La rue de l’Orbette

Bonsoir à toutes et à tous, Et si ce soir, nous allions faire un tour : rue de l'Orbette ! La rue de l’Orbette délimite les communes d’Orléans et de Saint Jean de Braye, le côté pair se trouve sur Saint Jean de Braye, et le côté impair sur Orléans. Dans cette rue se trouvait encore en 1968 : O’CAF, spécialité du Comptoir Général des Cafés. Louis Petit, négociant et torréfacteur, maire de Saint Jean de Braye de 1947 à 1963, y était installé au numéro 18. A partir de 1986, derrière un large portail, une grande maison, entourée d’un parc accueillait des sœurs de la Congrégation des filles Notre Dame du Sacré-cœur, fondée en 1882 et implantée dans les années 30 sur Orléans. En avril 1991, elles étaient quatre à vivre au 16 rue de l’Orbette. Ces religieuses œuvraient surtout à l’Est d’Orléans. Sœur Lucie, responsable de la communauté, était infirmière à la clinique des Buissonnets située à Orléans, au croisement de la rue du Faubourg de Bourgogne et de la rue de l’Orbette. Elle faisait partie d’une équipe. Une autre, au retour d’une mission au Cameroun, était très attentive aux défavorisés du quartier de l’Argonne et rendait visite à quelques femmes maghrébines en difficulté de communication. Les « métiers » exercés étaient divers et les expériences complémentaires. Suite au transfert à Olivet de la SARL « Les Buissonnets » et à d’importants travaux sur le site de l’ancienne clinique en 2009/2010, la résidence Saint Joseph a ouvert ses portes au 3 rue de l’Orbette. Gérée par le Groupe Orpéa, la maison de retraite médicalisée « Résidence Saint Joseph » est un EHPAD (établissement d‘hébergement pour personnes âgées dépendantes) privé de 96 places. Cet EHPAD dispose d‘une unité Alzheimer de 12 places et propose un hébergement temporaire de 6 places. Sources : Anciens bulletins municipaux…

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Annette Guitton – Portrait

Bonsoir à toutes et à tous, Des séniors abraysiens nous racontent les années 60 à Saint Jean de Braye : 2ème portait de notre série estivale dans la République du Centre, c'est Annette, "Miss vendanges" des années 1959 et 1960 ! Un grand merci à Annette Guitton (née Leclerc) et à Chantal Sarradin de la République du Centre. Bon week-end à tous, et à demain. Sources : la république du centre de ce jour La REP du 30 Juillet 2022

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Le Bourg

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, une promenade au Vieux Bourg : Le Bourg occupe le début de la rue Jeanne d’Arc, la place de l’Eglise, et le début de la Promenade du Front de Loire. Avant septembre 1893, le Bourg était le siège administratif de la commune. On y trouvait la Mairie, l’Ecole, l’Eglise, et une auberge qui s’appela successivement « L’avenir » puis « la Brèche ». Ce fut aussi un port lorsque la Loire était navigable et pendant la période d’exploitation du Canal. Monsieur Paul Brouard, maire de la commune de mai 1904 à mai 1908, avait son domicile au « Vieux Bourg » au 21 de la rue Jeanne D’arc. L’église a désormais presque neuf siècles d’existence, et elle a subi au cours des temps, maintes améliorations et réfections. Durant le printemps 2006, le ravalement de la façade a été entièrement refait, et donne fière allure à l’édifice. L’architecture intérieure est sobre et élégante. Elle est composée d’une nef principale et de deux nefs latérales. L’Eglise est sous le vocable de Saint Jean-Baptiste, Patron des Moines ; en effet, avant la Révolution, la paroisse de Saint Jean de Braye dépendait du Prieuré de Semoy. La Mairie-Ecole, jouxtant l’église, a été érigée en 1843 et utilisée ainsi jusqu’en 1893, date à laquelle eut lieu l’ouverture de la nouvelle mairie et de l’école de garçons, rue de la Vallée (désormais appelée rue de la Mairie). Loué jusqu’en 1927, puis vendu, l’immeuble est racheté par la Ville en 1956. Remis en location jusqu’en 1969, il servira ensuite à l’Ecole de Musique, de 1976 à 2005. En 1866, on recensait seulement soixante habitants au Bourg, sur 1648 répartis dans toute la commune. Des maisons de mariniers côtoyaient de belles demeures, telles « les Tamaris » et « Braye Val » ; cette dernière, appelée à l’origine « Mes délices », date du XVIIIème siècle. On pouvait autrefois y…

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Georges JOUMAS – Livre Jean et Alice Pelletier, un couple de résistants abraysiens.

