Karine BOUCHER – 7 –

Bonsoir à toutes et à tous, Karine Boucher a fait l’objet de plusieurs de nos publications au mois de février et au mois de mai 2023. Aujourd’hui, nous publions son portrait qui vient de paraître dans la revue municipale REGARDS de juillet-août 2023. Bonne soirée et à demain. Sources : Revue municipale REGARDS de juillet-août 2023 - numéro 273. Portrait de Karine BOUCHER

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L’orage

Bonjour à toutes et à tous, A Saint Jean de Braye, depuis le violent orage du dimanche 18 juin dernier, certains bâtiments municipaux sont encore fermés au public ou partiellement ouverts. Aujourd’hui, c’est D. Maslet, un élève de M. Gobin, instituteur à l’École de garçons de la mairie qui nous raconte : L’Orage en juin 1947 A six heures, en sortant de l’école, nous avons entendu des roulements prolongés de tonnerre. De violents éclairs sillonnaient le ciel. Mon frère m’a dit « Il faut nous dépêcher car nous allons être mouillés ». Nus nous sommes mis à courir le plus vite possible et à peine étions nous arrivés à la maison que les premières gouttes d’eau commençaient à tomber. Cinq minutes après, il pleuvait à seaux ! Papa, qui était à Orléans, rentra trempé de la tête aux pieds ; il fut obligé de se changer complètement. Par la vitre, je voyais la pluie ruisseler sur la route ; dans les caniveaux, une eau boueuse entraînant des brindilles, des feuilles, des débris de toutes sortes, débordait sur la chaussée. En peu de temps, le bac fut rempli par l’eau des gouttières…… Vers neuf heures, nous commencions à manger la soupe quand un éclair violent déchira le ciel ; immédiatement, la lumière électrique s’éteignit et ne se ralluma que dix minutes après. Le lendemain, je vis dans le jardin, les salades souillées de terre, et en allant à l’école, les fossés remplis d’eau. Beaucoup de petites branches des arbres de l’école étaient cassées et tombées dans la cour. Texte de D. Maslet Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 4 - Mai-Juin 1947. Bon après-midi, et à demain. Source photo : Image Internet L'orage

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La pêche

Bonsoir à toutes et à tous, Dimanche, c’était repos ! Certains sont restés tranquillement chez eux, d’autres ont visité des jardins, des châteaux, ou sont allés au cinéma, au concert,... ou encore à la pêche. C’est le cas de R. Janowiecz, élève de la classe de M. Gobin, instituteur à l’école de garçons de la mairie de Saint Jean de Braye en 1947. Il nous raconte : La pêche : Dimanche dernier, je suis allée à la pêche avec papa dans le canal du côté d’Orléans. La veille, nous avons monté nos lignes et j’ai été chercher des vers de vase dans un fossé, derrière la maison de M. Roy. Le lendemain matin vers 6 heures, nous partons à pied, musettes au dos, les cannes à pêche sur l’épaule. Nous marchons d’un bon pas pour être de bonne heure sur le bord du canal. Arrivés à notre endroit préféré, nous accrochons un ver à chaque hameçon, puis nous jetons nos lignes dans l’eau. Quelques minutes plus tard le bouchon de ma gaule remue, plonge et remonte à la surface. J’appelle papa, il arrive et me dit en regardant le bouchon : - « le poisson s’amuse avec le ver ». Tout à coup, le bouchon s’enfonce et disparaît sous l’eau. Papa prend la gaule et ferre brusquement. Le poisson est pris, il se débat, remue sa queue luisante. C’est un beau poisson-chat au ventre jaune, il a de longues moustaches noires et deux piquants de chaque côté de la tête. Le soir arrive, nous rentrons avec une dizaine de poissons-chats, contents de notre friture. Sources : Image gratuite Internet : Enfant à la pêche Texte de R. Janowiecz. En grappillant – revue mensuelle de la coopérative scolaire de l’école de garçons de la mairie – 1ère année – numéro 5 – Juillet 1947. Bonne soirée à vous, et à demain.  : Enfant à la…

