Ecole de la Pomme de pin – Journal – Texte 2 – Une queue aux halles

Bonsoir à toutes et à tous, Au hasard de nos recherches aux Archives départementales du Loiret, nous avons découvert une petite revue mensuelle datant de Novembre-Décembre 1947, rédigée et imprimée par l'école publique de garçons de la Pomme de Pin à Saint Jean de Braye. Vendue à l'époque 10 francs, au profit de la Coopérative de l’École de garçons, on y trouve des textes rédigés par les garçons, des charades, et en dernière page la composition du bureau de la coopérative scolaire et le nom du gérant : R.PIFEAUX. Dans l'un des textes, on retrouve ce nom qui n'est autre que celui du maître d'école ! En dernière page : Coopérative de l'école de garçons de la Pomme de Pin Année 1947-1948 Bureau : Président : LEBRUN Georges - Vice-président : LAURENT José - Secrétaire : MASURE Jean - Trésorier : RIVIERE Gilles - Bibliothécaire : SCHRICKE Claude - Membres : DELAUNAY André – MOREE Jacques – SEVILLE Guy. Si vous avez en votre possession, dans vos placards ou au grenier, des journaux scolaires anciens de ce genre, soit de l'école de la Pomme de pin, devenue groupe scolaire Louis Gallouédec ou des écoles de la mairie à Saint Jean de Braye, nous sommes très intéressés. On y trouve des textes illustrant la vie de l'époque que nous aimerions partager avec vous, comme le texte qui suit : Une queue aux halles : Celui-ci vous permettra de vous rendre compte que nous n'étions pas les premiers, lors des confinements, à attendre devant les magasins pour pouvoir y faire nos courses alimentaires et à ne pas y trouver parfois, le produit recherché ! Claude, élève de l’école de la Pomme de pin, en 1947, nous raconte : Une queue aux Halles Le facteur vient d’arriver. Maman ouvre le journal et lit l’article : Cet après-midi, distribution de…

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L’alambic – 5 – Olivier Poulard, abraysien (suite et fin)

Bonsoir à toutes et à tous,Continuons ce soir avec notre distillateur abraysien : Olivier Poulard.Son histoire a débuté en 1990 et la République du Centre l'a retracée dans son édition du 20 décembre 2002.Olivier Poulard distille dans son atelier abraysien, situé avenue Denis Papin. (voir photo).Nous vous souhaitons une bonne soirée et à demain. Sources : La république du centre – photo ChR Atelier de distillation - O. POULARD La république du centre

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L’alambic – 4 – Olivier Poulard, abraysien

Bonsoir à toutes et à tous,Hier soir, vous nous disiez que nous avions parmi les abraysiens, un distillateur : Olivier POULARD.Olivier distille à Saint Jean de Braye, mais il est aussi distillateur ambulant.En décembre 2002, nous pouvions lire dans la République du Centre que : Chaque année dans la commune d'Ingré, l'alambic ambulant vient s'installer. Il reste le témoin d'un récent passé agricole dont fruits et vignes étaient les principaux éléments.20 ans plus tard, il s'y installe toujours.En effet, dans ce même journal, Olivier Poulard annonçait ses dates d'installation à Ingré pour 2021.Les deux articles ci-dessous, vous permettront de découvrir :- la distillation,- sa réglementation,- et un petit portrait de notre abraysien.Sources : la république du centre du 13 décembre 2002. : le distillateur ambulant résiste – Olivier Poulard, de villages en villagesBonne soirée à vous,et à demain.

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L’alambic – 3 – les derniers distillateurs du Loiret

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d’hier soir, vous semblez bien connaître le distillateur abraysien : Olivier Poulard. Les bouilleurs de cru, ou distillateurs (pour reprendre l'exacte terminologie - voir notre publication concernant le vocabulaire) n'étaient plus guère qu'une dizaine à pratiquer ce métier ancestral dans le Loiret en décembre 2002, .Combien sont-ils aujourd'hui ? Nous ne le savons pas !mais nous avons effectivement la chance d'en avoir un à Saint Jean de Braye en la personne d'Olivier Poulard. Ce soir, avant de faire connaissance avec Olivier, distillateur abraysien, nous publions cet article paru dans la république du centre du 20 décembre 2002 sur "Les derniers bouilleurs de cru" du Loiret. Excellente soirée à vous et à demain. la république du centre du 20 décembre 2002

