La maison des Grands champs – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, La maison des Grands champs : Suite et fin Autrefois, une épicerie-buvette était exploitée au numéro 205 rue du Faubourg de Bourgogne, puis par la suite un restaurant, très apprécié des abraysiens "La Grange". Inoccupé pendant plusieurs années, suite à la fermeture de ce restaurant, l'immeuble a ensuite abrité le Cabinet d'Imagerie Médicale de la Pointe Saint Loup, jusqu'à fin mars 2019. L'activité du cabinet est désormais transférée au Pôle Santé d'Oréliance à Saran depuis le 1er avril 2019, au grand regret des habitants du quartier ! Aujourd'hui encore, ce bâtiment attend toujours de nouveaux occupants. En complément de la carte postale ancienne du pittoresque escalier du numéro 203 contenue dans notre publication d'hier soir, nous vous joignons ce soir des photos actuelles de ce même escalier. CPA : Collection de G. Creusillet : La Grange Photos actuelles : JJR Publicité ancienne (Menus à partir de 12 francs). Bonne soirée à vous, et à demain. Prenez soin de vous et des vôtres.

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La maison des Grands champs – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes ce soir dans le quartier Saint Loup et nous nous intéressons à la "Maison des Grands Champs", rue du Faubourg de Bourgogne : Située aux numéros 203 et 205 rue du Faubourg de Bourgogne (face au restaurant Courtepaille), la maison des Grands Champs est une très ancienne bâtisse, et dans sa cour intérieure, vous pouvez toujours découvrir son pittoresque escalier (voir CPA). Sur la 2ème carte postale ancienne ci-dessous, la maison des Grands Champs se trouve tout de suite sur la gauche, on y voit une enseigne "Epicerie". Au numéro 203, toujours une maison d'habitation où ont vécu Monsieur Moussu et sa famille de 15 enfants, de 1869 à 1934. Monsieur Moussu était voiturier et fournissait également la famille Bollée en crottin de cheval qu'il ramassait avec sa brouette. En effet, la fonderie utilisait le purin de crottin pour le décapage des cloches. Autrefois, une épicerie-buvette était exploitée au numéro 205, puis par la suite............................... Cartes postales anciennes : Collection de G.Creusillet Bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.

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Mariage au Café de la Haute Croix en Janvier 1899.

Bonsoir à toutes et à tous, Un très beau cliché ce soir : Photo de mariage au Café de la Haute Croix en Janvier 1899. Excellente soirée à vous. Cliché de : Photographie Orléanaise Sources : Collection Gérard Creusillet Photo de mariage au Café de la Haute Croix en Janvier 1899.

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Delaugère et Clayette – 4 –

Bonjour à toutes et à tous, Pour celles et ceux qui aiment les vieux camions et les voitures anciennes ! Delaugère est une marque de carrosseries hippomobiles et automobiles créée en 1864 à Orléans. En 1906, la marque s'associe avec les frères Clayette pour ainsi créer ses premiers moteurs. Delaugère et Clayette, basée à Orléans (faubourg Madeleine - 1903-1934), est alors réputée pour ses voitures, comptant parmi les plus luxueuses et les plus chères d'Europe. Son capital était alors supérieur à celui de Renault ou de Peugeot. En 1934, l'entreprise est reprise par Panhard et Levassor, puis par Citroën. Aujourd'hui, le club Delaugère et Clayette recherche et rassemble des documents (plans, photos…) sur la marque automobile orléanaise disparue, afin d'en sauvegarder la mémoire. Bonne après-midi à vous, et à demain Sources : La République du Centre du 28/11/2013 Photos : Wikipédia et Club Delaugère et Clayette 1 - 1924 - Fourgon Incendie 2 - 1926 - TORPEDO Fourgon Incendie Delaugère et Clayette de 1924, 1926 - TORPEDO

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Delaugère et Clayette – 3 – La Providence

