Des seniors abraysiens racontent Noël – 1 – Rose.

Bonsoir à toutes et à tous, Dès aujourd’hui et jusqu’à Noël, nous allons tous les soirs publier les souvenirs des noëls d’antan de plusieurs seniors abraysiens : Ce soir, c'est Rose*, 73 ans, qui nous raconte : Je suis née en 1949 dans un petit village de Beauce, à 14 kilomètres de Chartres et abraysienne depuis 1993. Mes deux grands-pères étaient de l'autre siècle (nés en 1897 et 1899) et tous deux, journaliers dans les fermes. Pépère Henri y été d'ailleurs employé comme petit marmiton depuis l'âge de 10 ans. Papa travaillait la terre lui aussi. Chaque année, le Père Noël m'apportait un cadeau (valise à tricot, trousse de couture, dînette, tableau et boîte de craies, ....) et quelques friandises. Chez nous, ni messe de minuit, ni réveillon, mais le jour de Noël, c'est maman qui préparait le repas de fête. Dans la matinée, Pépère attelait "Pompon" à la carriole et s'en allait à Santeuil, à huit kilomètres de chez nous, chercher tante Yvonne et sa famille à la gare. Ils venaient de Dourdan par le train. Toute l'après-midi, Pompon attendait sagement sur le trottoir, attaché à la boucle scellée dans le mur en pierre de la maison, pendant que nous faisions honneur à la traditionnelle dinde aux marrons et à la bûche pâtissière maison. Dans la soirée, Pompon repartait au trot en direction de la gare, nos hôtes chaudement emmitouflés, les genoux recouverts de couvertures usagées, mais tous heureux d'avoir fêté Noël en famille. Et oui, les temps ont bien changé ! Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain pour les souvenirs de Léonie* - 74 ans. * Les prénoms ont été changés.

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L’Institut de beauté « L’Instant Beauté » 143 rue LJ Soulas

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre interrogation d'hier soir, certains d'entre vous, ont bien identifié l'Institut de beauté "L'Instant Beauté"  installé depuis plusieurs années, à la place du magasin de cycles de M. R. Granger - Serrurerie-Mécanique au 143 avenue  Louis Joseph Soulas.  La société orléanaise  R. Granger et Cie, constructions métalliques et serrurerie - Charpente, Planchers, Pylônes se trouvait elle aussi, à proximité, au 127 avenue LJ Soulas.  Photo : JJR Publicités : anciens bulletins municipaux Très bonne soirée à toutes et tous, et à demain. Institut de beauté aujourd'hui Magasin de cycles autrefois Publicité Publicité

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Question du 12 décembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Une question ce soir :Ce magasin de cycles R. Granger n'existe plus de nos jours, mais où se trouvait il ?Est-ce toujours un commerce ou une simple maison d'habitation aujourd'hui ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une très agréable soirée bien au chaud.A demain. ??????

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Vomimbert – la boulangerie

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes dans le quartier de Vomimbert - Frédéric Galerne, qui a grandi dans le quartier de Vomimbert,  nous raconte : La boulangerie"Monsieur Coutadeur fut propriétaire de la boulangerie de 1945 à 1973, puis ce fut ensuite Monsieur Ramir jusqu'en 1981 et Monsieur Galerne jusqu'en 1996. Puis, la boulangerie est tenue par Monsieur Chaumette jusqu’au 31 décembre 2021. Actuellement des travaux sont en cours, et bientôt un nouvel artisan boulanger s’installera dans le local au 68 avenue du Général Leclerc. Dans les années 1960/70, juste à côté de cette boulangerie, on pouvait faire appel aux services d'un cordonnier. Il travaillait chez lui et faisait un travail artisanal de très bonne qualité. Aussi, il n'était pas rare de le voir à son poste de travail préféré c'est-à-dire devant sa fenêtre qui donnait sur la rue. Sources : Document édité par la ville de St Jean de Braye"Commerçants et artisans au travers des quartiers".Photo : Ch RPublicité figurant dans un ancien bulletin municipal.Nous vous souhaitons une excellente soirée, et à demain. La boulangerie au 68 avenue du Gal Leclerc Publicité

