M. André GUILBON – 1er maire-adjoint

Bonsoir à toutes et à tous,Vous ne le savez peut-être pas ! Monsieur André Guilbon a été le 1er Maire-adjoint en juin 1963.La famille Guilbon est une des familles les plus anciennes de Saint Jean de Braye.16 juin 1968 :On apprenait avec émotion et tristesse le décès de M. André Guilbon, ancien Maire adjoint.Né à Saint Jean de Braye, le 4 juillet 1888, M. André Guilbon exerça dans notre ville jusqu'à ces dernières années, avec une compétence unanimement reconnue, la profession d'arboriculteur-vigneron. Tous ceux qui ont eu le privilège de l'approcher conserveront de M. André GUILBON le souvenir d'un homme de bon sens, réaliste, toujours affable et d'une parfaite loyauté. Ses concitoyens consacrèrent ses remarquables qualités en l'envoyant siéger au Conseil Municipal lors du scrutin du 26 avril 1953 en remplacement de M. Georges Boulard, son beau-père, décédé en février dernier. Réélu en tête de tous les candidats lors des élections du 8 mars 1959, M. Guilbon était désigné le 15 mars 1959 pour occuper le poste de deuxième adjoint. Quelques mois plus tard, le 28 juillet 1959, il accédait à celui de premier adjoint. C'est en cette qualité qu'il devait assumer l'intérim de la charge de Maire au décès de M. Petit, auquel l'unissaient des liens d'amitié, jusqu'à l'élection du nouveau maire, poste qu'il avait alors décliné, en dépit des sollicitations pressantes dont il avait été l'objet de la part de ses collègues.Le 29 juin 1963, il devait être le premier de nos édiles à recevoir le titre de :  Maire-adjointen témoignage de reconnaissance pour le dévouement dont il n'avait cessé de faire preuve dans l'exercice de ses fonctions.M. Guilbon n'avait pas sollicité en mars 1965 le renouvellement de son mandat pour raison de santé.Ses obsèques ont été célébrées en l'église de Saint Jean de Braye. La population était largement représentée et l'église était trop petite…

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Louis-Joseph SOULAS – 4 – l’avenue

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez découvert dernièrement, Louis Joseph Soulas et quelques unes de ses œuvres. Les gravures et les eaux-fortes de LJ Soulas - paysages beaucerons, La Loire, paysages solognots - l’ont rendu célèbre bien au-delà des frontières régionales. A Saint Jean de Braye, c’est le 17 décembre 1958, que le Conseil Municipal a donné son nom à : l’Avenue Louis-Joseph Soulas. Elle commence avenue Charles Péguy et finit avenue Pierre et Marie Curie. Ces quelques photos ou cartes postales vous permettront de parcourir l’avenue LJ Soulas autrefois : 1 - La villa Saint Martin 2 - La mère poule (commerce) 3 - La première poste 4 - L’ancienne boulangerie 5 - Le Narval 6 - La pancarte de rue : LJ Soulas à SJDB Très bonne soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet - Photos JJR La villa St Martin - 1916 La mère poule (épicerie) L'ancienne poste Ancienne boulangerie Le café de la Gare (Le Narval aujourd'hui fermé) Plaque de rue

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Louis-Joseph SOULAS – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec le récit sur Louis-Joseph Soulas. (Récit provenant du catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010). En 1939, LJ Soulas est nommé directeur de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts d’Orléans, il enseigne la gravure sur bois, sur cuivre, le croquis et le dessin d’art. Il est également nommé conservateur-adjoint du cabinet des estampes du musée des Beaux-Arts d’Orléans, et président de la Commission permanente des sites du loiret. Mobilisé en Alsace, il continue pourtant à graver, entre autres une série d’affiches pour l’Armée. 1940 : Il est fait prisonnier et emmené en Poméranie, affecté à des travaux de la terre. Octobre 1941 : Rapatrié pour cause de maladie, il découvre Orléans en ruines. 1942 : Il participe à la création de la Société des Amis des musées d’Orléans. Ses œuvres entrent dans les musées de Strasbourg, d’Epinal, de Philadelphie. 1943/1954 : Il est nommé président de la Société des Artistes Orléanais. Il poursuit inlassablement son travail, expose et illustre de nombreux ouvrages. 1946, 1948 et 1952 : Il est membre du Jury pour le prix de Rome de gravure. 1950 : Maurice Genevoix remet à Louis-Joseph Soulas la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Il décède le vendredi 26 mars 1954 à Paris. Gravure : Le pêcheur de Loire (1951) Le pêcheur de Loire- 1951 -

