L’Epiphanie
Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous le disions dernièrement, après Noël, la fête continue ! Le Nouvel An arrive très rapidement avec les vœux, les étrennes et les bonnes résolutions, puis suit l’Epiphanie, le six janvier, avec les galettes, les fèves et les couronnes. L’Epiphanie ou Le jour des Rois : Pâtisserie traditionnelle dans toutes les régions de France, le gâteau des Rois avait autrefois la forme d’une couronne briochée. Elle a été peu à peu remplacée par la galette feuilletée typiquement parisienne. Confectionnée par les boulangers parisiens, ceux-ci prirent l’habitude jusqu’avant 1914 de l’offrir à leurs clients fidèles, le six janvier, jour de l’Epiphanie. Cette coutume existait encore à Olivet au début du siècle dernier, et la grandeur de la galette était proportionnelle au nombre de personnes composant la famille. En Orléanais, comme dans beaucoup d’autres régions, le plus jeune convive devait se cacher sous la table et dire à qui devait être attribuée chacune des parts du gâteau des Rois, sans oublier la part supplémentaire qu’on appelait la part du pauvre. Elle était destinée plutôt à un visiteur de dernière minute, mais si personne n’avait trouvé la fève, on tirait au sort le dernier morceau. C’est ainsi que la couronne pouvait enfin se poser sur la tête du roi ou de la reine d’un jour. On raconte que la fève que l’on est tout heureux de trouver aujourd’hui dans nos galettes serait née le jour où Peau d’Âne perdit sa bague. Tombée dans le gâteau destiné au prince du royaume, elle manqua d’étouffer le jeune garçon. C’est ainsi qu’il jura de prendre pour épouse celle dont le doigt entrerait dans le minuscule anneau. Mais on dit aussi que les Romains festoyaient joyeusement, cachant dans leur festin la fève qui élisait le roi de leur banquet. Haricot comme autrefois, bébé de porcelaine, figurine…