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L’alambic de M. Quétard – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d’hier soir, Olympe et Maurice nous disent que le distillateur est M. Quétard à Saint Jean de Braye. C’est effectivement la bonne réponse ! Nous avions interrogé l’an passé, Christian Chenault, ethnologue régional, habitant à Bou, qui s'était replongé dans une conférence qu'il avait donnée sur "Le p'tit pinard de St-Jean-de-Braye" :  et qui nous avait dit:LES DISTILLATEURS :Autre métier connexe à la viticulture : le distillateur, appelé bien souvent improprement « Bouilleur de cru ».Nous sommes en 1905 à Saint-Loup. L'alambic serait celui de M. QUETARD, la famille présente : la famille PICARD.C'est un alambic à feu nu, (chauffe directement sous le produit à distiller) le foyer étant placé directement sous la cucurbite, les vapeurs alcoolisées sortant par le chapiteau et passant directement dans le réfrigérant. A cette époque là, la distillation s’effectuait de maison en maison,  distillant les résidus de raisins après fermentation (marc de raisin).Mr Quétard était affublé du surnom de « gueule sale », conséquence du contact avec la fumée issue du foyer de son chaudron". Aujourd’hui, un distillateur est toujours en activité à Saint Jean de Braye. Comment se nomme t il ? Passez une bonne soirée et à demain. Sources : Christian Chenault et Olympe Leroux - CPA Collection G. Creusillet Nous sommes en 1905 à Saint-Loup. L'alambic serait celui de M. QUETARD, la famille présente : la famille PICARD.

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L’alambic – 1 – Question du 5 novembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Après quelques jours de repos en Gévaudan, et une visite du musée Soulages à Rodez, nous voici de retour, heureux de vous retrouver ce soir. Pouvez vous identifier les personnes, la famille, figurant sur la photo de ce jour, prise en 1905 à Saint Jean de Braye, près de l’alambic ? Comme nous allons rester sur ce thème pendant plusieurs jours, voici une petite leçon de vocabulaire autour de l’alambic, du bouilleur de cru, du pèse-alcool, etc.….. Très bonne soirée à vous et bon dimanche CPA : Collection G. Creusillet Coupure de presse : la république du centre de décembre 2000 Qui sont ces personnes près de l'alambic en 1905 à SJDB ? Leçon de vocabulaire (La REP)

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Ferronnerie d’Art Thévenot – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuons ce soir, avec Laurent Thévenot, ferronnier d’art (avec vis et rivets) au 33 avenue Gay Lussac : Agé d’une cinquantaine d’années aujourd’hui, cela fait maintenant trente ans qu’il exerce ce métier. Les créations réalisées relèvent de la ferronnerie d’extérieur et d’intérieur. A citer marquises, pergolas, défenses de fenêtre, portes d’entrée, clôtures, portails, vérandas à l’ancienne stylisées. Pour l’intérieur, il crée tables de salon, luminaires, consoles, objets de décoration, et rampes d’escalier, tous styles (qui sont sa spécialité). « La grande technicité de nos réalisations est la meilleure preuve de notre savoir-faire et de la maîtrise de notre métier. Je fais tout à l’ancienne (hormis le cadre). Dans mes réalisations, il n’y a pas, ou peu, de soudures, mais des vis et des rivets ». On sent l’amour du travail bien fait, animer Laurent. Chaque pièce réalisée est unique. « Lorsqu’un client me soumet une idée, je me déplace pour voir avec lui ce qui peut être réalisé en fonction de l’environnement. J’établis alors un devis pour chaque type de dessin proposé ». Et Laurent Thévenot tient à souligner qu’il réalise le travail de A à Z, y compris la pose. « Je ne veux pas que le soin apporté à un ouvrage soit anéanti par une pose qui ne serait pas soignée ». C’est ainsi qu’il lui arrive souvent de passer plus de dix heures dans son atelier avant de s’attaquer à la partie administrative. Calme et souriant, on sent une plénitude habiter cet amoureux de l’art qui dit pourtant avoir toujours du temps à consacrer à sa famille. FIN Excellente soirée à vous. Passez de belles journées ensoleillées avant de nous retrouver dans quelques jours seulement ! Sources : Informations et photo datant de 2009 - la république du centre du 24 avril 2009 Laurent THEVENOT en 2009

