Saint Jean de Braye – Centre industriel en 1991 – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous,

En 1991, M. François Marchand écrivait : Saint Jean de Braye, centre industriel :

Il est de coutume de dire, que notre commune avait autrefois une vocation uniquement viticole et de résidence pour les bourgeois d’Orléans qui possédaient nombre de propriétés sur notre sol. Il est vrai qu’en 1880, nous avions 939 hectares de vignes, mais l’industrie n’était pas inconnue. Ainsi :
– En 1822, une fonderie de suif était exploitée par Monsieur Villoing.
– En 1847, une fonderie de fer et fonte était exploitée au Fort Saint Aignan (angle de la rue de la Glacière et de la rue du Faubourg de Bourgogne par Monsieur Lefèvre avec une machine à vapeur à haute pression de la force de 12 chevaux.
– En 1852, Monsieur Escot dirigeait une fabrique de vernis gras à l’Orbette.
– En 1856, la veuve Maria faisait tourner le moulin de Bionne avec une machine à vapeur de la force de 10 chevaux.
– En 1858, Monsieur Bertheau transférait au moulin Chardon (155/157 rue du faubourg de Bourgogne) sa fabrique d’allumettes chimiques exploitée en 1863 par Monsieur Goussu. Celui-ci adjoint à son entreprise sa fabrique d’eau de javel qui ne disparut que dans les années 1970, ses successeurs furent Monsieur Morand en 1881 puis Monsieur Victor Galet en 1886, Madame Galet prit la suite jusqu’à la disparition définitive.
– En 1862, nous avions les vinaigreries Leveillé et Leroy-Ripouteau, Aignan Gourdin, fabricant d’Eau de Vie de Marc employait deux hommes et avait produit 70 hectolitres d’eau de vie à 56 degrés.
– En 1862 également s’installait l’usine à Gaz portatif, rue de la Glacière, dirigée par Messieurs Blanchet et Le Roux puis par Monsieur Chagot
– En 1892, Monsieur Labrut était autorisé à installer rue de la Glacière, son importante poterie qui créa avec l’association de son gendre M. Recullé, les Grès Labrec de grande renommée avant la guerre de 1939.
– le 6 février 1893, Monsieur Michau était autorisé à exploiter, dans le faubourg de Bourgogne, une fabrique d’eaux gazeuses à la condition d’entretenir ses appareils avec la plus grande propreté (bien sûr). Cette consigne fut observée car nous la connaissions encore en 1965.
Toutes ces industries ont maintenant disparu.
À suivre………………..

Très bonne soirée à vous.
Sources : François Marchand – En singeant et papotant – recueil d’anecdotes abraysiennes – 1991.
CPA Labrut et Recullé : collection G. Creusillet
Catalogue de 1911 : Famille Fautrel
CPA Labrut et Recullé
Page du catalogue de 1911

Couverture du catalogue de catalogue de 1911

Page du catalogue de 1911

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