Le château de Mondésir et la grande Colette

Bonsoir à toutes et à tous, Notre question d’hier soir : Femme de lettres, actrice et journaliste française, née en 1873 et morte en 1954, elle a fréquenté les salons d'un château abraysien entre 1926 et 1940. Comment se nomme t-elle ? Dans quel château a -t -elle été invitée ? et par qui ? Suite à cette publication, vous avez bien répondu à la 1ère partie de la question et identifié : Sidonie-Gabrielle Colette dite Colette, femme de lettres, actrice et journaliste française, née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris. Elle est l'une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu'à l'étranger, de la littérature française. (Wikipédia). Mais où est elle venue à St Jean de Braye, et par qui était elle invitée ? C’est François Marchand, auteur du livre « Saint Jean de Braye, par ses rues et ses lieux-dits » qui vous donne la réponse en pages 168 et 169 : Rue de Mondésir. - De 1926 à 1940, la propriété de Mondésir (Château de Mondésir appelé maintenant Château des Longues allées) appartint à Monsieur Wilhelm Rubinsten dont l’hôte était Mademoiselle Patat « couturier » renommée à Paris. Sa résidence secondaire a vu son salon fréquenté par de nombreuses personnalités : - l’actrice Thérèse Dorny, - le peintre de Ségonzac, - le poète Max Jacob, - la grande Colette, - l’ex-roi Carol de Roumanie sont venus à « Mondésir ». Vous ne le saviez sans doute pas ! Excellente soirée à vous et à demain CPA : Château de Mondésir (Collection G. Creusillet) Portrait de Colette (internet). Photo JJR : le château des Longues allées, aujourd’hui CPA Château de Mondésir Château des Longues allées aujourd'hui La grande Colette

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Question du 17 juillet 2023

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d'hier concernant le maraîcher de la rue de la Bédinière, nous remercions sincèrement celles et ceux qui nous ont donné des informations en commentant. ------ Femme de lettres, actrice et journaliste française, née en 1873 et morte en 1954, elle a fréquenté les salons d'un château abraysien entre 1926 et 1940. Comment se nomme t-elle ? Dans quel château a -t -elle été invitée ? et par qui ? Nous attendons vos propositions, Bonne soirée à vous. Photo : Sources Internet ????????

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Delaugère et Clayette – 3 – La Providence

Bonjour à toutes et à tous, La famille Delaugère a effectivement été propriétaire de la demeure de « La Providence » au 369 rue de Charbonnière à Saint Jean de Braye. Bravo à celles et ceux qui ont donné la bonne réponse ! La Providence : (sources : Saint Jean de Braye, à la découverte de son histoire au fil des rues - Éditions du Jeu de l’Oie). Autrefois : La maison et ses dépendances font partie du Clos de la Providence, planté en vignes, constituant le siège de l’exploitation viticole avec l’habitation du vigneron. Construite dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, elle est caractéristique des « maisons de campagne » de l’Orléanais organisées sur trois niveaux traversants : une cour, à l’avant, s’ouvre sur la rue tandis qu’un jardin à l’arrière constitue un espace entre la partie habitée et les vignes. Le jardin d’origine s’inspire d’un jardin à la française avec des parterres floraux délimités par des buis, dont certains subsistent encore. Au début du XIXème siècle, la cour est fermée par un portail surmonté d’un motif portant le nom « La Providence » et la date de 1823. Le Clos de la Providence est exploité par différents vignerons. Le grand-père de Charles Péguy, Louis Marcou Péguy, aurait été l’un des vignerons. La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possède la propriété et la conserve jusque dans les années 1950. A partir de cette date, la maison et les terres agricoles sont séparées. Des bâtiments agricoles et d’habitation sont aménagés au fil des époques, créant ainsi un petit hameau. Excellente soirée à tous, et à demain. Photos : JJR La Providence La Providence La Providence

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Delaugère et Clayette – 2 –

Bonjour à toutes et à tous, Personne n’a donné la bonne réponse à la question posée hier matin. La voici à nouveau avec un premier indice : La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possédait une propriété à Saint Jean de Braye jusque dans les années 1950. De quelle propriété s’agit il ? Et où se trouve t elle ? 1er indice : Elle se trouve dans le quartier Charbonnière. Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une belle journée. Photos archives d’Orléans - Camions Delaugère et Clayette (2) Camion Delaugère et Clayette Camion Delaugère et Clayette

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Delaugère et Clayette – 1 –

Bonjour à toutes et à tous, La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possédait une propriété à Saint Jean de Braye jusque dans les années 1950. De quelle propriété s’agit il ? Et où se trouve t elle ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une belle journée. Sources : Archives d’Orléans : Camion Delaugère et Clayette - 1906. Camion Delaugère et Clayette - 1906.