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Saint Loup et son jubilé

Bonjour à toutes et à tous, Savez-vous qui était Saint Loup ? Saint-Loup Né en 573 de noble famille, au Château sis sur la colline près de la Loire. Après des études auprès de ses oncles, Evêques d’Orléans et d’Auxerre, en 609, il deviendra Evêque de Sens où il va mourir en 623. Au château, ses ancêtres vont édifier une chapelle pour y déposer les reliques du Saint Homme. Elles attirent de nombreux pèlerins. Des religieuses Bénédictines établiront un monastère qui prendra le nom de Saint-Loup. Il deviendra ensuite une abbaye royale. Par extension le quartier prendra le nom de Saint-Loup. Situé à la bifurcation de deux voies gallo-romaines, ce quartier ne fera que prospérer. Sources : Site de la ville de St Jean de Braye Bonne journée à vous. Bientôt le jubilé ! Plus d'infos : https://www.larep.fr/saint-jean-de-braye-45800/loisirs/son-et-lumiere-inedit-foire-merovingienne-et-reliques-le-jubile-de-saint-loup-a-saint-jean-de-braye-va-vous-en-mettre-plein-les-yeux_14322686/?fbclid=IwAR3oaO2RxozE1GCjSxat1KquVwytMpjA4jsPsurVa845dpKZYwTLLrtBZ9s

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La crise d’eau en 1947

Bonsoir à toutes et à tous, Déjà, durant l'été 1947, nous parlions de grande sécheresse ! Ce soir, c'est Yves Dauboin qui nous raconte : La crise d'eau. Nous avons rencontré Mr Dauboin l'année dernière; c'est lui qui nous avait confié le cahier de roulement de la classe. Nous y avions découvert de belles leçons de morale que nous avions publiées à plusieurs reprises. La crise d'eau : Cet été, nous n'avions presque plus d'eau dans le puits commun à Mr Racaud, à Mr Jaillet et à nous. Nous ne montions guère plus d'un quart de seau d'eau à chaque fois. Il nous fallait donc descendre le seau au fond du puits trois fois, quatre fois même, pour l'emplir, ce qui était fatigant. Ce manque d'eau provenait à la fois de la grande sécheresse et d'un éboulement qui s'était produit au fond du puits, du côté de chez Mr Racaud, notre voisin. Un jour, papa et moi, nous descendîmes dans le puits par la cave de Mr Racaud. Nous allions chercher quatre seaux que la voisine et maman avaient laissé tomber dans le puits. Nous avons pu constater qu'il se formait comme une petite cheminée dans le mur du puits, parallèlement à la descente. Des pierres détachées et tombées au fond avaient formé une butte obstruant l'arrivée des eaux de la source. Par cette période de sécheresse, nous étions très gênés pour l'approvisionnement en eau potable et pour l'arrosage du jardin. Sources : texte de Yves Dauboin - En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire de l'école de garçons de la mairie de SJDB Numéro 4 - 2ème année - Janvier 1948 Photo ChR - le puits (aujourd'hui disparu) de l'ancien site IBM Le puits (aujourd'hui disparu) de l'ancien site IBM

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La vie du groupe

Bonsoir à toutes et à tous, Vous êtes de plus en plus nombreux à aimer nos publications et notamment celles concernant les textes de la revue mensuelle de l'école de garçons de la mairie des années 1947/48 et 49. Des échanges interviennent entre générations dans les familles et les anciens élèves apprécient. C'est très agréable et sympathique ! Nous allons poursuivre et publier des récits de sorties, visites, activités diverses, durant l'été. Notre réunion mensuelle de début juin 2023. Nous étions 12. A l'ordre du jour : - Bilan des 24 heures de la biodiversité. Un article est paru le 7 juin dans la République du Centre. - Préparation des Journées du Patrimoine de septembre 2023 - Préparation d'un diaporama sur St Jean de Braye, à partir de cartes postales anciennes et de photos récentes pour le mois de novembre à la salle des fêtes - Page facebook : 650 followers - Questions diverses Photos ChR : les membres du groupe en réunion le lundi 5 juin 2023 Excellente soirée et à demain Réunion du lundi 5 juin 2023 Réunion du lundi 5 juin 2023