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La maison « Le Saintier »

Bonsoir à toutes et à tous, Une nouvelle maison de retraite a ouvert en septembre 2022 à St Jean de Braye, au 8 Avenue Pierre et Marie Curie : Située à 5 kilomètres d’Orléans, et implantée à Saint Jean de Braye, la nouvelle maison de retraite médicalisée Korian Le Saintier bénéficie d’un environnement urbain à proximité des commerces. Elle offre aux résidents et leurs proches un cadre de vie confortable, moderne et sécurisé. La résidence propose un hébergement en court et long séjour ainsi qu’un accompagnement de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés. (Sources : Flyer Journée Portes Ouvertes du vendredi 9 septembre 2022 de 10h à 17h - Maison Le Saintier). Certains s’interrogent, pourquoi ce nom : Le Saintier ? En fait, la Direction de l’établissement a voulu choisir un nom à son établissement en rapport avec l’histoire de la ville. Elle s’est donc rendue aux archives municipales et après de longs échanges avec l’archiviste, a choisi de nommer son établissement « Maison Le Saintier » en hommage aux nombreuses générations de fondeurs de la famille Bollée. Photo Le Saintier : flyer portes ouvertes Carte postale Le Maître Saintier (D. Bollée) : collection personnelle Excellente soirée à vous, et à demain Carte postale "Le maître saintier" Le Saintier - Maison de retraite

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Louis-Joseph SOULAS – 4 – l’avenue

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez découvert dernièrement, Louis Joseph Soulas et quelques unes de ses œuvres. Les gravures et les eaux-fortes de LJ Soulas - paysages beaucerons, La Loire, paysages solognots - l’ont rendu célèbre bien au-delà des frontières régionales. A Saint Jean de Braye, c’est le 17 décembre 1958, que le Conseil Municipal a donné son nom à : l’Avenue Louis-Joseph Soulas. Elle commence avenue Charles Péguy et finit avenue Pierre et Marie Curie. Ces quelques photos ou cartes postales vous permettront de parcourir l’avenue LJ Soulas autrefois : 1 - La villa Saint Martin 2 - La mère poule (commerce) 3 - La première poste 4 - L’ancienne boulangerie 5 - Le Narval 6 - La pancarte de rue : LJ Soulas à SJDB Très bonne soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet - Photos JJR La villa St Martin - 1916 La mère poule (épicerie) L'ancienne poste Ancienne boulangerie Le café de la Gare (Le Narval aujourd'hui fermé) Plaque de rue

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Louis-Joseph SOULAS – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec le récit sur Louis-Joseph Soulas. (Récit provenant du catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010). En 1939, LJ Soulas est nommé directeur de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts d’Orléans, il enseigne la gravure sur bois, sur cuivre, le croquis et le dessin d’art. Il est également nommé conservateur-adjoint du cabinet des estampes du musée des Beaux-Arts d’Orléans, et président de la Commission permanente des sites du loiret. Mobilisé en Alsace, il continue pourtant à graver, entre autres une série d’affiches pour l’Armée. 1940 : Il est fait prisonnier et emmené en Poméranie, affecté à des travaux de la terre. Octobre 1941 : Rapatrié pour cause de maladie, il découvre Orléans en ruines. 1942 : Il participe à la création de la Société des Amis des musées d’Orléans. Ses œuvres entrent dans les musées de Strasbourg, d’Epinal, de Philadelphie. 1943/1954 : Il est nommé président de la Société des Artistes Orléanais. Il poursuit inlassablement son travail, expose et illustre de nombreux ouvrages. 1946, 1948 et 1952 : Il est membre du Jury pour le prix de Rome de gravure. 1950 : Maurice Genevoix remet à Louis-Joseph Soulas la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Il décède le vendredi 26 mars 1954 à Paris. Gravure : Le pêcheur de Loire (1951) Le pêcheur de Loire- 1951 -