Bonjour à toutes et à tous, La famille Delaugère a effectivement été propriétaire de la demeure de « La Providence » au 369 rue de Charbonnière à Saint Jean de Braye. Bravo à celles et ceux qui ont donné la bonne réponse ! La Providence : (sources : Saint Jean de Braye, à la découverte de son histoire au fil des rues - Éditions du Jeu de l’Oie). Autrefois : La maison et ses dépendances font partie du Clos de la Providence, planté en vignes, constituant le siège de l’exploitation viticole avec l’habitation du vigneron. Construite dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, elle est caractéristique des « maisons de campagne » de l’Orléanais organisées sur trois niveaux traversants : une cour, à l’avant, s’ouvre sur la rue tandis qu’un jardin à l’arrière constitue un espace entre la partie habitée et les vignes. Le jardin d’origine s’inspire d’un jardin à la française avec des parterres floraux délimités par des buis, dont certains subsistent encore. Au début du XIXème siècle, la cour est fermée par un portail surmonté d’un motif portant le nom « La Providence » et la date de 1823. Le Clos de la Providence est exploité par différents vignerons. Le grand-père de Charles Péguy, Louis Marcou Péguy, aurait été l’un des vignerons. La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possède la propriété et la conserve jusque dans les années 1950. A partir de cette date, la maison et les terres agricoles sont séparées. Des bâtiments agricoles et d’habitation sont aménagés au fil des époques, créant ainsi un petit hameau. Excellente soirée à tous, et à demain. Photos : JJR La Providence La Providence La Providence

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Delaugère et Clayette – 2 –

Bonjour à toutes et à tous, Personne n’a donné la bonne réponse à la question posée hier matin. La voici à nouveau avec un premier indice : La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possédait une propriété à Saint Jean de Braye jusque dans les années 1950. De quelle propriété s’agit il ? Et où se trouve t elle ? 1er indice : Elle se trouve dans le quartier Charbonnière. Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une belle journée. Photos archives d’Orléans - Camions Delaugère et Clayette (2) Camion Delaugère et Clayette Camion Delaugère et Clayette

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Delaugère et Clayette – 1 –

Bonjour à toutes et à tous, La famille Delaugère, constructeur de voitures automobiles, possédait une propriété à Saint Jean de Braye jusque dans les années 1950. De quelle propriété s’agit il ? Et où se trouve t elle ? Nous attendons vos propositions et vous souhaitons une belle journée. Sources : Archives d’Orléans : Camion Delaugère et Clayette - 1906. Camion Delaugère et Clayette - 1906.

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Histoire de sabots

Bonsoir à toutes et à tous, Pas de doute, cette histoire ne peut pas avoir été écrite de nos jours : plus de sabots dans nos pieds, plus de sabotiers non plus ! Elle date de 1947, les temps ont bien changé en 76 ans ! Mon sabot raconte son histoire. Aujourd’hui mercredi, dans la soirée, je dépose sur la plaque de fonte, qui est devant la cheminée, mes sabots de noyer…. Tout à coup, j’entends un léger murmure : C’est mon sabot qui raconte son histoire. « Jadis, dit-il, je dressais ma cime à la lisière d’un pré. Mais un jour, des bûcherons vinrent couper mon tronc et firent des fagots avec mes branches. Je restai allongé sur le pré durant tout un hiver puis je fus chargé sur un fardier et emmené à la scierie de la gare.Là, on me débita en morceaux qui furent transportés chez un sabotier… Un jour, notre homme prit un morceau et commença à tailler, à rogner, à creuser. Il chantonnait pendant que sous ses outil, des copeaux filaient. Quand je fus creusé et poli, il prit son ciseau et commença à sculpter des feuilles de cerisier pour m’embellir, puis mon frère et moi, nous fûmes recouverts de vernis et envoyés dans un magasin. C’est là que tu es venu me choisir. Texte de M. Bouteloup (13 ans) Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 2 ème année - numéro 1 - Octobre 1947 - Le sabotier

