Coquille – le château

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, après La Borde, dépendance de Coquille, voici le Château de Coquille, avenue de Verdun. Au début des années 80, l'ensemble immobilier figurait au cadastre de la ville de Saint Jean de Braye, lieu-dit le Grand Coquille, pour une superficie de près de 25 hectares (24 hectares, 93 ares, et 61 centiares). Il se composait : - d'une gentilhommière édifiée vraisemblablement au début du 18ème siècle, appelée Château de Coquille, composé de neuf pièces principales pour une surface de 280 mètres carrés. - d'une maison de jardinier - d'un cellier et d'une grange - d'un pressoir et atelier - d'une buanderie et chaufferie - d'une écurie, grange et orangerie - d'un manège - d'une chapelle - d'un parc d'une superficie de plus de 19 hectares. Au bord de l'avenue de Verdun, bien caché des regards, le Château de Coquille doit son nom à la disposition des allées du parc, rappelant la forme d'une coquille. "Coquille" est l'une des plus belles propriétés de notre ville. Sa façade sur le parc est d'une grande pureté. L'abbé Patron, curé de St Jean de Braye durant quatre années écrivait en 1864 : "le chef d'oeuvre de Saint Jean de Braye, du grand architecte des campagnes et des jardins du 17ème siècle est le grand parc de la maison de l'antique famille Colas des Francs, le château de Coquille orné de bassins, de jets d'eau et de réservoirs, et de ces grandes allées qui partent de vastes ronds-points et les angles des chemins, on se rappelle les jardins de Versailles et de Saint Cloud. Autrefois, cette campagne appartenait à la famille de Gallifet, dont le nom illustre a acquis un nouvel éclat par le courage héroïque de Monsieur le marquis de Gallifet au siège de Puebla, pendant la guerre du Mexique en 1862. Aujourd’hui,…

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Coquille – La Borde, dépendance

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, évoquons la Borde, rue de la Borde : C'est une dépendance de la propriété de "Coquille" que nous verrons par la suite, une maison de vignerons, auprès de laquelle se trouvait une maison de jardinier. Celui ci vivait à proximité du bassin, pour mieux en surveiller l'alimentation et le niveau de l'eau. Par la suite, ce fut aussi un rendez-vous de chasse ! En 2008, cette maison était louée à des "jeunes gens musiciens" qui pouvaient s'adonner à la musique sans craindre de gêner le voisinage. Depuis quelques années, la Borde a été restaurée et d'autres constructions ont été réalisées. Le puits de la rue de la Borde : Autrefois, des puits étaient disséminés sur tout le territoire de la commune. on pouvait en compter dix, peut-être plus ! L'usage de ces puits était réservé aux abraysiens, cependant des autorisations de puiser étaient accordées exceptionnellement aux non-habitants qui devaient faire une demande régulière sur papier timbré. Il nous reste deux vestiges de ces puits communaux. Ils se trouvent en bordure de la rue de la Borde (vers le n°172) et rue de la Grand'maison. Photos JJR 2008 : - la Borde - Le bassin Bonne soirée, et à demain. La Borde en 2008 Les dépendances de la Borde en 2008 Le bassin de Coquille Le bassin de Coquille

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DIOR à Saint Jean de Braye – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez aimé l'article paru dans la république du centre : DIOR à Saint Jean de Braye depuis Mars 1972 ! Ce soir, voici un reportage paru dans le bulletin municipal de 1984 : Usine et séduction - les parfums Christian DIOR. Bonne soirée à vous, et à demain. Sources : bulletin municipal de SJDB - 1984 - 2 pages Photos : Miss Dior 1947 (publicité bulletin municipal de SJDB - 1984) et Eau fraîche 1953 Reportage - page 1 Publicité : Miss DIOR - 1947 Reportage page 2 Eau fraîche - DIOR - 1953

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Historique de la Société musicale par M. Théomite DESLAURIERS – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, En 1909, le dimanche 16 janvier, au cours du très beau concert donné par la Société musicale de Saint Jean de Braye, M. Théomite Deslauriers, vice-président, fit un intéressant historique dont voici la fin ce soir : La musique est un art divin, nul ne peut se soustraire à son charme et, alliée à la poésie, elle exprime toute la gamme des sentiments humains. En effet, la fibre patriotique n’est-elle pas profondément remuée par les mâles accents de la « Marseillaise », ou de tout autre chant glorifiant notre beau pays de France ? Une jolie mélodie de Schubert ne charge-t-elle pas, par sa simplicité ? Quant aux œuvres des grands maîtres, elles sont tour à tour, caressantes, énergiques, violentes, et expriment d’une manière frappante la douceur, la sympathie, l’affection, l’amour aussi bien que l’énergie, la haine, et la violence. En un mot, la musique est un art universel et universellement compris. Vous l’aimez cet art, mes chers amis, et c’est pourquoi vous mettez tant de cœur à étudier les belles fantaisies que votre chef choisit avec la plus grande compétence. En terminant, permettez-moi de vous donner un conseil et de vous dire : Restez unis mes chers amis, et respectez toujours les traditions de la Société, afin que, continuant sa marche ascendante, elle moissonne de nouvelles récompenses et s’achemine de succès en succès, jusqu’à son centenaire qu’elle fêtera dignement, j’en suis certain. Nous ne serons plus là, évidemment, et l’on ne se souviendra même de nous. c’est la vie ! Et maintenant, il est temps de vous faire savoir que la Fédération des Sociétés musicales a décerné des médailles et des diplômes aux plus anciens membres de la Société. Ce sont : M. Jules Beauventre qui a 43 ans de présence dans la Société. M. Anatole Guilbon, 38 ans de présence. J’ajoute avec le plus grand plaisir,…

