus transparente que le ciel, plus aérienne que lui, elle prenait toute la lumière et la muait en une chose inconnue plus limpide, plus précieuse que la lumière"; il l'appelait "la conquérante, la fantasque, la rivière aux menteuses langueurs, aux brusques colères".Dans son ancien lit somnolaient des îles dont J. Soyer nous donne ces détails : - L'Ile aux bœufs :Elle était appelée ainsi probablement à cause de son utilisation de pâturage, qui contrastait avec les vignes couvrant la quasi-totalité du côteau entre le rempart d'Orléans et Saint Loup.Elle était nommée aussi île des Martinets et île des Canes, à cause des oiseaux migrateurs qui venaient y nicher selon les saisons.Aujourd'hui disparue à la suite des inondations, mais dont les noms de "Château de l'Isle" et du "Bois de l'Isle" sur Saint Denis en Val rappellent l'existence.Elle dépendait au XVème siècle de la paroisse de Combleux et avait été donnée au titre viager le 28 juillet 1443, par Charles, duc d'Orléans et comte de Blois, à Pierre du Lis, chevalier et frère de Jeanne d'Arc et à Jean, son fils, en récompense des services que la Pucelle et Pierre avaient rendus au roi et au duc, dans la guerre contre les Anglais. - L'Île - Arrault :À Orléans, ancienne île…

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L’ile Charlemagne – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous connaissez tous l'Ile Charlemagne, mais savez vous qu'une partie de cette île appartenait à Saint Jean de Braye au siècle dernier ? La Loire et l'ile Charlemagne :  (Sources supplément gratuit - Nouvelles d'Orléans - 18/05/1990). Une grande partie de cette île appartenait au territoire de Saint Jean de Braye.C'est la loi du 19 juin 1911, signé du Président Fallières qui l'a rattachée au territoire de Saint Jean le Blanc.Nous avons été ainsi amputés de 51.15 ha de terres et de 3.55 ha d'alluvions.Ce sont les propriétaires et locataires de l'île qui avaient demandé son rattachement à Saint Jean le Blanc. Ceci est indiqué au procès-verbal de la séance du 2 juin 1907. Le 29 août, le Conseil émettait un avis favorable "considérant que la situation actuelle de l'île Charlemagne modifiée par le changement du cours de la Loire justifie le projet de son rattachement à Saint Jean le Blanc" mais il demandait le remboursement de quelques frais s'élevant à 450 francs (nous ne savons pas si cette somme a été versée au trésor abraysien). ............. Très bonne soirée à vous,et à demain pour la suite de la page d'histoire de Saint Jean de Braye. CPA de 1913,  provenant de la collection de G. Creusillet. La ferme de l'ile Charlemagne

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Conférence Georges JOUMAS le 4 février 2023 – Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation

Bonsoir, A noter dès maintenant sur vos agendas : CONFERENCE animée par Georges JOUMAS, autour de son ouvrage intitulé "Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation" - le 4 février 2023 à 20h30 - Salle Jean-Baptiste Clément à St Jean de Braye. Entrée libre. Organisée par notre groupe et l'Association du Vallon Saint Loup et ses abords. Georges JOUMAS résume : Jean Pelletier avait des attaches familiales à Saint-Jean-de-Braye où il séjournaitfréquemment. Son père possédait une petite maison (aujourd’hui détruite) auxArmenault, au bord du canal. Ce fut une base pour des actions derenseignements du réseau de Résistance CND Castille, dirigé par le colonelRémy. Jean Pelletier recueillait des informations qu’il transmettait parmicrofilms aux services londoniens du général de Gaulle. Sa femme Alice étaitégalement membre du réseau.Les deux époux furent dénoncés, arrêtés et déportés en 1942.Jean est mort d’épuisement au camp de Nordhausen en mars 1945. Malgré lamaladie et les conditions terribles de détention, Alice a survécu du campd’Auschwitz et a ensuite retrouvé leurs quatre enfants. Jusqu’à son décès en1994, elle fit de nombreux séjours à Saint-Jean-de-Braye, accueillie par desamis.C’est le destin de ce couple exemplaire qu’évoquera le conférencier. Couverture du livre

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