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Ferronnerie d’Art Thévenot – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Quittons les Ets Racaud pour la ferronnerie d’art Thévenot : Chez les Thévenot, la ferronnerie d’art est une affaire de famille puisque Laurent représente la troisième génération. Il est installé au 33 avenue Gay Lussac à Saint Jean de Braye. Il exerce le beau métier de ferronnier d’art. Il sagit d’une passion familiale puisque son grand-père exerçait déjà cette profession, il s’était mis à son compte à Chécy. Son fils, Jean-Claude, le père de Laurent a ensuite repris la suite à Chécy avant de faire construire l’entreprise de Saint Jean de Braye en 1984. Il a intégré les locaux en 1986. En 2007, c’est au tour de Laurent de reprendre l’affaire familiale. Pourtant, rien ne semblai prédisposer le jeune homme à briller sur les traces de son père puisqu’il s’était orienté vers des études d’électrotechnique (CAP-BEP-et BAC Professionnel). Après seize mois passés à l’armée, il a décidé de faire un apprentissage avec son père. « Je n’ai pas eu la vocation lorsque j’étais enfant. Tout petit, les bruits des machines m’effrayait. C’est plus tard, lorsque je me suis mis à aider mon père pendant les vacances que le déclic s’est produit. J’appréciais de ne jamais faire la même chose, de créer des pièces uniques et non en travail en série. Il y avait une très bonne entente familiale et mon père a su me transmettre sa passion ». à suivre …………. Excellente soirée à vous, et à demain. Sources : Informations - la république du centre du 24 avril 2009 Photo : ChR Ferronnerie d'Art Thévenot

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Etablissements Racaud, 8 rue de Frédeville – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, l’histoire des Ets Racaud : On a peine à imaginer qu’un outil aussi simple d’apparence qu’une portion de tige effilée à l’une de ses extrémités et filetée à l’autre puisse soulever autant de problèmes de fabrication. Il y a – c’est presque incroyable – vingt mille modèles de dents de herses...dont les différences n’apparaissent pas toujours au premier coup d’œil. Elles tiennent d’abord à la matière employée (acier doux en vue de la traction animale, acier demi-dur pour les instruments tractés), à la longueur, à la grosseur des dents, à leurs formes géométriques variées, au profil de leur embase et de leur pointe, etc.….. Les Ets Racaud façonnent à la demande, ses productions sont en quelque sorte la matérialisation d’idées conçues, réalisées, perfectionnées en tenant compte des observations sur le terrain de ceux qui se servent de leurs outils. Résistance à la traction, résistance à l’usure, caractéristiques essentiellement variables suivant la nature des sols et les réactions que ceux-ci opposent au passage des pièces travaillantes. Au total ce sont mille tonnes de barres d’acier venant d’une usine de Normandie qui sont transformées chaque année par les ouvriers et les machines des Ets Racaud. Nous n’entrerons pas dans le détail des différentes opérations de cette fabrication entièrement mécanisée. Nous avons pu constater qu’elle a considérablement réduit la peine que prenaient autrefois les forgerons pour accomplir ce travail. Un travail qui, cependant, demeure bien fait selon la tradition artisanale toujours en honneur dans cette entreprise. FIN Daniel nous a dit que les Ets Racaud avait aussi fabriqué des lames de rotavator, il semblerait que l’usine ait fermé ses portes au début des années 2000. Si vous avez des informations supplémentaires, n’hésitez pas à terminer l’histoire en commentant. Merci à vous. Bonne soirée et à demain. Sources : la république…

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Etablissements Racaud, 8 rue de Frédeville – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons ce soir, l’histoire des Ets Racaud : C’est en 1920 exactement que Monsieur Henri Racaud, maréchal-ferrant dans les Deux-Sèvres décida de se consacrer uniquement à la fabrique des fers à bœufs dont il était le créateur et vint s’installer à Stains près de Paris. Son affaire connaissant la prospérité, il décida en 1938, faute de possibilité d’agrandissement de transférer son usine à Saint Jean de Braye. Mais, après la guerre, la mécanisation de l’agriculture condamna la traction animale. Monsieur Racaud entreprit alors une autre fabrication : celle des dents de herses. Les premières devaient sortir en 1948. Pour être compétitif sur les marchés, il lui fallut alors passer du stade artisanal au stade industriel….. et concevoir des machines capables d’accomplir, rapidement les multiples opérations de coupe, forgeage, décolletage, détourage, pointage et filetage faites jusqu’alors en grande partie à la main. Il y parvint grâce à son ingéniosité et à celle de ses trois fils Marcel, Fernand, et Edmond. Outillage que s’emploie à parfaire actuellement un petit-fils M. René Racaud, lequel gère l’entreprise depuis 1972 conjointement à Monsieur Jacques Percheron. Une bonne vingtaine d’ouvriers y sont employés. À suivre…….. Très bonne soirée à vous, et à demain pour la fin. Sources : la république du centre du 4 mars 1975 pour le texte et les Ets Racaud pour les photos sauf les fers à boeufs (Internet) Fers à boeufs Intérieur d'une plaquette RACAUD Intérieur d'une plaquette RACAUD

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