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Louis-Joseph SOULAS – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuez à découvrir Louis-Joseph Soulas au travers de ce récit provenant du catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010. En mai 1933, Louis-Joseph Soulas épouse Simone Domergues, étudiante à l’école des Beaux-Arts de Paris. Six enfants naîtront de leur union de 1934 à 1948. A partir de 1933, il expose au Salon des Indépendants. En 1934, il obtient le Grand prix du ministère des Affaires étrangères à l’Exposition Internationale de Varsovie. Ses œuvres entrent dans les collections publiques : Musées du Luxembourg, de Boston, d’Honolulu, du Havre et à la Chalcographie du Louvre à Paris. Il participe en 1935 à sa première exposition d’ensemble à la Galerie Guiot où il présente environ 70 pièces, bois et burins. Il participe en 1936 à une exposition de groupe à la Biennale de Venise. Il est désigné comme membre du Jury Blumenthal pour l’attribution de la bourse en gravure, et membre de la Commission administrative de l’Ecole des Beaux-Arts d’Orléans. Lors de l’exposition internationale de Paris en 1937, il obtient le premier prix international de la gravure. Puis, en 1938, ses œuvres entrent dans les musées de Belfort, de Collioure, de Mulhouse, de Pau, de Périgueux, de Saint-Etienne de la Haye, au British Museum à Londres, et au musée des Beaux-Arts d’Orléans. Il représente la gravure française à la Biennale de Venise, et reçoit le prix de la Jeune Gravure. À suivre….. Bonne soirée et à demain pour la fin. Chécy - Les vignes

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Louis-Joseph SOULAS – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez raison, l’œuvre publiée hier soir (Paysage à Saint Jean de Braye - Burin) était bien de Louis-Joseph Soulas ! Mais qui était il ? Découvrez ses jeunes années (1905-1925) au travers de ce récit prélevé dans le catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010. Louis-Joseph Soulas est né le 1er septembre 1905 à Orléans, au 74 rue Saint Marceau. Aîné de cinq enfants, il passe son enfance jusqu’à 12 ans à Lignerolles (commune de Coinces) dans la ferme familiale de la plaine de Beauce dont les étendues, à l’époque encore entrecoupées de quelques haies et de bosquets, vont marquer son esprit : un cadre dépouillé, piqueté de meules de blé en attente de battage, ou de paille destinée au bétail, des tracés linéaires qui s’étirent à perte de vue et dont les courbes varient au gré des saisons, le tout sous un ciel sans cesse démesuré. Ce décor trouvera son reflet dans toute une part de l’œuvre accomplie. Son père, très perspicace, a compris les dons exceptionnels de Louis-Joseph Soulas pour le dessin. Aidé de son instituteur, l’enfant reçoit alors les cours de dessin de la prestigieuse manufacture des Gobelins. De 1918 à 1922, il apprend la gravure sur bois à l’Ecole Estienne (Paris), avec Léon Jouenne, et a également comme professeurs Henri de Waroquier, Robert Bonfils, et Mathurin Méheut. En 1923, il obtient ses premières commandes de bois gravés pour des romans des Éditions Mornay, et expose à la Société Nationale à partir de 1923. En 1925/1926, il effectue son service militaire au Service Géographique de l’Armée, où il rencontre André Jacquemin qui l’initie à l’eau-forte. En 1928 : Membre fondateur de la Jeune Gravure Contemporaine.…

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Question du 04 décembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Une visite au Musée nous a permis de découvrir ce burin représentant un paysage à Saint Jean de Braye. Le burin est le nom de l'outil, une lame d'acier biseautée et de la technique employée par le graveur. Il incise directement la plaque de cuivre à l'aide de son burin, soulevant un copeau de métal à chaque déplacement. La tige de l'outil est tenue entre le pouce et l'index et le champignon repose dans la paume de la main. Cette technique est des plus exigeantes, son apprentissage est long et le geste requiert une parfaite maîtrise ainsi qu'une grande puissance technique et physique pour réaliser es traits réguliers et déliés. il faut parfois des semaines pour réaliser une plaque. "Il faut conduire le burin comme une mariée à la messe, c'est un geste de tendresse et de sensibilité qui passe par le coeur" a dit l'artiste. Dites nous qui est l'artiste qui a réalisé cette oeuvre ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une bonne soirée et une excellente semaine. A demain. Quel artiste a réalisé cette oeuvre ?

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