La journée internationale des droits des femmes – 8 mars 2022 – Louise Michel et l’école abraysienne

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd'hui c'est la journée internationale des droits des femmes ! L’une des écoles de notre ville porte le nom de : Louise Michel suivant une délibération du Conseil Municipal du 21 décembre 1979. Avant de voir qui était cette héroïne, évoquons rapidement l’historique de cet établissement scolaire abraysien. Dès le 27/10/1972, le conseil municipal est conscient que la création de la Zone Centre nécessitera la création d’une école de 10 classes primaires et de 4 maternelles. La construction est agréée par arrêté préfectoral du 11/06/1981. Le groupe scolaire comprendra 8 classes élémentaires et 5 maternelles. Les travaux commencent en avril 1982. L’école est prête et l’ouverture a lieu en septembre 1983. L’inauguration officielle s’est déroulée le 10/12/1983. Découvrons maintenant Louise Michel à partir du livre : 100 héroïnes de l’histoire de France - Hélène de Champchesnel - Gründ. Très bonne soirée à vous, et à demain Louise Michel - Portait Qui était Louise Michel ?

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Le blason de la ville de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, En 1960, suite à une délibération du Conseil Municipal en date du 31 mai, un écusson a été choisi pour représenter notre commune. Il est l'oeuvre de Monsieur Robert Louis, héraldiste, et se compose : - D'une porte fortifiée représentant l'entrée de la bastide de St Loup, surmontée d'un bras tenant une épée enfilant une couronne accostée de deux fleurs de lys qui symbolise la prise de cette bastide par Jeanne d'Arc. Le tout repose sur des ondes concrétisant la Loire. - Dans l'ouverture de la porte, l'agneau pascal évoque Saint Jean-Baptiste (patronage de la commune) qui, d'après son iconographie est toujours représenté tenant l'agneau dans ses bras. - D'une couronne murale à trois tours crénelées d'or soutenue par deux pampres d'or fruités chacun de trois pièces de gueules croisées en pointe en sautoir et liés aussi de gueules. Cet écusson a été abandonné en 1985 pour un logo plus stylisé. Sources : Bulletin municipal n°1 de décembre 1964 et archives municipales Bonne soirée et à demain. Blason de la ville

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La fête des grands-mères

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd’hui, c’est la fête des grands-mères ! La fête des grands-mères a été créée en 1987 par la marque de café « Grand-mère » dans une démarche purement commerciale. Il s'agissait en effet à l'époque de faire parler d'elle pour booster les ventes d'une marque qui fêtait ses 20 ans d'existence. Aujourd’hui, les fleuristes, chocolatiers, pâtissiers, parfumeurs,…….avaient tout prévu pour que les petits-enfants puissent gâter leurs mamies, mémés, mémères, grands-mères, ou ? Nous n’avons pas encore de témoignages d’abraysiens mais celui de Mireille L, domiciliée dans le Vaucluse, lu dans la revue Notre temps : numéro 628 d’avril 2022 a retenu notre attention et nous avons souhaiter vous le faire partager ce soir. Le voici : Sa mobylette bleue pétaradante. « Ma grand-mère maternelle, « Zize » (diminutif affectueux de Clovise) était une grande dame dynamique qui, pour moi, représente la joie de vivre, le bonheur absolu, eu un soutien sans faille pour la fille unique que j’étais. Quand elle arrivait sur sa mobylette bleue pétaradante, je grimpais derrière elle, les deux pieds dans les sacoches du haut de mes 7 ans, et nous partions pour un bol d’air, avec un sentiment de liberté totale. Tous les samedis midi, elle me donnait une pièce blanche de 1 franc à mettre dans ma tirelire jaune et un petit cœur en pain d’épice, glacé sur le dessus. Un régal ! Quand le repas dominical se passait chez elle, on écoutait la radio ensemble. Elle m’a appris à danser le charleston avec un long collier de perles autour du cou et une robe moulante à franges. C’était top ! Pendant les vacances, nous écoutions attentivement le jeu des 1000 francs et je devais me souvenir des réponses, notées consciencieusement dans un cahier. Bien plus tard, après six échecs, elle a fini par obtenir le permis de conduire : elle n’avait jamais renoncé car, disait-elle, la duchesse d’Uzès l’avait eu,…