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Louis-Joseph SOULAS – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuez à découvrir Louis-Joseph Soulas au travers de ce récit provenant du catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010. En mai 1933, Louis-Joseph Soulas épouse Simone Domergues, étudiante à l’école des Beaux-Arts de Paris. Six enfants naîtront de leur union de 1934 à 1948. A partir de 1933, il expose au Salon des Indépendants. En 1934, il obtient le Grand prix du ministère des Affaires étrangères à l’Exposition Internationale de Varsovie. Ses œuvres entrent dans les collections publiques : Musées du Luxembourg, de Boston, d’Honolulu, du Havre et à la Chalcographie du Louvre à Paris. Il participe en 1935 à sa première exposition d’ensemble à la Galerie Guiot où il présente environ 70 pièces, bois et burins. Il participe en 1936 à une exposition de groupe à la Biennale de Venise. Il est désigné comme membre du Jury Blumenthal pour l’attribution de la bourse en gravure, et membre de la Commission administrative de l’Ecole des Beaux-Arts d’Orléans. Lors de l’exposition internationale de Paris en 1937, il obtient le premier prix international de la gravure. Puis, en 1938, ses œuvres entrent dans les musées de Belfort, de Collioure, de Mulhouse, de Pau, de Périgueux, de Saint-Etienne de la Haye, au British Museum à Londres, et au musée des Beaux-Arts d’Orléans. Il représente la gravure française à la Biennale de Venise, et reçoit le prix de la Jeune Gravure. À suivre….. Bonne soirée et à demain pour la fin. Chécy - Les vignes

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Louis-Joseph SOULAS – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez raison, l’œuvre publiée hier soir (Paysage à Saint Jean de Braye - Burin) était bien de Louis-Joseph Soulas ! Mais qui était il ? Découvrez ses jeunes années (1905-1925) au travers de ce récit prélevé dans le catalogue édité dans le cadre de l’exposition « Louis-Joseph SOULAS et la Loire » présentée au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire du 23/10/2009 au 31/01/2010. Louis-Joseph Soulas est né le 1er septembre 1905 à Orléans, au 74 rue Saint Marceau. Aîné de cinq enfants, il passe son enfance jusqu’à 12 ans à Lignerolles (commune de Coinces) dans la ferme familiale de la plaine de Beauce dont les étendues, à l’époque encore entrecoupées de quelques haies et de bosquets, vont marquer son esprit : un cadre dépouillé, piqueté de meules de blé en attente de battage, ou de paille destinée au bétail, des tracés linéaires qui s’étirent à perte de vue et dont les courbes varient au gré des saisons, le tout sous un ciel sans cesse démesuré. Ce décor trouvera son reflet dans toute une part de l’œuvre accomplie. Son père, très perspicace, a compris les dons exceptionnels de Louis-Joseph Soulas pour le dessin. Aidé de son instituteur, l’enfant reçoit alors les cours de dessin de la prestigieuse manufacture des Gobelins. De 1918 à 1922, il apprend la gravure sur bois à l’Ecole Estienne (Paris), avec Léon Jouenne, et a également comme professeurs Henri de Waroquier, Robert Bonfils, et Mathurin Méheut. En 1923, il obtient ses premières commandes de bois gravés pour des romans des Éditions Mornay, et expose à la Société Nationale à partir de 1923. En 1925/1926, il effectue son service militaire au Service Géographique de l’Armée, où il rencontre André Jacquemin qui l’initie à l’eau-forte. En 1928 : Membre fondateur de la Jeune Gravure Contemporaine.…

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Anecdote de François Marchand