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Historique de la Société musicale par M. Théomite DESLAURIERS – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Le Concert de Gala de ce jour, organisé par AML (Art Musique et Loisirs) à l’occasion des 160 ans de l’association a remporté un vif succès. Environ 650 personnes ont assisté à ce très beau concert sous le chapiteau du Cirque Gruss, en présence de Madame Véronique Bury-Dagot, adjointe à la Culture, représentant Madame le maire, empêchée. Sous la féerie des éclairages, les Harmonies de Saint Jean de Braye, Saint Marc-Saint Vincent, Epieds en Beauce, et Vendôme se sont succédées pour le plaisir de tous. En 1909, déjà le dimanche 16 janvier, au cours du très beau concert donné par la Société musicale de Saint Jean de Braye, M. Théomite Deslauriers, vice-président, fit un intéressant historique dont voici le texte : Suite de la publication d’hier soir : Sources bulletin paroissial de Saint Jean de Braye - 1909. Mon ami Guilbon se dévoua et assuma la charge de continuer l’œuvre commencée. Il la poursuivit avec succès ainsi que nous le verrons tout à l’heure. Il donna une nouvelle impulsion à la Société et la conduisit par étapes jusqu’en deuxième division, première section. ; grâce à son énergie, a ses solides connaissances musicales et à la sympathie qu’il sut inspirer à ses musiciens. Je ne puis passer sous silence l’introduction des saxophones dans la fanfare, introduction heureuse due à Paul Guilbon qui, après avoir travaillé cet instrument qu’il possédait à fond, a fait des élèves distingués. Pour n’en citer qu’un, je nommerai Benjamin Paquet, l’éminent et sympathique virtuose qui nous charme si souvent par ses exécutions impeccables. Aujourd’hui, la Société musicale, composée de 45 membres au moins, possède les meilleurs éléments, une quantité de solistes appréciés et sa réputation est presque universelle. Elle est citée à juste raison, comme l’une des meilleures phalanges musicales du département et de la région. Voici…

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Historique de la Société musicale par M. Théomite DESLAURIERS – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Demain, l’Orchestre d’Harmonie de Saint Jean de Braye donnera un Concert de Gala au Cirque Gruss pour fêter son 160ème anniversaire. Un bon moment en perspective ! Dimanche 16 janvier 1909, au cours du très beau concert donné par la Société musicale de Saint Jean de Braye, M. Théomite Deslauriers, vice-président, fit un intéressant historique dont voici le texte. Mesdames, Messieurs, Mes chers amis, Le concert que donne aujourd’hui la Société musicale de Saint Jean de Braye coïncide avec la date approximative du cinquantième anniversaire de sa fondation. A cette occasion, mon ami Guilbon et moi avons pensé qu’il serait intéressant de faire l’historique de la Société. Muni des documents que nous avons réunis, et après avoir fait appel à nos souvenirs personnels, je me suis mis à l’œuvre. Je serai aussi bref que possible afin de ne pas trop vous ennuyer. Or donc, en l’an de grâce 1859, un jeune vicaire de Saint Jean de Braye, gascon d’origine et quelque peu musicien, eut l’idée de réunir une petite phalange de volontaires désireux de s’essayer dans l’art musical. Une vingtaine d’amateurs répondirent à son appel, les uns déjà en possession d’instruments leur appartenant, les autres munis par l’abbé, de cornets, bugles et trombones de location aux formes les plus diverses, dont les pistons fonctionnaient à grand-peine. Cet assemblage d’instruments presque antédiluviens était plutôt comique. Tant bien que mal on se mit d’accord (je ne sais pas même si cette précaution fut prise) et l’on attaqua de pieds et lèvres fermes, la fameuse marche de la reine Hortense « Partant pour la Syrie », l’air national français de l’époque. Des oreilles sensibles eussent été choquées par les fausses notes des débutants et le manque d’ensemble de l’exécution, mais nous, nous étions très satisfaits et trouvions cela magnifique. Il n’en est pas…