Bonjour à toutes et à tous, Georges JOUMAS désormais abraysien, a exercé comme instituteur en Touraine, puis comme professeur d'histoire-géographie en Algérie, à Orléans, et à Saint Jean de Braye. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont " Gallouédec - 1864-1937 - géographe de la IIIème République - Editions Paradigme", ouvrage qui est l'adaptation de la thèse de doctorat qu'il a soutenue en décembre 2005 à l'Université d'Orléans. Un livre vient de paraître aux éditions Corsaire, dans lequel Georges Joumas (et non Jaumas comme l'a indiqué la République du centre dans son édition du 20 juillet 2022), rend hommage à Jean et Alice Pelletier, un couple de résistants abraysiens. Vous trouverez des informations sur cet article paru dans le journal, et si vous avez envie d'en savoir davantage, sachez que ce livre existe. C'est le 11 novembre 2008, à l'occasion du 90ème anniversaire de la signature de l'armistice du 11 novembre 1918, que la stèle Pelletier a été inaugurée par la Municipalité de Saint Jean de Braye. Elle a été placée au parc des Armenault, à l'emplacement de l'ancienne maison d'Alice et Jean Pelletier : "La villa Marguerite". Jean Pelletier, résistant de la Seconde Guerre mondiale, est mort en déportation le 29 mars 1945 à l'âge de 42 ans. Son épouse Alice, qui le soutenait, fût arrêtée 3 semaines après son mari et déportée en Pologne. Libérée en 1945 par l'armée russe, son état de santé ne permettra pas son rapatriement avant 1948, date à laquelle elle retrouva ses quatre enfants. Alice Pelletier est décédée en 1994, à l'âge de 92 ans. Très bonne soirée à tous, et à demain. Sources : article paru dans la République du Centre du 20/07/2022 + couverture du livre La REP du 20/07/2022

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La rue aux Ligneaux

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, découvrons la rue aux Ligneaux d'autrefois : Cette rue commence Rue St Marc à Orléans et finit Rue d’Ambert. Elle porte le nom de familles ayant longtemps habité ce quartier, dans la rue même, mais aussi dans les environs. Cette rue est limitrophe d’Orléans à partir du numéro 26 et Saint Jean de Braye ne possède que les numéros pairs. Sur « le livre des chemins » de 1825 et sur l’ancien cadastre de 1836, cette voie figure sous le nom de « Rue des Buttes ». La rue aux Ligneaux fut le siège de trois établissements bien connus : « La Villa Sébastopol » : C’était un établissement pour Noces et Banquets de grande renommée qui pouvait recevoir 250 convives. Madame Leclère fit construire la grande salle et ses annexes et ouvrit le 4 octobre 1888. Un vaste parc, d’élégants salons ! De nombreux Abraysiens et Orléanais y ont fait leur repas de noces. Jusqu’en 1980, l’établissement bénéficiait d’une excellente réputation, mais, dès l’année suivante, une société y installa un cabaret de nuit. Bientôt les plaintes montèrent de tous les environs ; le 22 mai 1982, un arrêté préfectoral ordonna sa fermeture. Cet établissement fut ensuite détruit presque entièrement par un incendie. Un immeuble se trouve aujourd’hui au 26 rue aux Ligneaux, en lieu et place de la « Villa Sébastopol ». Un peu plus loin, à l’angle de la rue de la Glacière et de la rue aux Ligneaux, se trouvait la propriété ombragée nommée « La Glacière ». Ce « Café restaurant », le plus ancien des trois établissements, avait également comme vocation le service de noces et banquets. On pouvait aussi s’y procurer des pains de glace ; En effet, cette maison possédait des caves de grande profondeur et d’une grande fraîcheur, d’où son nom : « La Glacière ». Cet établissement a fermé en 1978, sans qu’il ne donna lieu à plaintes. Aujourd’hui,…