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Le feu dans la cheminée

Bonsoir à toutes et à tous, Pour Maurice, et afin de lui faire plaisir, on continue ce soir, avec Georges Blanluet (11 ans 9 mois).Cette fois-ci, ce n’est pas d’actualité puisque çà se passe en hiver, le texte est intitulé : LE FEU DANS LA CHEMINÉE : Hier, maman, ma sœur et moi, nous sommes allés chez mon oncle Clotaire passer la veillée. Ma tante a voulu nous faire manger des châtaignes grillées sur une flambée dans la cheminée. Aussitôt, je mets ‘allumette sous le fagot posé sur les chenets et ma tante prend la poêle trouée, à longs manches, dans laquelle elle verse es châtaignes. Les flammes lèchent le fond de la poêle, passent à travers les trous et noircissent les marrons. Ma tante attend que les châtaignes soient recouvertes de buée pour les secouer. Tout à coup, elle dit : - «  On dirait qu’il y a le feu dans la cheminée ». Immédiatement, mon oncle court chercher quelques poignées de soufre qu’il jette sur les flammes. Nous abaissons le tablier et nous calfeutrons les interstices avec des sacs mouillés. Pendant ce temps, je me précipite dehors. Une grosse fumée et beaucoup d’étincelles s’échappent et sont emportées rapidement par le vent. Nous avons peur que cela mette le feu. Mon oncle prend alors la grande échelle, monte sur le toit, et pose deux sacs trempés sur l’orifice de la cheminée. Au bout de 5 minutes, le feu est éteint. Malheureusement, nous avons dû manger les châtaignes cuite à l’eau ! Texte de Georges Blanluet (11 ans 9 mois). Ma tante grille les marrons

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Les cerises

Bonjour à toutes et à tous, Lors des « 24 heures de la Biodiversité », samedi 3 juin, sur notre stand dans le parc du Vallon Saint Loup, nous avons vu Maurice, venu nous rencontrer et voir notre exposition. Maurice nous a demandé si nous avions des textes des enfants Blanluet ; hier soir, nous avons feuilleté toutes les petites revues mensuelles de la Coopérative Scolaire de l’École de Garçons de la Mairie, des années 1947/48 et 49, et aujourd’hui nous publions donc un texte écrit par Georges Blanluet qui nous raconte : Les cerises, un thème d’actualité puis qu’actuellement , nous sommes en juin et « C’est le temps des cerises » ! LES CERISES En allant dans le jardin cueillir de l’oseille pour faire la soupe, j’ai vu les cerises qui commençaient à rougir. Malheureusement, attirées par les fruits vermeils, les pies sont déjà venues se régaler. De retour à la maison, je décris à maman les dégâts que les pies ont causés. Alors, elle me dit : - « Eh bien ! Fabrique un épouvantail et va le percher dans l’arbre ». Plusieurs soirs de suite, je retourne au cerisier, mais les pies ne reviennent plus. Je me réjouis en pensant que je vais bientôt pouvoir faire la cueillette. Jeudi matin, ma sœur et moi, nous prenons chacun un petit panier, j’emporte l’échelle double et nous allons dans le jardin. Je place l’échelle bien d’aplomb auprès du cerisier, au midi, du côté où mes cerises sont bien rouges. Pendant que ma sœur en cueille de par terre, je monte à l’échelle et j’accroche mon panier à une branche. Nous cueillons les plus mûres en faisant bien attention de ne pas mettre des bouquets de feuilles dans le panier. Souvent, nous choisissons les plus belles pour les manger. Elles sont juteuses et très sucrées.…

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