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La chapelle Saint François

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, parlons de : La Chapelle Saint François. C’est par un projet global que fut construite la Chapelle Saint François ; sa sœur jumelle, Notre Dame du Val, se trouvant à Olivet. L’entrée de cette chapelle se fait par l’avenue de la Paix. (Au 121). La Chapelle Saint François, d’architecture récente, a été érigée en 1967 grâce à l’initiative de l’Association Paroissiale et à l’intervention des Chantiers Diocésains. Elle a été bénie le 22 octobre 1967 par Monseigneur Guy Marie Riobé, évêque d’Orléans. Plus de 300 personnes peuvent venir s’y recueillir. Puis, une souscription de paroissiens a permis ensuite, d’ériger le Campanile qui date de 1997. Il soutient trois cloches, bien sûr fondues par la célèbre Fonderie locale des établissements Bollée sise à Saint Loup. Ce campanile de 11 tonnes et 0,50 mètres de haut est l’oeuvre des établissements Sadorge d’Ingré, sous les ordres du cabinet d’architecture Hilbey. Sur chaque cloche, les noms suivants sont indiqués : Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, Monseigneur Picandet, évêque d’Orléans, Le père Maurice Lecomte, prêtre de la paroisse. Le trente novembre 1997, devant une foule recueillie de paroissiens, la bénédiction est réalisée par l’administrateur diocésain, François Maupu, Monseigneur Picandet étant décédé entre temps. La plus grosse cloche du campanile, Marie, Reine de la Paix, pèse 115 kilogrammes et sonne le MI. La seconde, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, pèse environ 75 kgs et sonne le FA dièse ; enfin, le poids de la plus petite, Saint François, est de 50 kgs et elle sonne le SOL dièse. Les trois cloches forment donc une tierce majeure. Source : Paroisse de Saint Jean de Braye Très bonne soirée à vous et bon week-end La chapelle Saint François

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La salle des fêtes de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Des travaux sont actuellement en cours devant la salle des fêtes, ils devraient durer une année. Ces travaux sont destinés à aménager un bassin de gestion des eaux de pluie afin de prévenir le risque d’inondation en cas de fortes pluies. Ils sont aussi l’occasion de réaménager l’esplanade Charles de Gaulle pour en faire un espace de vie et de détente plus vert où il fait bon venir. Mais, à propos, connaissez vous l'histoire de notre salle des fêtes abraysienne ? Une salle des fêtes par souscription : Au cours des deux dernières années de sa vie, Louis Gallouédec (1864-1937), maire de notre ville de 1912 à 1937, s'est beaucoup investi dans la construction de cette salle qu'il souhaitait depuis longtemps, mais que les finances communales ne permettaient pas de réaliser. L'ancienne salle située au 1er étage de l'école de la mairie datait de 40 ans, et elle était devenue trop exiguë et très difficile à évacuer par un unique escalier étroit. En 1936, la démarche choisie pour le financement est originale : une souscription parmi la population de 800 obligations de 500 francs chacune, remboursables en trente ans à 5 % d’intérêt. Sur les 440 000 francs du coût total, la participation des abraysiens n’aboutira qu’aux trois quarts de la somme espérée. le complément est alors financé par un emprunt auprès de la Caisse d'Epargne et par une aide de l’État de 40 000 francs dans le cadre des travaux publics embauchant des chômeurs. La construction de cette salle, située en face de la mairie et de l'école à cette époque là, s'est achevée quelques semaines après le décès de Louis Gallouédec. Elle permettait d’accueillir 900 personnes dont 200 en tribune. L'édifice a été inauguré le 27 juin 1937 par Jean Zay, alors ministre de l'Education Nationale. Depuis, cette salle a…

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Les premières classes de neige – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Après avoir évoqué le mois dernier, la création du Centre de Loisirs de la Godde à Saint Jean de Braye et la cantine municipale, ce soir, nous allons vous parler des premières classes de neige : C'est au cours de la séance du 21 juin 1961, que le Conseil municipal de Saint Jean de Braye a décidé l'envoi chaque année d'une classe complète de 30 élèves aux "Classes de Neige" organisées par l'Oeuvre Universitaire des Enfants du Loiret en vacances. A cette date, seules les villes de : - Montargis - Gien - Pithiviers - Fleury les Aubrais - et Chalette avaient pris une décision semblable. L'Oeuvre Universitaire, en dehors de ses ressources propres, recevait à l'époque l'aide financière du Département et du Haut-Commissariat à la Jeunesse et aux Sports. En ce qui concernait le séjour, la Ville prenait en charge 50% de ce qui normalement devait incomber aux parents. Les frais de voyage étaient intégralement acquittés par les familles. En 1962, une classe de filles du groupe Jean Zay, en 1963, une classe de garçons du groupe Gallouédec, en 1964, une classe de filles du groupe Gallouédec ont goûté la pleine joie de la montagne et de sa neige. Cette initiative avait été accueillie très favorablement de la part des enfants, des parents et du Corps Enseignant. Conclusion : - M. Joriot, maire, et l'équipe municipale se félicitèrent des résultats obtenus dans ce domaine. - Il n'était désormais plus nécessaire de démontrer, ni de discuter, les bienfaits physiques et les résultats pédagogiques de ces classes. Source : revue municipale 1964 Photo : La république du centre - La classe de Madame Joriot au Mont Dore en février 1964 Si vous vous reconnaissez sur cette photo, dites le nous ! Et si vous avez des journaux scolaires des années 1960,…

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