Bonsoir à toutes et à tous, Dans son recueil d'anecdotes abraysiennes, François Marchand nous raconte : Un certain jour de Juin, dans la dernière année de son mandat, Monsieur Bernon devait célébrer un mariage à 11 heures.  Onze heures trente arrivent, point de mariés....... à quarante cinq, toujours personne....  à midi, nous fermons la mairie, et en donnant le dernier tour de clef, Monsieur Bernon aperçoit près de la salle des fêtes, courant et gesticulant, le marié suivit de sa future, des parents et amis, tous plus essoufflés les uns que les autres. Le premier magistrat ne fut pas ému de leurs mines déconfites et tint la porte fermée.  La noce se fit quand même, mais les tourtereaux ne furent mariés qu'un peu plus tard.  --------------- Emile BERNON a été Maire de février 1937 à octobre 1947. De nos jours, les mariés sont-ils toujours à l'heure à la mairie, le jour de leur mariage ? Nous ne savons pas !  mais que se passerait-il s'ils trouvaient porte close ! Excellente soirée à vous, et à lundi soir. CPA G. Creusillet : la mairie Portrait de M. Bernon : Ville de St Jean de Braye M. BERNON La mairie-école

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, notre belle histoire du « Bionne », le fromage de chèvre produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye. Jusqu’à 7 kilos de lait quotidien : Dans la chèvrerie, tout est impeccable. Chacune des chèvres a son nom au dessus de sa stalle où, paisiblement elle rumine une nourriture savamment étudiée : paille d’orge pour ruminer, granulés complets (orge, avoine) à raison de 1200 grammes par jour pour la nourriture, poudre vitaminée dans la luzerne, eau toujours très propre. Aux beaux jours, elles sont toute la journée dans un parc en stabulation libre et on leur apporte leur nourriture. A l’heure de la traite M. et Colin sont obligés d’observer un tour. Toutes voudraient l’être en même temps. Les meilleures laitières donnent jusqu’à 7 kilos de lait par jour (ce qui ne fait pas tout à fait sept litres), qui se transforme rapidement grâce à l’habileté de Madame Colin en un excellent fromage. Vivre plus près de la nature : Sans doute un spécialiste des questions économiques, habitué aux vues prospectives sur des entreprises à l’échelle européenne et sur les 100 millions de chèvres qui « peuplent » le monde ne trouverait-il pas là prétexte à étude de marché. Mais la prétention de M. et Madame Colin ne va pas jusque là. L’économie de leur élevage, ils viennent tout juste de la chiffrer après 6 ans d’efforts assidus et comme ils disent : « c’est seulement maintenant que nous allons commencer à aider les autres, comme nous l’avons été nous-mêmes au départ « . Leur but est d’assurer leur retraite en vivant comme ils ont choisi de vivre au milieu des bêtes qu’ils aiment pour les aimer mieux encore. Rivés à la tâche ? Sans doute, il n’y a ni fête, ni dimanche pour une chèvre. Mais comme leurs maîtres ne peuvent guère se déplacer, on…

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici la suite de notre belle histoire du « Bionne », le fromage de chèvre produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye. Inscrites au livre généalogique : Obtenir l’inscription au livre généalogique, puis le contrôle laitier, c’était dans la logique d’une progression normale avec tous les contrôles sanitaires que cela suppose. Et bientôt, « Le Bionne » un excellent petit fromage de chèvre, bien de chez nous allait apparaître sur la table des gourmets. Chaque saillie fut déclarée, de même que la naissance, cinq mois plus tard des chevreaux. Si bien qu’aujourd’hui, chaque animal a son numéro tatoué dans les oreilles et que les noms, non seulement de ses parents, mais encore de ses grands-parents maternels et paternels figurent au grand livre qui leur donne une véritable « personnalité ». Passer ainsi au stade artisanal supposerait chez certains, l’abandon de la part affective. Ce ne fut absolument pas le cas. Il suffisait d’écouter Madame Colin raconter la mise au monde d’un chevreau pour en avoir la certitude. Le chevreau, qui à la naissance, pèse de 4 à 5 kilos est soigneusement pansé et installé tout de suite sous une lampe à infra-rouge. Un quart d’heure après, il est debout., il bêle, et il cherche à boire. Une heure après, il se jette sur le lait de sa mère qui a été trait à la main et qu’on lui présente dans une bassine très propre. Pendant cinq jours, il est ainsi nourri à plusieurs reprises du lait de sa mère. Puis, il est déshabitué progressivement de ce lait. A 15 ou 18 jours, il peut quitter l’élevage pour un autre, ou encore à cinq semaines, il est bon pour la boucherie. Il a bien entendu été soumis à un vaccin polyvalent, et déjà un mois et demi avant sa naissance, il avait été immunisé en…