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La Grange – Restaurant

Bonsoir à toutes et à tous Ce soir, cette publication rappellera très certainement de bons souvenirs à certains anciens abraysiens : La Grange, rue du Faubourg de Bourgogne, restaurant aujourd'hui disparu depuis de nombreuses années. La Grange ( publicité de 1964 parue dans le bulletin municipal n°1 de décembre 1964 ) : St-Jean-de-Braye a conquis depuis des siècles ses lettres de noblesse avec le "Gris Meunier". Vin typique de l'Orléanais, léger et parfumé, le vin, qui fut apprécié à la Cour des Rois de France, est encore récolté chez de nombreux vignerons de la commune. Les auberges de St-Jean-de-Braye lui font une place d'honneur avec les grillades aux sarments de vigne, chères aux repas de vendanges. A "La Grange", ce restaurant aux vieilles poutres patinées par les siècles, le Gris-Meunier accompagne la côte de bœuf grillée devant vous dans l'immense cheminée. A ce restaurant, pendant une période qui va de janvier à juin, on vous servira le véritable saumon de Loire pêché aux barrages de Sandillon sur la Loire, ou l'alose grillée à l'oseille, telle que les Echevins d'Orléans la présentèrent à Jeanne d'Arc après la délivrance. Bons vins, bonnes tables. Rives et plages ensoleillées de la Loire. Accueil souriant comme il se doit dans un pays où pousse la vigne, St-Jean-de-Braye mérite plus qu'une visite, un séjour.......… ------------------ Si cette publication évoque pour vous des souvenirs, des anecdotes, n'hésitez pas à commenter ! Bonne soirée à vous, et à demain. CPA : Collection G. Creusillet Publicité : ancien bulletin municipal de SJDB Le restaurant La Grange à Saint Loup

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« Bonjour Monsieur le Maire » – Europe n°1

Bonsoir à toutes et à tous, Certains se souviendront sans doute de l'émission produite par Pierre Bonte sur l'antenne d'Europe n°1 : "Bonjour Monsieur le Maire" ! L'émission du 14 janvier 1966 était consacrée à Saint Jean de Braye. Les auditeurs ont alors entendu l'excellente Société musicale abraysienne exécuter des oeuvres de son répertoire, sous la direction de Monsieur Félicien Petit. Puis, les interviews de : - Mr Laurenceau, Maire, qui a rappelé notamment que c'est sur notre territoire que Jeanne d'Arc a remporté sa première victoire le 4 mai 1429 en prenant la Bastille Saint Loup. - Mr Marcel Herveau sur la Viticulture et le Gris Meunier - Mr Dominique Bollée, qui a évoqué les activités de la Fonderie de Cloches de Saint Loup. Une précision : Si Pierre Bonte revenait aujourd’hui à Saint Jean de Braye, il devrait s’adapter et dire « Bonjour Madame le Maire » ! Une question : Avez vous connu Mr Marcel Herveau ? a t il écrit sur la Viticulture et le gris Meunier à Saint Jean de Braye ? On attend vos réponses. Photo Ville de St Jean de Braye : Mr André Laurenceau, maire, en 1968 M. LAURENCEAU, maire

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Daniel Méret – Portrait

Bonsoir à toutes et à tous, Comme chaque année, débute aujourd'hui la série estivale dans le journal. Des séniors abraysiens nous racontent les années 60 à Saint Jean de Braye : 1er portrait, c'est Daniel. Un grand merci à Daniel Méret, à sa fille Estelle, et à Chantal Sarradin de la République du Centre. Bon week-end à tous, et à demain. Sources : La République du Centre de ce jour Portrait Daniel Méret

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Le champ aux naviots

Bonsoir à tous, Ce soir : Le Champ aux naviots Un cimetière aurait existé autrefois - pouvant remonter aux premiers siècles – dans ces parages, tout près de l’Orme-du-Martroy qui désignait, lui aussi, un champ de martyrs puis, par extension, un lieu de sépulture. Autre version au sujet de ce lieu-dit : les suppliciés de la Place de l’Echafaud – située à l’intersection des rues Saint Marc et aux Ligneaux à Orléans - aujourd’hui Place Saint Marc - étaient conduits au Champ de Naviots pour y être enterrés. Mais les notes d’autrefois ne confirment pas cette hypothèse. Gaston Couté, chansonnier du début du siècle, nous dit à sa manière : « J’m’en vas piocher mon quartier d’vignes Qu’est à couté du champ d’naviots ! Et là-bas, tandis que j’m’esquinte A racler l ‘harbe autour des « sas » ….. C’est un pauv bougr’ que l’on emmène Pour l’entarrer dans l’champ d’naviots ». Sources : carte piétonne - Ville de SJDB - année 1987 Le Champ aux Naviots (en haut, à gauche)

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