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Le lycée Henri Gaudier-Brzeska

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrons ce soir, l'histoire du lycée Henri GAUDIER-BRZESKA ! Le lycée Henri Gaudier-Brzeska est situé au 40 avenue Denis Papin à Saint Jean de Braye, mais cet établissement n'est pas né à cet endroit ! Il fut créé en 1942 au Château de Saint Loup, (avenue Charles Péguy), réquisitionné à cet effet. IL se dénommait alors : Centre d'apprentissage et sa devise était : hardi. En 1944, les autorités allemandes le prie de déloger, il s'exile à Olivet, et revient à Saint Loup à la Libération. On l'appelle Centre de formation professionnelle des Métiers du Bâtiment. En 1947, le Conseil d'Administration du Centre demande son maintien à Saint Jean de Braye, le Conseil Municipal le souhaite également. En 1948, le centre pense obtenir gain de cause pour son maintien en ces lieux et l'on fait des projets. Il est envisagé de construire des pavillons d'habitation pour le personnel d'encadrement en bordure du ruisseau de l'Egoutier, rue du Port Saint Loup. En juillet 1949, le centre demande tout simplement l'expropriation pour lui permettre de rester dans les lieux, mais l'administration s'y oppose. En 1950, le château de l'Egoutier est à vendre. L'occasion est bonne et l'Education Nationale en fait l'acquisition; ainsi tout le monde est content. En 1953, le Centre d'Apprentissage du Bâtiment s'implante sur une dizaine d'hectares des deux anciennes propriétés : Beauséjour et l'Egoutier. Il s'appelle ensuite : Collège d'Enseignement technique", puis Lycée d'Enseignement Professionnel (LEP). L'établissement est baptisé en 1987 Lycée Henri Gaudier-Brzeska avec pour logo l'une des oeuvres de l'artiste : " Les lutteurs" (linogravure 1913/1914). Depuis, le lycée n'a cessé de modifier ses structures et de s'agrandir, les enseignements se sont diversifiés (métiers du bâtiment et de l'énergie, des travaux publics et du géomètre) et les étudiants y sont de plus en plus nombreux. Sources :…

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La gentilhommière de « Beauséjour », aujourd’hui disparue – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, La gentilhommière de "Beauséjour", construite en 1777, se trouvait avenue du Capitaine Jean, au carrefour du Boulevard Marie-Stuart. Elle a été démolie dans les années 1960. Un espace vert a été aménagé sur la partie du parc qui a été conservée, face au Lycée Henri Gaudier-Brzeska.  La plaque authentique de cette propriété a été apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès. Nous ne possédons malheureusement ni photo, ni carte postale de Beauséjour, aussi si vous en avez ou connaissez quelqu'un qui en aurait, pensez à nous ! Nous aimerions avoir également davantage d'informations sur cette propriété aujourd'hui disparue. Le Lycée Henri Gaudier-Brzeska est implanté sur les deux anciennes propriétés de Beauséjour et de l'Egoutier, (que l'on pourrait écrire L'Eygoutier, venant de Eygues : eau). N'hésitez pas à commenter afin de nous aider ! merci. Très bonne soirée et bon week-end à vous. Photo JJR : la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès et la plaque de Beauséjour Plaque "Beauséjour" apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès.