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici la suite de notre belle histoire du « Bionne », le fromage de chèvre produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye. …… Des alpines avec pedigree : Madame Colin en était là, se disant qu’elle aurait bien plusieurs chèvres dont les nourrissons qu’elle venait de prendre, apprécieraient volontiers le lait comme le fromage, lorsqu’une visite chez un ami, M. Baron, maire de Tézée-la-Romaine, en Loir et Cher, lui révéla la race alpine. Elle persista malgré tout quelque temps avec des chèvres communes - elle en eut 5 ou 8 – puis un jour de 1965, elle sacrifia 160 francs, pour une alpine dont le pedigree l’amena chez l’éleveur : Madame Le Comte de Ville Chenay à Millancay (Loir et Cher), auprès de qui elle trouva compréhension et encouragement. Un vétérinaire de Lamotte-Beuvron, Monsieur Schrick, fit le reste. Et peu après, un bouc alpin, de race, et deux chèvres alpines d’élevages différents, une alpine chamoisée et une alpine grise, venaient à leur tour prendre pension – le terme n’est pas trop fort – au 12 rue de la Bédinière. C’était le grand départ. Le virage avait été pris. Reconnue à la voix par chacune des ses « filles » Madame Colin allait recevoir la contrepartie de l’effort qu’elle avait fait pour les comprendre. Lorsque Monsieur Colin, ouvrier d’Etat à l’ERGM pris sa retraite et qu’il fallait, pour vivre plus aisément, trouver une activité complémentaire, il n’eut pas à chercher. Il y avait dix chèvres à ce moment là à l’élevage de Saint Jean de Braye. On allait en dénombrer jusqu’à 35 en même temps, alpines et communes. À suivre…… Bonne soirée et à demain. Sources : Texte et photo : journal « la République du Centre » dont nous ignorons la lointaine date de parution, mais que nous situons approximativement entre 1965/1970. Photo : Madame Colin nous présente…

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre devinette d’hier soir, vous êtes nombreux à nous avoir transmis des propositions diverses et variées dont nous vous remercions. A savoir : le Gris Meunier, la friture de Loire, la salade de cave, le brochet de Loire,, la poire William, le miel, les escargots, le Cotignac, les pissenlits…. ce qui prouve que Saint Jean de Braye a toujours été riche en bons produits ! Voici donc la réponse à notre devinette : C’était « Le Bionne », le fromage pur chèvre, produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye, que l’on trouvait sur la table de tous les fins gourmets ! Voici son histoire contée par Madame Marcelle Colin, (domiciliée 12 rue de la Bédinière), dans le journal « la République du Centre » dont nous ignorons la lointaine date de parution, mais que nous situons approximativement entre 1965/1970. 1ère partie : « J’étais seule chez moi à Saint Jean de Braye où je venais d’arriver d’Orléans. Mon mari travaillait. Mes enfants étaient en pension. J’ai pris une chèvre pour jouer. Oh ! c’était une chèvre très commune ma Lisette. Elle me suivait partout comme un chien. Et, je me suis laissée prendre à l’amitié pour elle. Elle a été tuée une nuit par un orage dans le jardin. La foudre était tombée sur un noyer. Par sa chaîne métallique elle a été électrocutée. J’ai eu beaucoup de peine. Et j’ai gardé sa chevrette que j’ai élevée au biberon ». C’était cela en 1960/61. C’était le point de départ . Le doigt dans l’engrenage de l’amitié pour un animal que Madame Colin allait mener jusqu’au bout, rationnellement, sans enfantillage qui prêterait à sourire. Une affection lucide et raisonnée en somme. À suivre….. Très bonne soirée à vous et à demain pour la suite de cette…

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