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A la boulangerie

Bonsoir à toutes et à tous, Changeons de sujet ce soir et revenons aux textes écrits par les élèves de M. G. GOBIN, instituteur à l'école de garçons de la mairie en 1947 et publiés dans la revue mensuelle de la coopérative scolaire "EN GRAPILLANT" : A la boulangerie : Jeudi dernier, maman me dit : »Je vais à Orléans ; en passant, je te laisserai à la boulangerie et tu verras papa travailler ». Aussitôt arrivé, je rencontrai madame Desgland, la boulangère, et je lui demandai la permission d’entrer dans le fournil pour voir papa. Elle répondit : « va !, c’est au fond du couloir, la porte à droite". Quand j’entrai dans le fournil, papa préparait les pains. Son apprenti, monsieur Roger Fautrelle, prenait la pâte dans l’ancien pétrin, la pesait et la jetait sur une planche ; là, papa la saisissait, faisait des baguettes d’égale longueur qu’il mettait dans les panetons. Quand ce travail fût terminé papa ouvrit la porte du four, décrocha une pelle suspendue au plafond et sortit les beaux pains croustillants de la fournée précédente. Ensuite, il alluma les deux brûleurs à mazout et l’on ne s’entendait plus parler…. Au bout de quelques instants, papa mit une autre fournée au four. Pendant que les pains cuisaient, un grillon chantait ; papa me dit que c’était « le grillon du foyer ». En cherchant le cri-cri, je soulevai quelques brins de cotrets et j’aperçus des cafards qui se sauvaient. Je les tuai à coups de morceau de bois. Mais, maman arriva et je repartis content d’avoir vu travailler papa. Ce métier est pénible, éreintant, mal sain et beaucoup de boulangers sont malades du foie. Pour votre information : La boulangerie Desgland se trouvait au 195 RUE DU FAUBOURG DE BOURGOGNE à SAINT JEAN DE BRAYE. Le dernier boulanger avant la fermeture définitive se nommait : Thierry Bouchereaux. Texte de Guy Bedouet (10 ans 1/2).…

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L’agriculture à Saint Jean de Braye en 1984 – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous sommes encore en 1984 et c’est M. Poulard, Président du Syndicat des Exploitants Agricoles de Saint Jean de Braye qui témoigne sur – l’Agriculture – pour le numéro 4 de « Notre ville » de décembre 1984 – Suite ET FIN : Au printemps, dès la floraison, le travail consiste à surveiller et fertiliser les plantations. La surveillance est fondée sur la protection avec deux sortes de traitement. L’un est systématique, selon la pluviométrie et la croissance de la végétation, pour éviter les maladies à la plante, ou la soigner. C’est une lutte préventive. L’autre aspect de la surveillance est la lutte contre les insectes, les acariens, les pucerons. Ce combat de chaque jour se fait en renfort des insectes utiles, lorsque ceux-ci sont trop débordés pour venir à bout des nuisibles. Les agriculteurs essaient d’utiliser le moins de produits toxiques possible. Ils traitent pendant la période de végétation de l’arbre la plus éloignée possible du temps de la cueillette. L’été, les tâches sont variées : traitement toujours, mais aussi éclaircissage (suppression du surplus de fruits pour obtenir un certain calibre), taille d’été, entretien du sol, irrigation et fertilisation. Les exploitants sont en général propriétaires de leur matériel : tracteurs, remorques, atomiseurs, appareils de sarclage et broyage. Certains ont installé dans leur ferme des chambres froides pour conserver leurs fruits. D’autres se sont équipés de plates-formes de cueillette et de taille ou de chariots élévateurs. Les agriculteurs abraysiens ont très bonne réputation pour la qualité et le sérieux de leur travail sur l’agglomération. Ils sont très à la pointe et très compétitifs. FIN du témoignage de M. Poulard Bonne soirée à tous, et à demain Photo : ChR - Le Pavillon - Exploitation Le Pavillon

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