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La Fosse Belaude

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrons ce soir : la Fosse Belaude, rue de la Fosse Belaude Ainsi nommée pour les belles eaux claires - belle aude - de ses bassins. C’est une des maisons de campagne les plus anciennes de la commune, puisque comme le prétend la légende «  Jeanne d’Arc s’y serait reposée avant de faire son entrée par la Porte Bourgogne dans Orléans, le 29 avril au soir de l’an 1429 ». De nos jours, il reste la chapelle gothique datant du XVème siècle dont la haute toiture domine les tilleuls et frênes du parc. La demeure a toutefois reçu l’emprunte du XVIIème siècle. 1649 est la date inscrite dans la cartouche au dessus de la porte d’entrée. On dit que cette demeure fut, dans les temps anciens, la maison de campagne des Évêques d’Orléans. Les jardins auraient été dessinés par André Le Nôtre, célèbre paysagiste de Louis XIV, qui aurait possédé cette demeure. ( Après recherches, nous n’avons trouvé aucune trace prouvant l’exactitude de ces propos). La Fosse Belaude a connu bien des vicissitudes au cours de l’histoire. Durant la Révolution, la Chapelle a été pillée, dévalisée, profanée.Cette charmante demeure reste le témoin d’un passé glorieux pour la commune. En effet, le blason de la ville représentait le premier fait d’armes de Jeanne d’Arc, à Saint Loup. Ensuite, l’héroïne et ses compagnons vont avec courage et témérité, délivrer le Duché appartenant au Poète (prisonnier des Anglais) Charles d’Orléans. Aujourd’hui, le parc d’environ 6000 m² est toujours superbement aménagé. Les allées invitent les hôtes à déambuler vers les charmilles, et les jardins plantés d’essences diversifiées. Sources : Doc. GHL publié par la ville en septembre 2006 Photos : ChR et CPA Collection G. Creusillet Excellente soirée à vous, et à demain CPA La Fosse-Belaude La Fosse-Belaude La Fosse-Belaude La Fosse-Belaude

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Les Tamaris

Bonsoir à toutes et à tous, Après la rue Malvoisine, la rue des Longues Allées, nous voici rue Jeanne d’Arc au numéro 31 et découvrons « les Tamaris ». Cette propriété était une « campagne » appartenant à l’Abbé Mérault, vicaire général du diocèse, que nous avons déjà évoqué il y a quelques temps. En 1817, il fit don de sa propriété au séminaire pour y établir des écoles. En 1845, les habitants de la commune avec Monsieur le Curé ouvrirent une souscription et achetèrent la totalité de la maison et ses jardins pour y établir l’école des filles sous la direction des Soeurs de la Charité de Bourges. En 1846, transformations de la maison par la Municipalité en bâtissant l’édifice que nous voyons aujourd’hui surmonté d’un petit clocher. Une cloche y est installée, pour ponctuer le début et la fin des classes. Ce lieu était le siège de la Société de Gymnastique « Le Réveil des Tamaris » fondée en 1909, société qui existe toujours aujourd’hui sous l’appellation « Association Sportive Les Tamaris ». Sources : document GHL édité par la ville en 2005. Photos : ChR Excellente soirée et à demain. Les Tamaris Les Tamaris Les Tamaris

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Ormeteau (l’)

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes rue des Longues Allées ce soir, et nous allons découvrir l’Ormeteau, au numéro 98. Au fronton de la porte d’entrée apparaît la date de 1835, c’est l’année de la reconstruction de la propriété, l’immeuble originel datant du XVème siècle ayant brûlé. C’était le siège d’un important domaine viticole exploité par des moines. Dans sa chanson, Sébastien Gangneux nous dit : « L’Ormeteau et aussi Vincennes sont renommés pour le bon vin ». Cette propriété reposerait sur « de vastes et mystérieux souterrains » qui proviendraient de l’exploitation fort ancienne de carrières ; ils ne traversaient pas la Loire, mais reliaient les propriétés de Bellevue et de Vincennes situés rue de Malvoisine (nos publications récentes). En 1950, Monsieur Paul Lemaire, chrysanthémiste, a racheté la propriété pour continuer son activité en notre commune. Ce nouveau propriétaire cultive les chrysanthèmes dans les terres de la propriété et de ses abords. Il fut l’obtenteur de bien des espèces de chrysanthèmes qu’il expédiait dans le monde entier et qui lui valurent de nombreuses récompenses. Il fit ainsi rayonner le nom de Saint Jean de Braye dans le monde entier ! Il a cessé son activité en 1968. Photos ChR Sources : Livre de F. Marchand et Doc. GHL publié par la ville en 2005 Excellente soirée à vous, et bon dimanche. L'Ormeteau L'Ormeteau L'Ormeteau

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Bellevue

Bonjour à toutes et à tous, Désolés, mais un problème de connexion vous a privés de notre publication d’hier soir. Nous restons dans la rue de Malvoisine pour découvrir Bellevue, une propriété qui date également de la Révolution. Elle faisait partie comme Vincennes dont nous avons parlé mercredi soir, des belles villas et châteaux où des familles nobles organisaient de charmantes soirées qui étaient le rendez-vous de « tout ce qui avait un nom, de l’esprit, du mérite, un titre pour y être reçu ». (Abbé Patron - Recherches historiques). Photos ChR Sources : Doc. GHL publié par la ville Excellente journée à vous. Bellevue Bellevue Bellevue

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