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Le château de l’Egoutier

Bonsoir à toutes et à tous, Après le ruisseau de l'Egoutier, rapprochons nous ce soir du : Château de l'Egoutier (Il se trouve sur le site du Lycée Henri Gaudier-Brzeska) Ce nom disgracieux pour une jolie propriété a dû lui être attribué en raison de la proximité du ruisseau qui coulait vers la Loire et qui est maintenant busé comme nous l'avons vu précédemment. La propriété s'étendait de la route de Pithiviers à la rue de la Burelle; elle était pour partie terrain d'agrément, le reste était cultivé par un fermier. En effet, jusqu'à sa vente,  la propriété était une importante exploitation agricole comportant plusieurs hectares qui ont fourni l'assise de la zone industrielle. Elle appartenait à la Congrégation de la "Sainte-Enfance" dont le siège était à Orléans, rue d'Escures.  Cette oeuvre hébergeait nombre de jeunes filles victimes des rigueurs du temps. Les dames responsables étaient fort prudes et ne prodiguaient à leurs protégées que des conseils de haute valeur. L'une des occupations de ces dames était l'entretien de la vêture des messieurs-prêtres du diocèse. Comme tout bon citoyen, un archiprêtre ou un évêque compte dans sa garde-robe des sous vêtements intimes qui doivent un jour ou l'autre, subir quelques raccords de remise en état. Tout s'use ! Lorsqu'on arrivait au plus intime des sous-vêtements confiés à l'ouvroir, ces dames recommandaient à leurs petites-mains de prendre bien soin du petit vêtement, mais comme elles étaient vraiment prudes, elles n'osaient pas appeler un chat un chat et le désignaient par l'élégant sobriquet de : Saint Etui. Sources : - Saint Jean de Braye par ses rues et ses lieux-dits  - En singeant et papotant (recueil d'anecdotes abraysiennes)   François Marchand Photo : ChR prise lors des Journées du Patrimoine 2012 Bonne soirée à vous, et à vendredi pour : Beauséjour  Le château de l'Egoutier

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Le ruisseau de l’Egoutier – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec le ruisseau de l'Egoutier : D'après certains semeyens, il se serait appelé autrefois le Semoi ! ( à vérifier ). Si vous avez envie de découvrir ce ruisseau à Semoy, deux agréables promenades vous sont proposées. Vous pouvez obtenir le dépliant à l'accueil de la mairie de Semoy. Bonne promenade et belle découverte à tous. A demain pour : le château de l'Egoutier Photo de l'Egoutier à Semoy - Parc d'activités des Châtelliers - En face du magasin Bio Nature - ChR Dépliant ville de Semoy : 4 pages Le ruisseau de l'Egoutier à semoy Page 1 Page 2 Page 3 Page 4

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Le ruisseau de l’Egoutier – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite de la publication d'hier sur le ruisseau de l'Egoutier : Il fallait donc envisager une solution, et réaliser une vaste canalisation souterraine. En date du 10 août 1963 , le Conseil Municipal de Saint Jean de Braye demande, pour des raisons de salubrité publique, que le busage de l’Égoutier soit effectué depuis la ligne de chemin de fer jusqu'à la Loire. A cette date, le busage est déjà prévu dans la traversée de la zone industrielle qui se met en place, jusqu'à la ligne de chemin de fer. Après l'établissement du premier projet, et bien que l'égoutier ne passe ni sur le territoire d'Orléans, ni sur celui de Fleury les Aubrais, la ville d'Orléans demande d'évacuer les eaux pluviales de la ZUP Nord-Est dans l'égoutier et Fleury les Aubrais celles de sa zone industrielle. Pour faire face aux besoins de ses deux villes, il a fallu augmenter le diamètre de busage. Les Ponts et Chaussées, chargés d'étudier ce projet, ont prévu deux réseaux séparatifs parallèles : l'un pour les eaux pluviales, l'autre pour les eaux usées. Et, pour des raisons techniques, ils estiment qu'il serait souhaitable que l'ensemble des travaux soient réalisés en une seule fois. A partir de 1967 les travaux ont commencé à Saint Loup par le tronçon le long de la rue du port St Loup, pour continuer en suivant le cours du ruisseau jusqu'au pont SNCF de la rue Pierre Louguet. Parallèlement les travaux ont été réalisés sur la zone industrielle , du pont SNCF à la rue des Châtelliers, traversant le parc d'activités des Châtelliers jusqu'à Semoy. Depuis son busage, l'Egoutier est tombé dans l'oubli ! Ces informations, glanées dans la "Nouvelle république" de 1963 à 1968, donnent une image assez négative de ce petit cours d'eau. Dans l'esprit de certains, le point de…

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Le ruisseau de l’Egoutier – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Trois ruisseaux sont présents sur la commune de Saint Jean de Braye : la Bionne, la Corne appelée aussi la Braye, et l’Égoutier. Nous nous intéresserons aujourd'hui à l’Égoutier, qui en dehors des habitants du quartier Saint Loup, est assez peu connu. Néanmoins s'il a vu couler beaucoup d'eau , parfois très polluée, il a fait couler aussi, beaucoup d'encre … L’égoutier est un petit affluent de la Loire, sa longueur est d'environ 4500 mètres. Il a son origine sur la commune de Semoy en limite de celle de Chanteau, à l'étang de la Beulie, et vient se jeter en Loire à Saint Loup, après avoir traversé le Canal d'Orléans par un aqueduc siphonné. Autrefois, l’Égoutier ne recevait que les eaux de ruissellement de la forêt d'Orléans, son débit était particulièrement variable, on disait de lui, «qu'il égouttait la forêt». En période de sécheresse, un mince filet d'eau seulement courrait dans le fond de son lit, mais à d'autres moments, il pouvait inonder notre quartier. Ce ruisseau était un fossé juré, les riverains propriétaires devaient assurer le nettoyage de son lit, et le faucardement des mauvaises herbes de ses rives. Régulièrement, avant la dernière guerre, la Municipalité de Saint Jean de Braye demandait au Préfet de prendre un arrêté, prescrivant le nettoyage, et suivant la procédure normale, il était fait parfois aux frais de ceux des riverains qui ne se soumettaient pas à la décision préfectorale. Le cours de l'égoutier empruntait à peu près l'emplacement d'une partie de l'avenue Denis Papin, dans la zone industrielle. Dans la portion où il traverse notre quartier et précisément dans le secteur de l'actuel parc du vallon St Loup, ce ruisseau était bordé de jardins et les particuliers y prenaient l'eau nécessaire à l'arrosage de leurs cultures. Mais avec le développement de l'urbanisation, divers raccordements…

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La ferme de l’Ile Charlemagne, propriété de la ville de Saint Jean de Braye jusqu’en 1910/1911

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous vous le disions récemment, le développement des loisirs, le souci de pratiquer, autrement qu’en promesses, l’écologie, et, par voie de conséquence, la nécessité de dégager de nouveaux espaces verts, ont ainsi conduit le Conseil Municipal d’Orléans à rechercher plusieurs propriétés répondant à ses préoccupations. La première opération, réalisée en 1973, était l’achat du magnifique domaine de Charbonnière, une très belle gentilhommière du début du siècle, au milieu d’un parc de 178 hectares s’étendant sur quatre communes, en bordure de la route de Pithiviers, celles de Saint Jean de Braye, Marigny, Semoy et Boigny. (notre publication du 23/02/2022). Ensuite, comme il est précisé dans le bulletin municipal – été 1977 – N°6, l’année 1975 a vu la Ville d’Orléans accroître encore son emprise sur l’île Charlemagne dont elle possédait déjà, depuis fort longtemps une parcelle comprenant les bâtiments de la ferme, bien délabrés, mais dont les fondations peuvent toujours permettre un éventuel réemploi. Le reste des terrains, partagés entre plusieurs propriétaires ont été achetés l’un après l’autre et c’est de plus de 32 hectares que la ville va pouvoir bientôt disposer. Déjà l’ancienne ballastière des établissements MORILLON-CORVOL, aménagée, y constitue un vaste plan d’eau, où les pêcheurs de l’A.P.O. peuvent exercer leurs talents halieutiques, et cinq terrains de football, y sont disponibles. En réalisant cette opération, la municipalité était motivée par la création d’un vaste complexe touristico-sportif comportant un camping permettant aussi la pratique du canoë-kayak et susceptible d’accueillir également une piscine d’été. C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’elle a acquis, également le délicieux petit château du Bouchet, situé en bordure de la levée, juste en face de l’accès à l’Ile et qui permettra d’en valoriser l’équipement. Mais savez que la commune de Saint Jean de Braye a été propriétaire de la ferme de l’ile Charlemagne jusqu’en 1910/1911 ? CPA :…

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